Divergente : La capture de Quatre

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Commande de @EmmaGarcia7
Désolée pour le retard, bonne lecture :)

Je n'avais rien vu venir. Tout était allé tellement vite que je n'avais même pas imaginé qu'une chose pareille puisse arriver. Jeanine avait vraiment visé haut pour prendre les commandes. Son obsession à rechercher les divergents lui était montée à la tête et elle était prête à sacrifier beaucoup de vies rien que pour satisfaire ses envies.

Elle n'avait réussi qu'à mettre le chaos chez toutes les factions et pousser certains d'entre-eux à se rebeller. Nous faisions d'ailleurs partis de ces rebelles, Quatre et moi. Nous faisions tout pour ne pas se faire capturer par Jeanine et ses hommes de main. Elle était loin de nous porter dans son cœur depuis qu'on a réussi à arrêter sa simulation géante. J'étais d'ailleurs complètement abasourdie par le choix de certains audacieux.

Je ne comprenais vraiment pas pourquoi ils acceptaient de la suivre, elle et ses idées complètement dérangées. Croire que les divergents étaient un problème était absurde. Mais dans cette manière de vivre, la moindre différence était mal vue.

C'était le cinquième jour que Quatre et moi fuyions les soldats de Jeanine. Il était hors de question d'aller chez une faction. Nous ne pouvions pas leur faire confiance, même les Fraternels. Johanna a beau ne pas prendre de partie, elle n'hésiterait pas à nous vendre si Éric, Max et les autres venaient nous chercher.

Nous étions donc aller chez les sans-factions. Ils nous avaient accueillis à bras ouverts et nous avaient mis au courant de tous ce qu'il se passait chez les Érudits grâce à leurs espions. Jeanine nous cherchait désespérément et voulait à tout prix nous tuer. Nous étions une menace trop grande pour elle et elle ne voulait pas prendre le risque de rater une nouvelle fois son extermination des divergents.

En faisant partit, je faisais tout pour garder ça secret. Même si la principale personne qui ne devait pas être au courant l'était.
Nous étions en train de dresser notre campement dans un immeuble abandonné, avec trois autres sans-factions. Nous avions pris la décision d'aller rejoindre le reste de notre faction qui était prête à tous pour arrêter Jeanine et qui se trouvait chez les Sincères.

Une fois que nous serions réunis, nous partirions directement chez les Érudits et stopper ce début de guerre.
La nuit tomba rapidement et nous mettions en place des tours de garde. Je me retrouvais à surveiller les deux premières heures.

Alors que tout le monde s'endormait tranquillement, Quatre vient s'assoir à mes côtés. Nos épaules se touchaient alors que nous regardions à travers la fenêtre de l'immeuble. La ville était plongée dans le noir et paraissait calme. Trop calme pour que ça ne devienne pas effrayant.
Il finit par passer un bras autour de mes épaules et me ramena vers son torse.

Je laissais ma tête prendre appuie sur lui et fermais les yeux sous la sensation de bien être.

- On ne va jamais y arriver, finis-je par dire.

- Bien sûr que si ! On va réussir à arrêter Jeanine avant qu'il ne soit trop tard.

Je soupirais, peu convaincue. On avait beau être des audacieux entraînés, on ne pourrait pas tenir tête éternellement. Il me prit le visage en coupe avant de m'embrasser chastement.

- Je te promets que l'on s'en sortira, dit-il d'une voix grave.

À peine finit-il sa phrase que des hommes armés entrèrent dans le pièce où nous nous trouvons. Parmi eux, je reconnus Éric et Max.
Tout se passa trop vite et je ne réussis pas à capter tout ce qui se passait.

Ils étaient bien trop nombreux pour que l'on puisse prendre le dessus. Je réussis à me débarrasser de quatre de nos assaillants avant que je me prenne un violent coup du la tête. Tout était devenu flou autour de moi. Je rampais pour me mettre à l'abri des coups mais la structure étant trop fragile, elle s'écroula sous poids.

Je tombais lourdement sur le sol de l'étage inférieur. La douleur fut telle que je perdis connaissance.

Quand je me réveillais, je me retrouvais toujours au même endroit. Le soleil était levé et tout mon corps le faisait mal. Je réussis avec beaucoup d'effort à me relever. Il n'y avait plus aucun bruit dans l'immeuble, ils étaient tous partis me laissant sûrement pour morte ou croyant que je mettais enfuie.

Je montais à l'étage où tout s'était déroulé. Toutes nos affaires étaient là et les corps des trois sans-factions. Aucune trace de Quatre. Je soufflais de soulagement. Ils l'avaient sûrement emmenés avec eux pour le livrer à Jeanine.

Je pris l'arme d'un des trois sans-factions et des chargeurs. Jeanine voulait la guerre, elle aura la guerre.

Je retrouverai Quatre coûte que coûte.

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