L'homme est mauvais, réellement mauvais qu'il pourrait mettre deux siamois en discorde. l'homme qui court le plus vite est un noir, parce que l'Afrique court à sa perte.
•Maitre Gimsj'suis dans ma voiture et j'dois aller voir ma mère pour lui annoncé la "nouvelle"... c'est pas une chose qu'on annonce par téléphone, j'en ai bien conscience.
avec Najib? Il essaie de dialoguer mais comment expliquer que j'me sens beaucoup trop coupable pour profiter du moment présent... j'me sens lâche, véritablement lâche! qu'est ce que j'me sens mal Seigneur...
j'Arrive au quartier et descend de la voiture... j'entre dans le bâtiment sans plus tarder et escalade les marches. Je frappe à la porte et attend qu'on m'ouvre : Mon grand père, Baba.
je souris et me réfugie dans ses bras... j'en avais besoin, terriblement...
-tu vas bien ma fille?
j'hoche la tête pour simple réponse même si les larmes qui menacent de couler disent le contraire...
ma mère est assise avec son frère, j'embrasse mon oncle et ma mère. quand Baba revient s'asseoir je m'assois à côté de lui. il passe un bras sur mes epaules, et m'attire vers lui.
maman: Alors? qu'est ce que tu voulais me dire au téléphone ?
Baba: yek* ton bébé ça va?la seule réponse qu'ils ont pu avoir est un torrent de larmes... Maman a vite compris... elle s'est précipitée vers moi, et à mis ma tête sur ses cuisses... je me suis allongée comme un enfant pendant qu'elle me caressait les cheveux...
Baba: Allah isahel benthi*.
Mon oncle: Faut patienter... C'est sûrement un bien. t'auras la chance d'avoir d'autre enfant, t'inquiète pas.ma mère ne parlait pas...
mais moi non plus. je me revois à l'échographie, je me revois dans les rayons bébés passant toute souriante comme une mongolle, je me revois caresser mon ventre rond, je me revois manger ma pomme comme si c'était une douceur galactique... je me revois simplement enceinte... Mon coeur saigne bordel de merde! la douleur, cette chienne, m'a poignardé au couteau tranchant.
lassée de ce silence, je me lève et me dirige vers la cuisine à la quête d'une gourmandise... des twix. pff pourquoi pas... je m'assois sur la table comme si j'avais 15 ans et regarde un point invisible, le regard éperdument vide.
j'vois vraiment pas pourquoi j'existe... tout ce que je fais, tout ce que je touche, est ou se transforme en de la grosse merde. la poisse me colle au cul. la malchance est accroché à mon dos, et la douleur me tient par la main. et moi, tel une sombre conne, je leur obéis sans la moindre objection.
un coup d'œil à ma vie, et je ne voie pas en quoi j'dois en être fière.
cette vie me soule, ça c'est certain... y'a t-il un moyen de mettre tout ça en pause !? de mettre ma vie en stand-by...
mon gâteau fini, je les rejoins dans le salon. ma mère Parle avec son père et son frère, elle est à l'aire un peu dans le cosmos.
Au bout d'un temps, j'ai eu besoin de sortir et prendre l'air, et c'est ce que j'ai fais. j'ai seulement pris mon téléphone et mes écouteurs et j'suis descendue les marches lentement. Lorsque j'arrive dans le hall, les quelques glandeur qu'il y avait, ce sont tous tus, comme d'habitude.
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Une battante battue
General Fiction||«une battante battue». Dans cette société, beaucoup sont mal menés sous leur propre toit. Ils sourient au monde sans que personne ne puisse se douter de quoi que ce soit, même leur famille ne remarque rien... Ils deviennent comédiens dès lors qu'...