Niall Horan, mon frère? Qui l'aurait cru.

Chapitre 27

\\ Hailey //

Je me réveilla doucement par la lumières qui traversait les rideaux de la chambre. Les évènements d'hier me revint en tête. Je ne voulais pas y croire, ça ne pouvait pas être possible. Mes parents ne pouvaient pas avoir été tué, c'était qu'un cauchemars, un simple cauchemars. Eleanor me mentait.

Une infirmière entra dans la chambre.

Infirmière:

Bonjour mademoiselle Brooks, comment vous sentez-vous ?

Moi:

Euh, je me sens faible et déboussolé. Est ce que je peux savoir pourquoi je suis ici?

Infirmière:

Et bien, les policiers vous ont retrouvé  inconsciente dans la salle où vous étiez probablement séquestrée. Le choc des événements qui se sont déroulés là bas  a dû être beaucoup trop dur à supporté pour vous et c'est pour cela que vous avez été plongé dans un coma durant 3 semaine. Par miracle hier vous vous êtes réveillée sauf que ça ne s'est pas très bien passé en réalité, c'est pour cela qu'on vous a injecté un calmement.

Des larmes commençaient à couler sur mes joues.

Moi :

Alo..Alors mes parents sont réellement mo..mort? Ce..ce n'était pas un cauchemars ? Dis-je en articulant le plus possible malgré les larmes.

Infirmière :

Je suis navrée.. Toute mes condoléances.

C'était improbable. Ils n'avaient pas pu mourir et surtout pas devant mes yeux. Comment j'allais faire sans eux? Ils étaient tout. Ils étaient mes piliers, mes héros, mon bonheur, mon quotidien. La vie n'avait plus aucun sens sans eux. Ils ne me restaient rien, c'était ma seule famille. C'était les seuls qui me comprenaient, les seuls qui ne me jugeais pas, les seuls qui pouvait m'aider, c'était les seuls qui me rendaient heureuse.
Je ne vais pas tenir, comment vais-je faire? Ça ne servait plus à rien de vivre si les personnes les plus importantes de votre vie n'étaient plus à vos côtés et ne le seront plus jamais.
Bien sûr il y avait Eleanor mais ce n'était pas la même chose.
Ils avaient tout fait pour moi, ils essayaient de me rendre heureuse et moi je leur ai offert leur mort.
Je me retrouve maintenant orpheline a 16 ans par ma propre faute. Putain sortez moi de ce cauchemars je vous en supplie.

Je pleurais, j'arrivais pas à m'arrêter.
Je sentis des bras m'entourer et me serrer fort. Je leva la tête et je vis Eleanor.

Moi:

Ce n'est pas possible, ça ne peut pas être réel. Qu'est ce que je vais faire ? Je n'ai plus personne.

Elle pleurait à son tour.

Eleanor :

Je suis là moi. Je vais prendre soin de toi, je te le promet. Je suis désolé, tout ça c'est de ma faute et je le sais. Je m'en remettrai jamais.

Ce que j'avais dis hier était faux, ce n'était pas de sa faute, c'était de la mienne.

Moi:

Non ce n'est pas de ta faute Eleanor, c'est de la mienne. Je suis la seule responsable.

Elle me serait un peu plus et on pleurait toute les deux dans les bras l'une de l'autre.

J'étais faible, je n'avais plus de force.
Je ne savais pas comment allait se passer la suite de ma vie.

Moi:

Je vais aller où maintenant, je vais devoir aller en foyer. Je ne veux pas, fais quelques choses mais je ne veux pas aller la bas.

Je parlais à voix basse, je ne pouvais pas parler plus fort, j'étais trop affaiblie.

Eleanor:

Tu vas venir avec moi, je te laisserai pas Hailey. Je t'en fait la promesse.

La même infirmière que tout à l'heure entra dans la chambre.

Infirmière :

Je vais devoir passer quelques tests sur vous mademoiselle Brooks

Moi:

Oui pas de soucis mais est ce que je vais pouvoir bientôt sortir?

Infirmière  :

Tout dépend du résultats de vos tests.

Moi:

D'accord.

Elle fit ses tests, cela avait duré une demi heure puis elle était sortie et m'avait dis que d'ici 1 heure elle viendrais me dire si je pouvais sortir ou pas.

J'étais de nouveau dans mon lit, Eleanor était allée à la cafétéria.
Je me sentais faible. J'avais la sensation qu'on avait arraché mon coeur. J'avais cette sensation de vide au fond de moi.Tous les souvenirs que j'avais avec mes parents me revint en tête. Ils me manquaient tellement. Je me rendais pas compte que je ne pourrai plus jamais voir leur sourire, les prendre dans mes bras, leur dire que je les aimes. Je regrette, je regrette tout ce que j'ai pu faire, je regrette toutes les crises que j'ai pu piquer sans raison, je regrette de ne pas leur avoir dit assez je t'aime, je regrette de ne pas avoir assez profité de leur présence.

Je recommençais à pleurer. J'en pouvais plus, comment allais-je faire?
Comment allais-je faire pour vivre sans eux ? C'était juste impossible, je n'y arriverai pas. Je suis pas assez forte, je vais pas pouvoir continuer de vivre normalement alors que j'ai donné la mort à mes propres parents.
Comment vous voulez vivre avec ça sur votre conscience ? C'est juste impossible.

L'infirmière rentra et je me dépêchais d'essuyer les larmes qui coulaient sur mes joues.

Infirmière:

Tu ne dois pas cacher ta tristesse, c'est normal de pleurer  tu sais.

Je ne répondis pas.

Infirmière :

Tes résultats sont bon, tu vas pouvoir rentrer aujourd'hui.

J'hochais la tête.
Eleanor entra dans la pièce  et l'infirmière lui a expliqué certain truc

Eleanor :

Tu vas pouvoir sortir. Je vais faire ton sac puis on s'en va.

Je ne répondis pas, j'avais pas la force.

Quelques minutes plus tard elle avait fini. Une infirmière vint enlever toutes les perfusions. Je me levais et enfilais les vêtements qu'Eleanor avait mit sur le bout de mon lit sans dire un mot.

Elle me pris la main comme si j'étais une enfant de 5 ans  et on parti hors de l'hôpital.

Un van noir était garer juste devant, on monta dedans. Je faisais même pas attention au gens qui étaient installé devant, j'étais dans ma bulle. J'avais la tête contre la vitre,mes écouteurs dans mes oreille, une larme coulait de mon oeil et je me pressa de l'essuyer.

La voiture ce stoppa et je me rendis compte qu'on était pas devant chez Eleanor mais je m'en fichais. Eleanor  avança et entra dans la maison, je la suivis. Je savais même pas où j'étais mais ça m'importais peu. Je monta les escaliers en courant sans faire attention au gens qui passait devant moi, j'ouvris la première porte et constatais que c'était une chambre avec un simple lit, il y avait aucune affaire. J'entrais et refermais la porte derrière moi puis m'effondrais contre celle ci. Un torrent de larme dévala mes joues quelques millièmes de secondes plus tard.

C'est au moment où l'on perd une personne qui nous est chers qu'on se rend compte à quel point elle est importante à nos yeux.