LA BAGARRE

141 7 2
                                    

Je fus étonné  que Marc m ' attende ce matin  au boulot.  Il est là  appuyé  contre le mur  à fumer une clope et il me sourit quand j ' arrive .  Il me tend une cigarette et  me dit:

-t as encore le temps d ' en fumer une. Sa bouche sensuelle  expulse la fumée  lentement en me mattant  . Je lui  renvoie un regard  voyou. Il me renvoie  un  regard plein de désir.

-on dirait que tu tiens la forme ce matin. Tu as sûrement bien  dormi.

-'Oui ,en plus j'ai  fait un délicieux  rêve me fait il avec un clin d ' oeil. Nous rions tous les deux.

Nous rentrons  ensemble  dans les locaux, pour aller aux vestiaires . Limpinski me lance un regard  pleine de dégoût.
Je l ' ignore  royalement et me met en tenue.
Le midi, Marc me propose  de manger ensemble.  C'est  la première  fois qui me la demande ,cela me fait vraiment  plaisir .
Pendant,que nous faisons la queue  pour nous servir, je sens quelque  chose  de dur et froid contre mes fesses.  Je me retourne  brusquement et aperçois  Limpinski avec une canette contre moi.

- hé! Ça  va pas!  aboyais je énervé  par son geste.

-je vais pas me laisser me peloter  les couilles! Se justifia  t il.

Ça  me met dans un telle rage  que je lui assène  direct  une droite en pleine  face . Il se jette  aussitôt sur moi et je le renverse au sol . Je vais le fracasser la tête à  ce grand con.

- c'est  qui la tapette  maintenant ? Lui dis je fin énervé

Franc et Marc tentent de s ' interposer entre nous et de me calmer,mais je continue à  le frapper.  Marc essaie  alors de nous séparer. Je suis tellement  vénère que je ne fais  pas attention et lui donne un violent coup de coude dans le nez .
Je m' en rend compte de suite et me relève  pour  m ' excuser.

-c'est  bon me répond il en se tenant le   nez en sang. Il quitte la pièce pour se nettoyer le visage. Je le regarde  partir attristé.  J ' espère  que je lui ai pas cassé  le nez.

Limpinski se relève  péniblement .
Je m ' éloigne   en lui lançant  un regard  mauvais . J ' en ai pas fini avec lui. Je me suis fait un ennemi  homophobe de taille .
C ' est une vrai vermine  ce type.

Ne voyant pas revenir mon amant, je commence  a m ' inquiété.  Franc m ' apprend qu' ' il est allé  à  l ' hôpital  faire des radios et qu' il est parti  en taxi.

J ' en profite pour demander de partir  plus tôt, pour aller  rejoindre  mon chéri.
Je monte dans ma caisse en direction  de l ' hôpital.  Après  Dix minutes de recherche,  je finis par trouver mon beau blessé , assis dans le couloir  seul . Il me voit arrivé  et prend son air fâché  en  m ' apercevant.

-ton nez est cassé   ? Lui dis je lui touchant  le nez.

- aie ! t ' es taré Kay !

-pussy !  lui dis je le sourire aux lèvres .

-tu peux pas rester là  ma mère  va répliquer.

-ok ! Je suis déjà  parti.  Je l ' embrasse et me prépare  à  m ' en aller.

Il me retient le bras et m ' attire à  lui,  afin de m' embrasser  langoureusement ,me prouvant  que nos petits  soucis  sont derrière  nous. Son baiser est intense comme  notre relation. 

Malheureusement, à ce moment  là  ,nous  apercevons  la mère  de celui-ci arriver  et nous surprendre entrain  de nous embrasser .
Marc se lève  d ' un bon et me plante là  dans  le couloir ,me faisant  juste un petit  signe avant  de courir auprès de sa mère.
C ' est pas de chance,  nous  essayons de préserver  notre idylle et sa mère nous a vu.
Je m ' apprete  à  quitter ma place de parking   quand j 'aperçoit  mon beau brun rapliquer.

- ramène moi s ' il te plait.

-ok! Monte. Alors ? Lui demandais  je.

-elle ne dira  rien, j en suis sûr me dit il pour se rassurer. Mais est très  remontée  contre moi.

Nous faisons le reste du trajet en silence.

-dépose  moi là  ça  ira. A demain.

Free Fall To KayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant