Chapitre 7

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Point De Vue Alaya

En arrivant à la hauteur des escaliers du grand hall, je détaillait la grande salle avec appréhensions. Tout n'était que luxure et abondance frivole. La grande table du buffet n'était rien à côté des myriade de joaillerie, d'étoffe en tout genre,de toute taille et de toute forme que brandissaient les femmes de la haute société. Elles arpentaient la grande salle en petit groupe avec à leurs bras des hommes au torse bombé signifiant leur égo surdimensionné. D'autres étaient accosté au grandes colonnes de marbre, sirotant leur coupe de vin. Et lorsque je franchis la première marche avec précaution, le voile sonore de la grande salle se mua en un silence profond. L'entière totalité des regards dirigés sur ma personne. Faisant mine d'ignorer ces regards indiscret, je poursuivis ma descente vers la fausse au Lion. Et une main vint m'accueillir au seuil de l'escalier.

Sans un mot, sans un bruit, je suivie le propriétaire de cette main, n'étant autre que Le Comte. Son regard détaillant l'orchestre, il acquiesça légèrement de la tête au chef d'orchestre et une symphonie douce mais bien trop récurrente à mes intentions débuta. La main droite du Comte s'entremêlant à ma main gauche, tandis que son autre main avait pris possession de ma taille. Je sentais son regard au couleur de poussière d'argent, me scruter avec autant de désinvolture que pouvait manifester un homme envers une femme.

Point de vue Du Comte.

Lorsqu'elle avait franchis le seuil des escaliers la foule s'était tut. Les  bavardages futiles et les commérages n'étaient plus que des nuées de regards ébahis.
Je l'avais cueillit dès lors de sa dernière foulée sur la dernière marche de l'escalier. La saisissant par la taille je l'entraînai au centre de la grande salle pour débuter la première danse.D'abord hésitante, elle s'engagea sur mes pas mais son regard demeurait évasif.Ne supportons point d'être ainsi ignorer par ma propre femme, je lui intima de relever son regard vers le mien .Malgré mon ordre, elle gardait le regard vers la foule d'invité.Ne supportons pas cette effronterie non voilée, je lui enserra la taille plus fermement de sorte que son buste soit collé au mien, ses yeux se dirigèrent aussitôt vers les miens.

_Je ne supporte pas que l'on m'ignore, Lass. Lui fis-je remarquer avec mépris.

Sa seule réponse fut un silence profond.Son regard  ancré dans le mien, je décelais un peu de rougeur sur les joues de cette jeune enfant qui se laissait guider par mes pas.Elle me semblait bien prude, mais une certaine ténacité s'ajoutait également à cette enfant.Constatant qu'elle ne me quittait plus du regard, je décidais de lui adresser la parole.

_Vous êtes vous finalement prise de fascination, pour votre époux? Dis-je amusé.

_Quel déduction Monseigneur, vous avez touchez un point sensible.Déclara-t-elle, pendant que nous tournoyant aisément sur le son de la musique.

_Tudieu, serait-ce la une déclaration, Lass?

_Eh bien Monseigneur, oui, je vous déclare honnêtement, que votre arrogance n'à d'égale que le nombre des langues de vipères ici présentes dans cette salle.

_Je vois que vous ne savez toujours pas tenir votre langue, Lass. Déclarais-je agacé par tant d'impertinence.

_Vous, non plus. Finit -elle par formuler lorsque la musique s'estompa.

Voyez vous donc cela.Cette petite intrigante ose me répondre...Eh bien poursuivez Lass, poursuivez dans cette voie et vous regretterez d'être devenue, La Comtesse Black.Et dès que la foule eut finit d'applaudir, j'entraînai cette enfant loin de l'assemblée des requins mondain, souhaitant ne pas être happé par l'un de ses opportunistes.Mais  l'espérance fut veine...

_Eh bien, eh bien, Aleksender , pourquoi te presse tu autant, laisse donc ta  jeune femme reprendre son souffle...

En face de moi se tenait le Vicomte Desmond , un ami cher , avec qui j'avais vécu multiple péripétie. Cela me donnait l'occasion de lui présenter l'enfant gâtée dont j'avais hérité pour femme.

PDV Alaya.

Non, je ne le supportais plus!A peine avais-je eu le temps de reposer mes chevilles torturer par cette valse, quelque peu tumultueuse à mon goût, que le Comte m'entraînait dans ses pas au travers de la foule de Lions affamés par l'appât du gain.Même si je redoutais sa colère, car je lui avais clairement fait savoir que son arrogance m'horripilait, je ne pouvais plus supporter les escarpins qui m'étaient chaussés au pieds.De plus le corset semblait se resserrer sur ma poitrine et l'atmosphère me devenait insurmontable. Mais grâce à dieu, Le Comte fut interrompu dans sa course folle, par un homme éblouissant.Je n'avais certes pas assimiler les premiers mots prononcer par ce très bel homme , mais en observant le regard du Comte , je comprenais que cet homme était un ami.Je pus entendre le Comte me présenter à cet homme qui se nommait  Desmond.Plus précisément le Vicomte Desmond.

_MiLady , C'est un honneur pour moi, de faire votre connaissance.Me concéda-t-il d'un ton bien trop mielleux, en me faisant un baise main révérencieux.

_Je vous en prie Vicomte, c'est un honneur partagé. Déclarais-je, toutefois méfiante par autant de servilité.

Lucifer 🔱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant