Sur la ville de Derk, le soleil se levait à peine. Seule la lumière de l'aube perçait l'obscurité encore enveloppante de la nuit. Cependant, la vie était déjà là puisque les marchands préparaient leurs étalages pour le marché, les fêtards titubaient dans les rues étroites, tentant tant bien que mal de retrouver leur domicile et les gardes étaient relevés par une nouvelle garnison. Cependant, des gens étranges arpentaient les rues, sous des capes noires et frôlant les murs. Ces personnages se comptaient au nombre de deux, et se nommaient Léopold et Rydon.
Ayant réussi à passer à travers les accompagnants d'Adana qui s'étaient endormis, les deux amis partaient sortir leur amie de la prison. Son identité avait dû être découverte malgré son apparence, et devait sans aucun doute être pendue sur la place principale de la ville le jour-même. Ils devaient donc faire vite. Comme Rydon avait passé du temps dans cette ville, il avait repéré les endroits importants comme la place principale, les rues commerçantes, des auberges perdues dans les rues et la prison, au cas où un de ses camarades venait à se faire emprisonner. Dans le cas présent, cela servit.
Ils arrivèrent devant une grande bâtisse qui ressemblait plus à un château fort qu'à une habitation. Rydon s'arrêta et chuchota qu'ils étaient arrivés à la prison de Derk. Léopold regarda attentivement cette prison : l'endroit était lugubre, très sombre, et l'obscurité de la nuit n'arrangeait pas les choses. Ils passèrent devant les gardes gardant l'entrée et tournèrent dans une rue une fois arrivés à l'angle du bâtiment contournant la prison. Rydon s'arrêta, s'assura que personne ne les suivait puis s'accroupit.
« As-tu bien compris le plan ? Les objets et leur pouvoir ?
- Oui. La fiole contient une potion qui prend l'apparence d'une personne choisie pendant seulement quelques instants, la clé ouvre n'importe quelle porte, le papier, une fois déplié, ouvre un passage spatial dans un lieu préalablement choisi et le cheval se transforme en l'animal vivant.
- Très bien. Tu as aussi compris comment les utiliser ?
- Oui.
- Bien, alors, préparons-nous. »
Après les dernières explications de Rydon, les deux amis se mirent au travail. Pendant que son ami se passait des menottes préalablement achetées chez un marchand de fer, Léopold but la potion. Aussitôt, il prit l'apparence d'un garde. Rydon lui dit de chercher dans la besace un uniforme et de se changer. Une fois ceci fait, ils s'avancèrent vers la porte principale. Léopold trainait Rydon qui devait jouer le rôle du prisonnier. Quand ils s'avancèrent vers la porte, Léo dut expliquer que le prisonnier devait être changé de prison, car il devait mourir le matin-même sur la place de la ville. Un peu sceptiques, les gardes laissèrent quand même entrer les deux hommes. Ils avancèrent dans une cour centrale à l'air libre ; toutes les cellules étaient construites avec la porte vers la cour, ce qui faisait l'effet d'être dans un puits étant en bas.
« Cherchons-la, maintenant. »
Aussitôt, ils se mirent au travail : ils passèrent devant chaque cellule, en regardant à l'intérieur, espérant trouver le visage familier d'Adana. Ils passèrent une bonne heure à éplucher toutes les cellules, ne voyant à chaque fois que des têtes vides ou endurcies par l'ennui. Le soleil, quant-à-lui, pointait ses rayons dans la cour, annonçant l'heure tardive ; il fallait faire vite. A présent, ils couraient presque, regardant à bout de souffle toutes les ouvertures. Soudain, Léopold vit la tête d'un jeune homme. Il s'arrêta et cria le nom d'Adana dans la cellule. Aussitôt, les yeux s'ouvrirent et la tête se tourna : ils l'avaient enfin retrouvé ! Sans attendre plus longtemps, Rydon plaça la clé dans la serrure et la tourna : le cliquetis se fit entendre, signalant qu'Adana était libre. Celle-ci se jeta dans leur bras, pleurant presque tellement elle était heureuse. Ils prirent le chemin du retour quand un bruit strident se fit entendre dans toute la prison. Le trio se boucha les oreilles. Aussitôt, des gardes affluèrent de tous les cotés, les emprisonnant dans un couloir.
« Ca doit être un signal d'alarme ; les portes de la prison doivent sonner si un criminel sort sans autorisation ! Cria Adana. Que faisons-nous à présent ? »
Sans réfléchir, Léopold sortit un objet au hasard de sa besace. Il le jeta au sol. Un cheval apparut alors devant eux, sous ses yeux stupéfaits. Rydon dut le secouer pour qu'il le rejoigne sur le dos du cheval. Une fois dessus, le cheval s'élança dans le couloir et emprunta dans un miracle total l'escalier. Il continua jusqu'au rez-de-chaussée et guidé par Adana, se dirigea vers la porte principale. C'était la seule sortie, bien que des dizaines de gardes se fussent placés devant. Ils allaient d'ailleurs les dépasser quand un coup de feu se fit ressentir, précédant la chute du cheval. Il avait été touché. Le trio tomba sur le sol, roulant dans la poussière. Ils ne purent pas comprendre ce qui leur arrivait que déjà ils étaient encerclés par les gardes, pointes de lances vers leur visage. Un garde, sans doute le chef de la prison s'avança et s'accroupit à coté de Léopold.
« Au nom de la reine, je vous arrête et vous juge coupable de tentative d'évasion. Vous serez donc pendus avec votre camarade dans deux heures sur la place publique. »
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Bonjour bonjour !
Nouveau chapitre ! Mais combien de fois il va devoir mourir ce petit Léo ! Peut-être plus encore que vous vous l'imaginez...
C'est vrai qu'il y a un personnage qui es un peu oublié en ce moment, mais ne vous inquiétez pas, il va revenir très bientôt (je parle du minalsratch)...
Merci de lire mon histoire, et j'espère que vous l'aimez. Merci beaucoup !
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Le conte des héros
Fantasía"Un conte n'est pas fait pour endormir un enfant mais pour éveiller un homme." Léo, un jeune homme timide et lâche, se retrouve amnésique dans un monde merveilleux et inconnu. Il va vivre des aventures incroyables remplies de magies et va tenter de...