More everything - Justin Bieber

C h a p i t r e 17

PDV Anna

On venait de rentrer à la maison et après un interrogatoire habituel de Rosa, on était à présent dans la salle de bain, Liam assit sur le rebord de la baignoire et moi debout devant lui à tenter de le désinfecter. Le désinfectant lui piquait mais ne le rendait pas moins incroyablement craquant. Je souris à cette pensée alors qu'il haussa un sourcil puis me demanda :

- Quoi? J'ai encore un truc?

- Non t'es juste beau.

Il sourit à son tour avant de me faire un bisou sur le menton. Mais à peine ce petit moment que son sourire disparut, il baissa la tête et je vis directement qu'il n'était pas bien.

- Alors. Combien de temps vais-je devoir attendre avant que tu me le dises?

Il releva la tête et ne comprit pas ma question.

- De quoi tu parles Anna?

- De ce qui te rend triste, Liam, je ne suis pas aveugle.

Il soupira et croisa ses mains avant de répondre :

- Anna.. Tu sais que je ne veux pas, mais alors pas du tout, t'impliquer dans ces histoires-là.

- Sauf qu'à partir du moment où tu passes la journée je ne sais où et rentre comme ça, triste physiquement et mentalement, là, ne compte pas sur moi pour faire comme si de rien n'était et te parler de la pluie et du beau temps.

- Mon meilleur ami, Matthew, s'est reçu une balle.

Mes yeux s'écarquillèrent. Je ne pensais pas que c'était aussi grave.

- Oh. Comment va-t-il? Demandais-je soucieuse

- Je sais pas. Je n'ai pas de nouvelles.

- Tu veux que j'appelle l'hôpital?

- Non non non ! Surtout pas!

- Pourquoi donc?

PDV Liam

Je ne sais pas du tout si je dois lui mentir. Je ne sais pas quoi répondre, je ne veux pas lui mentir mais en même temps je ne veux pas la mêler à ces histoires, c'est hors de question. Elle vit mon hésitation et me supplia d'une petite tête.

- On ne peut pas aller à l'hôpital. Parce que, étant une blessure par balle, l'hôpital a pour obligation de prévenir la police. Et ce n'est même pas imaginable. Nous ne sommes pas autorisés à garder nos armes de service du FBI. Tous les gars sont, comme moi, d'anciens agents du FBI. On est une bande de potes.

- Et le FBI n'a pas remarqué que vous aviez pris ces armes? Me demande-t-elle d'une petite voix

- Non, il y en a des dizaines de milliers, donc non, personne ne l'a remarqué. Je marquai une pose avant de poursuivre : Et si jamais la police est au courant, elle saura forcément que nous n'avons aucunes permissions légales de port d'armes. Et dans tous les cas, nous n'avons aucune chance d'obtenir cette permission alors on est obligé de ne pas aller à l'hôpital. On se soigne entre nous. On essaye de mettre au courant de nos affaires et blessures un minimum de personnes, pour avoir un minimum de personnes impliquées, pour qu'il y ait un minimum de personnes qui tombent.

- Vous savez vous soigner? Me questionna Anna les yeux ronds

- Bien sûr aha! Riais-je On a appris ça lors de nos formations pour devenir agent FBI. On utilisait ça pour des situations exceptionnelles ou extrêmes.