More everything - Justin Bieber

C h a p i t r e 8

PDV Liam

Je rentrai et vis Anna dans la cuisine en train de déposer sa vaisselle dans l'évier.

- Rosa n'est pas là? Lui demandais je
- Je lui ai dit qu'elle ne pouvait venir que pour ce soir. Je remonte dans ma chambre.
- Bien.

J'allai la suivre mais la sonnerie retentit, sûrement ce Justin.
J'ouvrai et revis le même gars que la dernière fois et je lui dis :

- Évitez de blesser Anna.
- Vous savez ce que c'est de se faire jeter?
- Je peux imaginer. Mais éviter de blesser une personne comme Anna, histoire de récupérer un peu de votre fierté.
- Mais qui t'es toi?
- Peu importe qui je suis.

J'entendis des pas descendre les escaliers puis la voix d'Anna se fit entendre juste derrière moi :

- C'est qui Liam?

(Justin répondit avant moi) Anna me poussa légèrement avec sa main et passa devant moi.
Elle lâcha un petit "Oh." De surprise et se tourna vers moi :

- Liam laisse nous s'il te plait. Me demande-t-elle
- Je ne crois pas que ce soit une bonne solution.
- Je ne crois pas t'avoir laissé le choix Liam. Laisse nous. M'ordonne-t-elle d'un ton ferme

Je soupirai tout en quittant la pièce.

PDV Anna

Je fermais donc la porte de l'entrée et avançais un peu plus loin dans l'allée suivie par Justin.
Je me stoppais et me retournais faisant face à Justin puis il prit la parole :

- J'ai pris tes cours.
- Pourquoi ce n'est pas Eleanor?
- Elle ne pouvait pas.
- D'accord. Tu me les donnes?
- Avant, juste une question, c'est donc pour ça que t'as stoppé?
- Ça quoi?
- Ce gars, Liam. T'es avec lui?
- Non, ce n'est ni mon copain ni rien. Je ne peux pas, tout simplement.

Il s'approcha de moi, ayant baissé ma tête, il me la remonta avec ses doigts et nos regards se fixèrent.

- Qu'est ce qui t'empêche de le faire? Tu es en couple avec quelqu'un d'autre? Anna, tu as quoi? Me demande-t-il tout en soutenant le regard

Je ne répondis rien et il me prit la main, me lâchant un "hein?", je fermais les yeux, gardant le petit liquide qui montaient petit à petit dans mes yeux.
Je respire profondément et ouvris mes yeux ravalant mes larmes et tirant sur ma main pour qu'il la lâche, ce qu'il fit en soupirant.
Nos yeux étaient toujours fixés l'un dans l'autre quand je me raisonnai, si jamais on restait plus longtemps comme maintenant, je craquerai et lui raconterai tout.

- Je peux pas, c'est tout.
- Anna... Dit il en soupirant
- Je peux avoir les devoirs? Lui demandais je tendant la main ignorant ce qu'il me disait

Il me tendit une petite pille de feuilles que j'attrapai avant de me retourner pour rentrer mais au moment où je posai ma main sur la poignée de la porte Justin dit :

- Je ne te comprends pas.

Je commençai à rentrer dans la maison avant de dire d'une façon très peu audible :

- Tout est à cause de lui.

Je refermai la porte derrière moi et me laissai tomber le long de la porte pour atterrir par terre derrière celle ci. J'étais triste mais c'était comme ça. Je ne pouvais pas, c'est trop dur. À chaque fois je repense à cette période. J'aurais préféré ne jamais mettre les pieds à Londres.

Flashback de 2 ans

Je suis à deux doigts de m'endormir. Je sais que je ne devrais pas, que je devrais chercher un moyen de sortir de cet endroit pour pouvoir lui échapper mais c'est plus fort que moi. Mes yeux sont clos, bien que mon esprit soit toujours conscient. Le silence règne dans la pièce. Seul le bruit des gouttes, tombant une à une sur le sol, est présent. Je respire, tout autant normalement que je le puisse, cherchant à me calmer, malgré mes horribles douleurs. Évidemment, à ça, s'ajoute le froid. Ma peau nue ne ressemblant plus à ma peau naturelle contre ce sol givré. Je suis allongée, incapable de me relever, je n'en ai pas la force. Je suis glacée et essaye de me réchauffer en passant mes mains sur mes bras de haut en bas, mais rien n'y fait, mes mains, elles aussi, sont glacées. Je tremble, sanglotant à demi, mais j'essaye de trouver un moyen ou un repère mental pour me calmer, et ainsi peut être, calmer mon corps qui lui, est bien en dessous de la température corporelle normale. Parce qu'il ne faut pas que je flanche, il gagnerait et il ne le mérite pas ce salaud.