#26

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Tu es la pluie, je suis le déluge.
•Victor Hugo

Je me réveille tout doucement. ma tête est posée sur son pectoral nu.
je sens des caresse sur mon crâne. je lève la tête et il me sourit, il me tire vers lui et m'embrasse. un baiser que je rend bien évidemment.

- Bien dodo?
- comme jamais.

je prend le drap avec moi et m'enveloppe. je prend ma douche et preare le petit déj pendant qu'il se lave.

On s'assoit l'un en face de l'autre, et on mange tout en se regardant.

- Mélanie?
-Najib.
- Épouse moi.

Je souris... sa demande ressemble plus comme un ordre qu'autre chose. mais ce soir j'ai eu la réponse: Il faut que je termine ma vie avec lui... Nos trois ans de mariage qui ressemblent plutôt à un véritable fiasco n'est qu'une erreur... 

- C'est un ordre ça.
- un peu oue.
- faut que je réponde maintenant.
- j'en ai eu la certitude cette nuit. à toi de voir.
- j'ai aussi la réponse.
- donc?
- donc c'est oui

il pose sa tasse de café et se lève pour venir vers moi. il me tient la main et l'invité a me lever.

il pose ses mains sur mes hanches et j'enroule sa nuque de mes bras.

- Tu m'pardonnes?
- non. juste j'oublie pas.
- Tu m'refais confiance?
- *sourire* oui.

Il amène ses levres aux miennes. Le desir enflamma nos corps. De là, il continua cette nuit.

//

mon téléphone sonne. je l'ignore mais rien à faire.
Je met ma tête sous mon oreiller.

il résonne et je répond sans regarder qui m'appelle.

- Quoi!
- Ta mère s'est réveillée.
- QUOI?
- Ta mère s'est réveillée!
- Jure wAllah Samira!!

elle rit et me dit qu'elle est déjà sur place.

je saute de mon cliclac et met seulement un gros gilet, jnenfile des bottes prend mes clefs et mon téléphone et court vers ma voiture.

je réalise toujours pas la nouvelle.

J'arrive sur le parking des urgences et montent les marches de 4 en 4 vers la chambre de ma mère.

j'ouvre la porte en m'attendant à la voir allongée sans vie, mais c'est bien tout le contraire, elle sourit certes fatiguée mais elle vit.

je m'arrête et la regarde sans trop savoir quoi faire.
Wissam est assise sur son feuteil roulant: bras et jambes cassés l'oblige.

Maman tapote la place près d'elle. Leila se retire pour me laisser la place.

je part m'asseoir près d'elle et la prend aussitôt dans mes bras.

- Doucement Mélanie tu me fais mal.

je m'écarte et lui embrasse les joues.

Une battante battue Où les histoires vivent. Découvrez maintenant