Free Fall To Kay

DONNE MOI UNE SECONDE CHANCE

KAY

J ' avais beau retourné cette idée dans tout les sens j ' y revenais sans cesse.
Je voulais le revoir ne serais ce qu' une dernière fois. Lui parler m ' apporterais l ' apaisement dont j avais besoin. C ' était pour moi le seul moyen de le retrouver et de lui demander pardon. Et espérer qu' il veuille bien oublier mon infidélité.
C ' était un peu tiré par les cheveux mais c ' était l ' idée principale qui me tarabustait depuis des jours. J' avais beau me dire que c ' était une belle bêtise ce que je m ' apprêtais à faire. en même temps je savais que c ' était peut-être la seule chance de récupérer mon amant et de faire méa culpa .
J ' avais gardé la clé de chez lui et il ne me l ' avait pas réclamé J ' y voyais là un signe de réconciliation. Je me décidais donc à me rendre chez lui et attendre qu' il rentre. Il ne pourra pas, ne pas me parler. Quatre mois c ' était amplement suffisant pour s ' être calmé me disais je pour me rassurer. Je risque juste de me prendre une droite en pleine face où tout simplement qu' il m ' envoie bouller. C ' était mieux que de me morfondre seul à espérer un signe de lui. J ' espérais sincèrement pouvoir encore le séduire. Je préparais un sac de voyage en vue de rester chez lui deux jours et je partis la peur au centre de peur d ' échouer.

J ' arrivais chez lui en milieu d ' après midi. Je vérifiais si sa caisse n ' était pas garé sur son emplacement. Non c ' était bon j ' avais du temps pour répéter le petit discours que j ' avais élaboré. Je rentrais chez lui avec un pincement au coeur. Mon dieu faîtes que tout s ' arrange et que Marc passe l ' éponge sur mon infidélité. En pénétrant chez lui je me surpris à sourire ,tout était toujours bien rangé pas un grain de poussière ,pas une fringue qui traîne,. même pas une tasse à café dans l ' évier. Marc était méticuleux et détestait le désordre ce qui n ' était pas mon cas je laissais tout traîner. On était très différents, on était l ' opposé de l ' autre et c ' est ce qui nous poussait l ' un vers l ' autre.
Je décidais de m ' allonger pour l ' attendre . Un petit somme me ferait du bien. Je m ' endormis profondément.
Je n ' entendis pas mon amant rentrer.
Lui par contre se rendit compte de ma présence de suite en ouvrant la porte que je n ' avais pas refermé à clé .
Après un moment de surprise passé de me voir endormi dans son lit. Il resta indécis à me regarder. Il fût d ' abord très remonté par mon culot de venir chez lui sans prévenir .
puis la colère fit place à un autre sentiment indéfinissable. Il se resigna et attendit que je me réveille.
Le bruit de la douche me sortit
du sommeil dans lequel j' etais parti. Je me redressais d ' un coup et sortis du lit . J ' ouvris la porte de la salle de bain et je rentrais le coeur battant. Je me déshabillais rapidement et rejoignis dans le plus simple appareil MARC . J ' avais oublié mes beau discours et ne pensais qu' à caresser son beau tatouage qui m ' avait tant manqué. On se fit face Marc , je m ' avançais lentement vers lui et lui effleurais l ' épaule , il me repoussa plusieurs fois sans succès et sans trop d ' énergie d ' ailleurs. Nous regards se firent intenses et incendiaires. Ses yeux me devisageaient sans ciller mon regard restais river au sien . On ne parla pas. Je tentais de l ' embrasser mais il se recula contre le mur de la douche. Je lui emprisonnais les mains pour qu' il ne puisse plus se débattre jusqu'à ce qu' il capitule. Je pris son visage entre mes mains et l ' embrassais intensément. Quand ma langue caressa ses lèvres fermées en réclamant le droit de les ouvrir. Je sentis sa résistance faiblir et ses lèvres s ' entrouvrir peu à peu à mon baiser exigeant. Il répondit alors avidement à ma bouche qui se pressait contre la sienne et à ma langue qui bataillait avec la sienne. Il se laissa aller contre moi vaincu par ma hardiesse et mon désir de lui. Ses mains se glissèrent alors sur ma nuque et il se rapprocha davantage de moi. Je sentis grossir son érection et la mienne par la même occasion. Je lui mordillais la lèvre inférieure lui arrachant un gémissement sourd. Mes doigts se mirent à courir sur sa peau
pour l ' enflammer davantage et
en le pressant contre moi. Mes doigts effleuraient doucemement le tatouage qu' il avait dans le dos déclenchant un frémissement intense en lui.
Il me mordis sauvagement le cou et me plaqua à mon tour contre le carrelage. Je sentais son désir grandir au fur et à mesure que mes caresses se faisaient plus impérieuses. Il me retourna brutalement et me mis face au mur en me penchant légèrement en arrière et me pénétra tout aussi sauvagement et me bloqua pour que je ne puisse plus bouger sous ses coup de butoirs . Mon corps réagissait immediatement à son contact laissant toutes sortes de sensations m ' envahir. Je le laissais faire sans rien dire et serrais les dents sous cet assaut douloureux. Dans un râle profond Il jouit presqu' aussitôt en moi. Ses épaules se relachèrent dans un ultime cris d ' extase. J ' essayais vainement de me retourner mais il me tenait encore fermement contre le mur. Puis il me lâcha enfin. Ses yeux m '
envoyèrent des éclairs flamboyants. Nous n ' avions encore échangé aucun mot. Nous nous contentions de nous affronter du regard. Je finis par baisser le mien en signe d ' apaisement.
Contre tout attente Il en fit de même. L ' atmosphère de la douche devint moins étouffante et les mots me jaillir peu à peu de la bouche . Je voulais m ' expliquer, lui montrer que je tenais toujours à lui et que je regrettais ma conduite envers lui.. Je voulais tout simplement qu' il m ' accorde une seconde chance.
Marc n ' était pas un mec bavard loin de là. Il ne jura pas ne m ' insulta pas il se contenta de hausser les epaules et sorti de la douche en m ' entraînant avec lui. On se retrouva sur le lit pour reprendre nos ébats moins sauvagement cette fois ci.
Il m ' avait puni à sa façon pour ce que je lui avais fait subir. Nos retrouvailles furent très hot... quatre mois d ' abstinence nous avaient rendu très entreprenants et insatiables. J ' avais trop faim de son corps et s ' était réciproque nous fimes l ' amour inlassablement. Par chance Marc ne travaillait pas le lendemain. Heureusement car ni lui ni moi n ' auriont été capable de se rendre au travail. Nous étions fatigués et courbaturés de partout. J ' avais même du mal à m ' assoir vu les assauts répétés de mon amant.