More everything - Justin Bieber

C h a p i t r e 16

PDV Liam

Nous venions d'arriver devant le hangar. Nous étions assez loin pour ne pas nous faire repérer. Le stress et la pression ne faisaient qu'augmenter. On surveillait les coins de sorte à ne pas nous faire attraper. Je voulais vraiment savoir définitivement ce que le père d'Anna cachait. Et dans cette affaire, je m'attendais à tout, surtout au pire en fait.
Après avoir correctement vérifié les alentours et après la confirmation qu'il n'y avait personne par l'autre équipe, on sortit enfin de la voiture, armés. On avança doucement, suivis de près par la 2ème équipe. Le lieu était dans une ancienne zone industrielle, c'était un immense hangar dans la vieille ville. L'entrée principale était ouverte et aucun son ne nous parvenait, il n'y avait donc aucune alarme, ce qui était un souci en moins. Je soupirais le temps d'une seconde puis me re-concentrais quand je me rappelais que rien n'était encore fini. On s'avança donc et se sépara dans différentes directions. Matt me suivit et on se dirigea au fond du bâtiment. Il y avait de grosses et nombreuses caisses de partout sauf dans un coin, où se trouvait un bureau avec des piles de feuilles dessus. Des tâches sombres et rouges se trouvaient au sol. Matt appela alors tous les autres. Je m'accroupis alors près d'une de ces tâches qui se trouvait être plus claire que les autres. C'était du sang frais. Tous les gars formèrent un cercle autour de moi.

- Du sang frais... Lâcha un mec

- Donc soyons encore plus prudents. Rajoutais-je

Tout le monde repartit et quant à moi, je poursuivis mes recherches près du bureau, toujours suivis par Matt. Ne trouvant rien de spécial, je vins au bureau ainsi que Matt et moi prenons une pile de ces feuilles et commençons à feuilleter. Plus les feuilles passaient, moins je trouvais quelque chose d'intéressant mais au bout d'un moment, Matt m'appela :

- Je crois que je t'ai trouvé un truc pas mal. Me dit-il joyeux

- Montre moi ça. Lui répondis-je me retournant vers lui

Je pris le papier qu'il me donna et lus ce qu'il y était inscrit dessus. Il y a des mots que je reconnus directement tels que des références de modèles d'armes et même de drogues.

- Oh putain... Laissais-je échapper

- Ouais... Soupira Matt

- Oh! LIAM! MATT! Cria l'un des gars à l'autre bout du hangar.

Matt et moi nous regardions un instant et partîmes sur le champ voir ce qui se passait. Nous avions toujours nos armes on ne sait jamais mais j'avais aussi récupéré le dossier concernant ce fameux papier. Plus nous approchions, plus une immonde odeur empestait. Et nous tous, connaissions déjà cette odeur. Une fois arrivés, ce que je vis confirmait ce que je pensais. Tous les gars étaient présents au tour d'un cadavre au sol. Nous avancions près du corps. C'était une femme. C'était un carnage. Elle avait plusieurs et énormes entailles sur le ventre, une balle entre les deux yeux sur le front et une flaque de sang déjà sèche était sur le sol près de sa tête. On avait du la frapper au crâne aussi.

- Vous avez cherché si elle avait ses papiers sur elle?

- Oui, mais il n'y a rien. On a pas voulu la retourner si jamais ils reviennent. Intervint un des gars

- Tu penses que c'est eux qui ont fait ça? Demanda un autre

- Je pense, personnellement. Mais tant qu'on a pas de preuves, on peut rien avancer. Répondis-je assez strictement

Tous dirent un petit "Oui".

Nous étions en train de chercher d'autres informations quand des bruits de moteurs et claquements de portes se firent entendre. Tous les gars me fixèrent et je ne perdis aucune seconde pour leur donner de fermes instructions. Chacun devait se taire, faire attention de tous les côtés, garder l'arme près de son torse prêts à tirer. Nous entendîmes un petit nombre de pas mais une voix plus mature prenait le dessus de tout. Et à ce moment, Matt et moi, nous nous regardions et comprîmes à qui appartenait cette voix grave. Je l'avais déjà entendue mais j'avais pourtant l'impression qu'elle est plus rauque et grave. Nous étions alors tous planqués dans les coins de la pièce où gisait le corps. L'odeur était vraiment dure à supporter mais personne ne bronchait. Nous écoutions donc tous ce qui se passait de l'autre côté