chapitre 18

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Je suis dans la merde. Ils sont bien trop nombreux. Et je ne peux avoir l'aide de personne. Ethan est mal en point. Les mecs sont enfermés. Personne ne peut m'aider.

Je sors une deuxième arme et une détermination que je ne pensais pas avoir s'empare de moi. Je ne laisserais personne ici. Je les sauverais. Quelque soit l'état dans lequel je finis. Je les sauverais.

Je tire de chaque côté. Je fais dévier les balles, tue sans une seule goute de compassion. Coeur de glace, de retour. Je vais tous les tuer.

C'est ainsi que j'ai l'impression d'être plus forte. L'extinction de mes sentiments. C'est peut-être qu'une impression mais ça marche.

Très vite j'arrive à tuer la moitié des gardes. Seulement je m'épuise. Et trop vite aussi. Je n'arriverais pas à bout de tous. Surtout si ils renouvellent à chaque fois que j'en tue un.

Mais je ne peux pas abandonner. Je n'ai pas le droit. Je suis venue ici pour les sauver. Et je repartirais avec eux.

Mais comment faire ? Je suis seule. Contre une vingtaine d'hommes très entrainés. Comment je peux m'en sortir ?

Je ferme mes yeux et écoute les battements de mon coeur. Je fais tout de même attention aux attaques. Je régule mon poul et me calme. J'ai l'impression d'avoir fait une crise de panique. Ça ne m'étais jamais arrivée, mais faut croire que c'est la semaine des premières fois.

Je rouvre les yeux et mon regard se pose sur lui. Sur Ethan. Non, je ne peux pas abandonner. Il me doit encore une explication.

Ethan a les yeux grand ouvert. Il se trouve d'ailleurs derrière les gardes. Et aucun ne le voit se relever. Il m'adresse un sourire arrogant et chope un flingue avant de commencer à tuer.

Je reprends confiance et l'aide à descendre tout le monde. Quand le nombre diminue enfin, je laisse Ethan gérer les gardes, pendant que je cherche le moyen de libérer les mecs.

Les barreaux il n'y faut pas y compter. Ils sont trop épais. Et bien trop solides. Après la porte, elle a l'air bien trop fixé pour être retiré de ses gonds.

J'essaye tout de même en la secouant mais rien ne se passe. Ok, la porte on oublie.

Il doit bien avoir un mécanisme d'urgence pour cette foutu porte !

- Thomas ? T'as repéré quelque chose pour vous sortir de là ?

- Oui mais ce n'est pas sûr.

- Dis toujours !

- La salle de surveillance, au rez de chaussé. Les gardes en parlaient. Je n'ai pas réussie à capter toute la conversation mais je pense que cette salle contrôle tout dans ce bâtiment.

Je hoche la tête. Il est trop intelligent ce gamin. J'l'aime bien. Et cela me rappelle quelque chose, que j'ai fais et dont je ne le suis pas excuser à cause de mon caractère de merde et de ma fierté.

- Au faite Thomas, je me suis jamais excusée d'avoir voulu te tuer lors de l'échange.

Il ouvre grand les yeux. Comme les autres mecs dans la cellule. Ok, j'aurais peut être dû attendre un peu avant de m'excuser. Ce n'est ni le lieu, ni le moment.

Sans attendre mon reste, je remonte les escaliers au bout du couloir. Je fais tout pour passer inaperçu et trouver la salle de surveillance. Tout en évitant les caméras.

Ce qui s'avère extrêmement facile, évidement. J'ai l'habitude. Mes chevilles ? Non non ça va, pas trop gonflées.

Arrivée devant cette foutu salle, j'entre très vite. Même s'il y a quelqu'un c'est sans importance. La salle est très sombre, même si elle est éclairée par plusieurs écrans.

Le Coeur De Glace : Bad Girl (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant