Je tente de reculer, m'éloignant le plus possible de cette sorcière. Je ne prends pas le temps de réfléchir, je cours vers la porte et je tire sur la poignée, mais celle-ci s'est verrouillée. Je regarde derrière moi d'un air paniqué, tout en m'acharnant sur la poignée. La vieille dame saute sur le meuble en face d'elle et se met à ricaner cruellement.
- Ne t'inquiète pas, ma chère enfant. Je m'arrangerais pour que tu souffres le plus possible, dit-elle avec un sourire cruel.
- Non, je vous en prie. À l'aide !
Je tire de plus en plus sur la poignée de manière désespérée. Je tambourine sur la porte, mais rien y faire. La panique a pris possession de mon corps, mon cœur cogne rapidement dans ma poitrine. Des larmes se mirent à couler abondamment sur mes joues. Je crie à l'aide et je tombe au sol. Mes jambes m'ont lâché tellement la peur domine mon corps. La vieille femme est à quelques mètres de moi. Je sens la fin proche. Plein de choses me vinrent en tête. La famille, les amis et l'amour. Surtout l'amour. J'ai toujours voulu rencontrer mon âme sœur, mais je ne pourrais pas si elle me tue. La vieille dame saisit ma longue chevelure et tire dessus sauvagement. Une douleur se manifeste à la base de mes cheveux. Les larmes coulent encore plus à ce geste. Je viens automatique porter mes mains à ceux-ci pour atténuer la douleur et l'obliger à me lâcher. Soudain, elle saisit mon visage avec ses mains munies de griffes. Un contact froid se fait sentir sur ma joue. J'ose la regarder dans les yeux, mais je m'effraye encore plus. Son regard est noir et cruel. Je peux voir ma mort à travers.
- Tu verras, je vais y aller le plus lentement possible.
Elle maintient mes paupières pour que je garde les yeux ouverts. Je prie désespérément pour que quelqu'un me vienne en aide, mais les chances sont très minces. Soudain, la vitrine du magasin se brise en morceaux. La harpie lâche mon œil pour se protéger et je fais de même. J'enlève ma main pour voir ce qu'il s'est passé puis je me fige en voyant ce qui à briser la vitre. Mon corps est envahi de tremblement.
- Un... un... un loup.
Un loup au pelage brun et aux yeux noirs se trouve dans le magasin. Il grogne contre nous, montrant ses crocs acérés. La sorcière se met à rire. Je profite de cette occasion pour m'échapper, mais elle me saisit le bras pour me ramener à elle.
- Où est-ce que tu vas, toi ?
Le loup se fâche soudainement contre elle et celle-ci le regarde en souriant.
- Ça alors ? Je n'ai jamais vu ça. Un loup qui protège une humaine. Moi qui croyais que vous étiez ennemi ? Que vas-tu faire, maintenant ? demande-t-elle d'un air cruel.
Elle met son couteau à ma gorge, l'entaillant un peu. Je pousse un gémissement de douleur et je sens le sang couler sur ma gorge. Le loup ne se retient plus et il bondit sur nous. La vieille dame ne s'attendait sûrement pas à ce qu'il attaque puisqu'elle me lâche pour s'attaquer au loup. Je m'éclipse de la scène et je peux savoir que le loup va gagner la bataille vu le sang au sol. J'entends soudain un drôle de bruit pas très rassurant. Le loup tourne la tête vers moi et je vis celle de la vieille femme accrocher à sa gueule. Un haut-le-cœur me prends et je porte ma main à ma bouche. J'évite de m'approcher du loup, mais je peux sentir son regard posé sur moi. Une certaine connexion se fait entre lui et moi. Ses yeux m'attirent et mon cœur bat soudain à toute allure. Il ne tente pas de m'attaquer, étonnamment. Je décide donc de sortir du magasin par la fenêtre brisée. Une fois dehors, je m'éloigne le plus possible de la boutique.
- Bordel ! Mais qu'est-ce qui vient de se passer ?
- Halte !Je me retourne, surprise. Je vois un garde qui était posté au coin de la rue, courir vers moi. Les larmes retombent sur mon visage en le voyant. Je cours vers celui-ci, paniquée.
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La Lune Rouge: Little Red Riding Hood (corrigée et réécrite)
ParanormalRappelez- vous l'innoncente jeune fille, la cape rouge, le panier pleins de galettes et d'un petit pot de beurre, le grand méchant loup affamé... ...et à présent, plongez dans la véritable histoire du Petit Chaperon Rouge, telle qu'elle n'a jamais é...