La Lune Rouge: Little Red Riding Hood (corrigée et réécrite)

Chapitre 35

PDV Ash

Je suis assise sur le lit de la cellule dans laquelle on m'a jetée. Je passe ma main dans mes cheveux et je soupire bruyamment. Le bruit des clefs dans la serrure de la petite porte attire mon attention, la petite porte s'ouvre et un plateau-repas fait son apparition.

- Repas pour le prisonnier.

Je ne bouge pas de ma place. Je préfère ne pas toucher à cette nourriture. Toutes les raisons sont là pour qu'elle soit empoisonnée.

- Mange-le sinon je vais t'y forcer.

Je me lève brusquement et je pars sauvagement vers la porte, mais le collier qu'ils m'ont mis au cou me retient au mur. Je jette un regard noir au garde tout en me mettant à grogner.

- Je suis aussi humaine que toi. Je n'ai pas décidé de ce sort.

Son regard se pose sur le garde qui surveille ma cellule.

- Tu as raison, Dieu l'a décidé pour toi.

Il referme la petite porte et il part. Je me dirige vers la petite fenêtre du cachot et je regarde l'horizon. Le soleil se couche tranquillement. La peur de ne plus revoir ma Cherry me déchire le cœur. Que vais-je devenir ? Je suis perdue. Je cesse de me bousiller l'esprit avant d'empirer mon cas. Je m'avance vers le lit de la cellule et m'y allonge. Je laisse le sommeil m'envelopper de sa couverture. Quelques heures plus tard, le bruit du verrou me réveille en sursaut. Je vois le même garde de tout à l'heure s'avancer vers moi et me donne un nouveau plateau-repas. Je me rends compte que j'ai dormi pendant longtemps.

- Voilà ton dernier repas, prisonnier, s'écrie-t-il, sans sentiment.

Il jette un coup d'œil vers la petite porte et voit le plateau qu'il est venu porter. Soudain, il déverrouille la porte du cachot pour venir me prend le bras et il m'assoit. Je me débats avec violence. Il pose par la suite le plateau sur mes cuisses et il se lève pour me fixer.

- Tu n'as pas mangé ton repas de ce matin. Tu veux te laisser crever de faim, peut-être? M'interroge-t-il, en colère.

Je lâche un rire sans joie suite à cette question. Je lui lance un regard provocateur suivi d'un sourire en coin.

- Si cela peut m'éviter de me faire trancher la tête, alors oui.

Il soupire et il prend la fourchette dans le plateau. Il pique dans un morceau de viande pour me le foutre dans la bouche. J'essaye de recracher, mais il maintient ma bouche fermée. J'essaye d'enlever ses mains, mais je finis par avaler le morceau. Je m'étouffer avec et il lâche ma bouche pour que je puisse respirer. Je balance sur mon lit le plateau, je me lève pour prendre son col tout en le menaçant avec mon poing. L'autre garde pointe son arme sur moi, mais l'homme en face de moi ne réagit pas, à par me lancer un horrible sourire amusé.

- Je suis vraiment surprise, pour un loup. Si j'ai bien entendu, tu as une copine ?

Je ne réponds pas la colère bous en moi tel un feu ardent. Je ne sais pas ce qu'il cherche à prouver, mais s'il tâte trop le terrain miné alors il va être servi.

- Je suis surprise que tu ne veuilles pas te battre pour la sauver et la retrouver.

Ces mots me font l'effet d'une gifle. Je baisse le poing et je lâche son col. Je lui tourne le dos pour me plus lui faire face. Le souvenir de celle que j'aime me revient en mémoire et un nouveau serrement se fait au niveau de mon cœur. C'est douleur d'être si loin et à la fois si proche d'elle.

- Si elle est vivante et en sécurité, je suis parfaitement heureuse.

Il soupire d'exaspération et il regarde son collègue.