Célébrité 🎀 (Larry Stylinson) ✔️

4.

Louis écoute de la musique, ses écouteurs roses aux oreilles. Il chante seul dans sa chambre. Allongé sur le lit, balançant ses pieds en l'air.

Lorsque sa mère entre dans la chambre, elle sourit, le trouvant adorable. Son fils est magnifique à ses yeux. Et tellement mignon.

Louis est encore un peu le fils à maman mais il aime ça. Peu importe ce que les gens pensent. D'habitude, les personnes de son âge ont un studio ou vivent en colocation. Mais comme lui a très peu d'amis et de personnes qu'ils l'acceptent ; il reste encore chez sa mère. Sulivan lui a déjà proposé une fois d'habiter avec lui mais Louis a directement refusé. Ce serait vraiment gênant à ses yeux...

Sa mère s'approche doucement de lui et lui fait un signe pour qu'il puisse l'entendre. Louis retire ses écouteurs en la voyant.

- Bonjour maman, il sourit tendrement et s'assoit correctement.
- Alors, comment s'est passée ta journée, chéri ?
- Oh... Louis fait une petite moue et regarde ses jambes, mal à l'aise. Je n'ai pas été à tous mes cours. Je me suis fait insulter et puis on... On m'a touché les fesses ! Je suis rentré à la maison, alors.
- Oh Louis... Sa mère le regarde tristement, déçue pour lui. Tu ne mérites pas ça. Ils sont juste jaloux de toi mon chéri. On va trouver un moyen pour que tu puisses continuer tes cours autrement, d'accord ?
- Oui, merci maman de m'aider, il sourit à nouveau tendrement en regardant sa mère.

Sa mère et Harry Styles sont les personnes les plus importantes dans sa vie. Ils l'aident tous les deux, et ne le jugent pas.

- Maman... Je peux te demander quelque chose ? Louis se pince les lèvres et pose ses mains sur ses cuisses. C'est quelque chose d'important pour moi. Très.
- Je t'écoute, qu'est-ce que c'est ?
- Et bien, tu sais... Harry n'est jamais venu près de chez nous alors je n'ai jamais pu avoir la chance de le rencontrer. Et il se peut qu'il vienne en France pendant un séjour de dix jours. Tu aimerais me laisser y aller et me prêter un peu d'argent si je n'ai pas assez ?

Louis regarde sa mère, avec une source d'espoir en lui. C'est la seule qui peut l'aider.

- En France ? Louis, ça m'inquiète un peu si je te laisse y aller seul... Tu peux te faire agresser.
- Mais j'ai 19 ans, je vais faire attention.
- Mais tu sais que pour toi, c'est plus compliqué...

C'est vrai. Depuis que Louis s'habille en jupe, il s'est déjà fait plusieurs fois agresser en se promenant en ville. Ça inquiète sa mère.

- Maman, je vais y arriver. Je ne suis pas un bébé.
- Tu ne peux pas emmener quelqu'un avec toi ? Pour être sûr ?
- Je veux vivre cette expérience seul, maman. Rencontrer Harry. Juste lui et moi.
- Écoute, il va falloir que j'y réfléchisse...
- Ne réfléchis pas trop longtemps. C'est dans deux semaines !
- D'accord. Je te donnerai la réponse au plus vite.

Louis hoche vivement la tête. Il espère de tout son cœur que sa mère dise oui, et qu'elle lui donne un peu d'argents. Il saura se débrouiller, il le sait.

Louis finit par se lever, il veut absolument que sa mère dise oui. Il va alors faire le gentil garçon cette semaine, même s'il en est toujours un, il le fera encore plus. Pour faire plaisir à sa mère et peut-être la faire dire oui.

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Louis est en train de ranger ses affaires dans son armoire. Sulivan, son ami, regarde les robes qu'il possède, un sourire aux lèvres.

Ils passent leur après-midi ensemble en ce samedi.

- Je ne t'ai jamais vu avec cette robe là, dit son ami en lui faisant voir une robe de couleur noire, simple.
- Je l'ai mise pour l'enterrement de mon grand-père... Louis baisse les yeux et Sulivan se pince les lèvres.
- Excuse-moi, Louis...
- Ce n'est rien. Range-la, s'il te plaît.

Louis se redresse et Sulivan ne manque pas une miette lorsqu'il le fait. Voyant les belles fesses de son ami, lorsqu'il l'a fait, sa jupe s'est un peu soulevée et Sulivan a pu apercevoir de la dentelle. Ce qui lui donne une certaine satisfaction.

Louis mets des petites culottes en dentelles. Il aime beaucoup ça.

Le chatain regarde son ami et fait un sourire, n'ayant pas remarqué que son ami l'admirait plus que ça (heureusement pour lui).

- Mets ça dans ma valise, s'il te plaît.
- Pourquoi tu prépares déjà ta valise alors que ta mère n'a pas encore donné sa réponse ?
- Je sais qu'elle va accepter. Je le sens...
- Tu veux vraiment y aller seul ? Tu ne veux pas que je vienne avec toi ?
- Je veux y aller seul, Sulivan.

Louis a déjà imaginé une centaine de fois sa rencontre avec Harry Styles. Et il veut que cela se passe comme il le souhaite, pas avec quelqu'un dans les pattes.

- Tu reviens quand en cours ? Demande son ami, après s'être assis sur le lit.
- Je ne reviendrais pas. Je vais faire des cours autrement, annonce Louis en fermant sa valise. Je serai mieux ainsi.
- Oh... Sulivan semble déçu. Mais on se verra toujours, pas vrai ? Tu ne vas pas m'oublier ?
- Je t'oublierai pas Sulivan. Ne t'inquiète pas ! Louis lui fait un sourire rassurant et passe sa main dans sa frange.
- C'est rassurant.
- Pourquoi ne me juges-tu pas comme les autres, toi ? Louis le regarde et se pince les lèvres.
- Parce que je ne suis pas un mouton qui suit ce que les autres font. Je sais voir au-delà des préjugés.
- Tu es génial, Suli, Louis s'assoit à ses côtés. Parfois, je me demande si je vais intéresser d'autres personnes que ma mère et toi... Je suis tellement différent, et personne n'aime mes différences, Louis soupire tristement.
- Ils se trompent. Je suis presque sûr que d'autres personnes sont intelligentes et t'aimeraient.
- C'est gentil... Louis sourit timidement. Je l'espère. Tu penses que Harry m'aimerait ?
- Sans aucun doute !

Louis sourit bêtement. Harry l'aimerait, tel qu'il est.

- Tu dis ça pour me faire plaisir ?
- Non, pas du tout. Pour moi, c'est la vérité.
- Merci ! Louis rougit, et lâche un soupir. Je t'enverrai des messages si tu veux pour te prévenir.
- Je veux tout savoir ! Alors, oui. Envoie-moi des messages.
- Je le ferai.

Sulivan aime beaucoup Louis, et est un peu jaloux de l'attention qu'il porte à Harry. Mais il sait que Louis ne sera jamais une des conquêtes de Harry Styles, c'est une star mondiale.

Lui, Louis, y croit dur comme fer.