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Teen Wolf : La possessivité de Derek

@Eleanor_1989
Voilà pour toi en espérant qu'il te plaise :)

Je me réveillais doucement entourée par la chaleur de ma couette. Je restais immobile, savourant encore quelque instant ce moment de bien être mais je me rendis vite compte que la chaleur qui m'entoure n'est pas seulement provoquée par ma couverture. Je commençais à réfléchir à toute allure quand je sentis un mouvement dans mon dos. Mon cœur rata un battement. Il y'a quelqu'un dans mon lit alors que je me suis endormie seule, il y'a vraiment de quoi paniquer. Un bras puissant s'entoura autour de moi pour me ramener vers un torse musclé. Je sentais un souffle lent et régulier s'écraser sur mon omoplate. Bizarrement, je me sentais en sécurité. Il me suffit de respirer un bon coup pour que l'odeur de Derek me parvienne au nez. Je ne cherchais pas à savoir pourquoi il se trouvait là et me laissais percer par sa respiration. Je me rendormis presque immédiatement.

C'est le bruit strident de mon réveil qui me sortie de mes rêves. Je n'eus pas le temps de réagir qu'il s'arrêta de lui-même. J'entendis Derek grogner et souffler bruyamment. J'en profitais pour me retourner et lui faire face. Je me redressais sur un coude et le regardais. Il était sur le point de se rendormir mais je posais une main sur sa joue et la caressais tendrement avec mon pouce. Il ouvrit les yeux et me fixa intensément.
- Pas que ça me dérange mais qu'est-ce que tu fais là ? Lui demandais-je en chuchotant.
Sachant que mes parents sont eux aussi réveillés, je ne veux pas prendre le risque de parler à voix haute et qu'ils viennent voir ce qu'il se passe. Il se redressa à son tour sur son coude.
- T'es pas venue hier, dit-il.
- Je n'ai pas eut le temps. Je devais accompagner Lydia chercher sa robe pour sa soirée.
- Et tu ne pouvais pas passer après ?
- Tu sais très bien que je suis privée de sortie, dis-je avec une certaine amertume.
Après tout c'est parce que je passe trop de temps avec lui que j'en oublie mes cours et que je me récolte que des mauvaises notes. Il m'obligea à m'allonger et s'installa au-dessus de moi.
- Je t'aiderai à réviser si tu veux, dit-il en plongeant son nez dans mes cheveux.
Je me retenais de justesse de soupirer d'aise. Je sentis sa bouche s'attarder dans mon cou et je compris, trop tard, ce qu'il était en train de me faire. Je passais mes mains dans ses cheveux pour essayer de le repousser mais mes intentions tombèrent à l'eau quand sa langue vient se joindre à la partie. Je me mordais la lèvre inférieur pour retenir un gémissement. Ne surtout pas faire de bruit alors que mes parents sont juste à côté.
- Derek arrêtes, réussis-je à dire.
Il lécha ma peau une dernière fois puis releva la tête, l'air satisfait. Il m'embrassa chastement avant de me libérer de son emprise. Je me levais, la tête complètement dans le vague. Je pris les affaires dont j'avais besoin et allais dans la salle de bain. Dix minutes plus tard, j'en ressortis habillée et maquillée. Ayant vu mon reflet dans le miroir, j'ai enfilé une écharpe pour cacher cette énorme suçon. Heureusement que nous sommes en hiver sinon je suis sûre que Lydia n'aurait pas arrêté de me poser des questions et de me charrier. Je ne fus même pas étonnée de voir que Derek était encore là. Je préparais mon sac de cours puis m'apprêtais à sortir quand il me retient. Je me retournais pour tomber sur un Derek aux yeux rouge. Je fronçais les sourcils.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? Lui demandais-je.
- Pourquoi tu portes une écharpe ?
Je clignais plusieurs fois des yeux.
- Tu n'as quand même pas cru que j'allais aller au lycée comme ça ?
- Pourquoi pas ? Au moins ça montre que tu appartiens déjà à quelqu'un.
J'écarquillais les yeux.
- Quoi ?!
- Tu es à moi, grogna-t-il en s'approchant dangereusement de moi.
Je me reculais vivement et mis le plus de distance entre nous.
- Je ne t'appartiens pas Derek ! Je ne suis pas un objet !
Je sortis de ma chambre en claquant la porte. Par chance il n'essaya pas de me rattraper. Je descendais en trombe et partis directement au lycée. Une fois arrivée, je passais à mon casier avant d'aller à ma salle de cours. J'avais espéré qu'avec le temps je me serais calmée mais je m'étais apparemment trompée. Je bouillonnais intérieurement. Comment est-ce qu'il peut croire que je lui appartiens ? Il parle de moi comme un vulgaire objet qu'on utilise puis qu'on jette une fois qu'on en n'a plus besoin. Sortir avec lui ne lui donne pas le droit de me considérer comme tel. Je vis Scott s'assoir à la table juste devant moi, à côté de Stiles. Il se retourna en fronçant les sourcils. Je vis ses narines se dilater, signe qu'il a sûrement dû sentir mon humeur. Il me regarda en m'interrogeant du regard. Je fis semblant de faire comme si je ne voyais pas de quoi il parlait et reportais mon attention sur le professeur. Scott souffla bruyamment avant de recommencer à parler avec Stiles. La pause du déjeuner arriva plus vite que je ne le pensais et je me rendis compte que je serai bientôt entourée quasiment que de loup-garou. Je respirais un bon coup et allais m'assoir avec les autres. Il faut vraiment que j'arrive à contrôler mes émotions sinon je risque vite d'être submergée de questions. Malheureusement Scott ne semblait pas avoir oublié ce qui c'est passé ce matin puisqu'il s'assit à côté de moi et commença à me parler tout bas.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? Me demanda-t-il.
- Rien du tout, mentis-je.
Avec un peu de chance le brouhaha du réfectoire ne lui permettra pas d'entendre les battements de mon cœur. Mais apparemment le karma est contre moi.
- Tu mens.
Je soufflais, mécontente. Moi qui espérais que notre échange avait été discret, je fus vite déçue quand Lydia m'attrapa le bras pour m'emmener à l'extérieur, loin des oreilles indiscrètes.
- Qu'est-ce que tu as ? Me demanda-t-elle, sincèrement inquiète.
Elle avait beau ne pas être un loup-garou, je savais que je n'ai aucune chance de me sortir de là en mentant. Alors je fis la première chose qui me viens à l'esprit. Je baissais mon écharpe juste assez pour lui montrer le suçon. Je n'eus pas besoin d'ajouter quoi que se soit qu'elle sembla comprendre d'elle-même.
- Problème d'assurance, affirma-t-elle.
Je la regardais sans comprendre.
- Il a besoin de te marquer comme sa propriété pour se rassurer mais ça montre aussi à tout le monde que tu lui appartiens, ajouta-t-elle.
- Mais je ne lui appartiens pas, ok ? Je ne suis pas un OBJET !
- S'il fait ça c'est juste pour dire "attention si vous l'approchez je vous tue". La possessivité est très présente chez les lycanthropes surtout chez un alpha. Alors il montre comme il peut que tu es à lui en tant que compagne.
J'ouvrais la bouche pour dire quelque chose mais la refermais. Si je me souviens bien Lydia m'avait déjà parlé de ça.
- Tu sais une fois que les loups trouvent leur compagnon c'est pour la vie. Rien ni personne ne pourra faire changer ça. Il faut que tu le comprennes, tu pourrais très bien le quitter pour quelqu'un d'autre et lui ne pourra jamais s'en remettre. Il est possessif parce qu'il a peur de te perdre.
- Derek ? Avoir peur ?
- Il ne faut pas que tu te laisses avoir par son assurance. C'est souvent les personnes qui paraissent fortes qui ont le plus besoin d'être rassurées.
Je me sentais complètement idiote. Comment ça se fait que je n'ai pas pensé à ça ? En plus de Lydia, lui-même m'en a parlé. Un sentiment de culpabilité m'envahit. Maintenant il ne fallait plus que j'attende la fin des cours pour aller lui parler.

Je montais quatre par quatre les marches menant à son appartement. J'entrais directement sans toquer et posais mon sac par terre. J'allais dans sa chambre, quasiment sûre que c'est là que je le trouverai. Et je ne mettais pas trompée. Il était assis sur son lit un livre entre les mains.
- Je suis désolée, dis-je subitement. Je pensais que tu faisais ça juste pour prouver quelque chose et maintenant je sais que ce n'est pas le cas. Et je voulais aussi....
Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que des lèvres se posèrent sur les miennes. Ses mains se posèrent sur mes hanches pour ensuite me rapprocher de lui. Au bout de quelques minutes je m'écartais.
- Mais la prochaine fois t'évites de faire un suçon aussi gros.
Il hocha la tête en souriant avant de la poser dans mon cou et de respirer mon odeur. Je le pris dans mes bras alors qu'il nous allongeait sur son lit. Je m'installais confortablement sur lui et finis par m'endormir entourée de son étreinte.