The 100 : Les sentiments de Murphy

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🔞ATTENTION LEMON🔞
Commande de @maretvenise
Bonne lecture :)

Pendant les jours qui suivirent, je m'occupais de lui et de ses blessures. Ses bleus avaient viré au jaune et ses plaies avaient commencé à cicatriser. Même s'il allait mieux, il était encore trop faible pour se lever et marcher. Alors je lui apportais à manger et à boire.
Personne ne vient lui rendre visite et c'était mieux comme ça. Il m'avait pour seule compagnie et ça n'avait pas l'air de le gêner plus que ça.
On parlait souvent de notre ancienne vie sur l'arche et la comparait à celle que nous avions en ce moment. Nous étions venus à la conclusion suivante : nous avions plus de liberté ici mais moins de chances de survivre.

Nous ne connaissons pas les plantes qui pourraient nous servir de médicament ou au contraire nous tuer. Il fallait qu'on apprenne tout de nous-mêmes. Clarke ne faisait que passer pour s'assurer que ses plaies ne s'infectaient pas mais rien de plus. Bellamy n'était pas revenu et c'était mieux ainsi. Je ne savais même pas comment cette histoire s'était terminée. La petite Charlotte avait-elle été tué comme l'aurait dû être Murphy ? Ou l'avait-on laissé vivre par simple pitié ? Tout ce que je savais c'est qu'elle n'avait pas intérêt à approcher sinon je lui refaisais le portrait.

J'étais en train de changer son pansement à l'abdomen quand une main chaude se posa sur la mienne. Je relavais vivement la tête et tombais sur le regard empli de désir de Murphy.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Lui demandais-je peu sûre de moi.

- Je... il faut que... que je te dise quelque chose.

Je m'approchais encore plus près lui et attendais qu'il daigne parler. Mais je le vis blêmir quand il voulut reprendre la parole. Je me retiens de sourire et de lui dire que je le trouvais tellement mignon quand il était gêné.
Je me penchais et l'embrassais chastement avant de retourner à mon occupation précédente. Je lui refis son pansement correctement après lui avoir désinfecté sa plaie et lui remit son tee-shirt en place. J'allais partir pour lui chercher de l'eau quand il me retient à nouveau. Là je ne pus rien faire pour empêcher mon sourire de prendre place sur mon visage.

Il m'attira à lui avec une force que je ne lui soupçonnais pas et me maintient collée à lui.

- Et qu'est-ce que tu comptes faire maintenant ? Lui demandais-je taquine.

Il prit une grande inspiration avant de s'élancer.

- J'ai envie de toi, lâcha-t-il.

Je mis plusieurs secondes avant de comprendre.

- Tu es blessé, dis-je peu convaincue.

- Et alors ? Il paraît que le contact humain aide à soulager de la douleur.

Je ne savais absolument pas quoi lui dire. Plus je réfléchissais plus je me disais que ce n'était pas forcément une mauvaise idée. Avec un sourire en coin, je me mis à califourchon sur lui et me penchais en avant. Tout en déboutonnant son jean, je lui léchais son cou jusqu'à son lobe d'oreille. Il laissa échapper un souffle tremblant alors que je descendais son pantalon et son boxer jusqu'à ses chevilles. Je réussis à lui enlever son haut sans faire trop de dégâts et m'empressais d'embrasser tendrement chacun de ses bleus. Je sentais son érection frotter contre mon haine alors que je descendais de plus en plus bas. Son souffle se coupa quand je posais ma bouche sur la base de son sexe et commençais à le lécher sur toute sa longueur. Il ne retient plus ses gémissements quand je le pris en bouche et entamais un va-et-vient.

Quelques minutes plus tard il m'arrêta et me remonta vers son visage. Il s'empressa d'enlever mon haut alors que je me débarrassais de mon pantalon et de ma culotte. Je le dominais de toute ma hauteur alors que je le faisais entrer en moi doucement. Une fois qu'il fut complément en moi je pris appui sur mes avant-bras de chaque côté de sa tête et commençais à bouger mon bassin. Il n'avait aucun contrôle sur notre étreinte et je sentais que ça l'excitait encore plus. Je prenais un malin plaisir à aller lentement alors qu'il était sur le point de me supplier pour que j'aille plus vite. Je finis par céder quand il agrippa mes fesses et accompagna mes mouvements. Mes coups de hanches étaient de plus en plus brusque au fur et à mesure que le désir montait. Je l'embrassais pour m'empêcher de gémir de plaisir.

Quand il planta ses ongles dans mon dos je sus qu'il n'en avait plus pour très longtemps. J'accélérais du mieux que je pouvais et finis par lâcher prise. Je me laissais tomber sur lui alors qu'il descendait petit à petit sur Terre.

Je l'embrassais avant de m'endormir.

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