Chapitre 17

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PDV Alaya

Seigneur la ferveur avec laquelle le Comte me prodiguait tout ces baisers, me rendait tout bonnement vulnérable. Je tentais malgré moi de résister à cet assaut qui me faisait perdre la raison. Ces cheveux si doux au touché et ses lèvres si chaudes et humides. Par pitié seigneur, venez à mon secours!

Comme si ma prière avait-été entendue, la porte s'ouvrit soudainement sur la voix d'Henri, provoquant l'arrêt immédiat des assauts tumultueux du Comte. Je remerciais le Seigneur d'avoir entendu ma dernière supplique en observant les iris meurtriers du Comte vis à vis de son secrétaire.

_Monsieur Le Comte, le-.... Se coupa Henri, en observant la scène d'un air contrit pour s'excuser de son intrusion.

Et ce fut à ce moment précis que je me décida à prendre fuite.

_Ah, vous voilà bien à point Henri, il me tardait de prendre le dîner. Mentis-je d'une voix assez forte à l'intention Du Comte. Qui visiblement se contenait d'injurier le pauvre Henri.

Je me retirais de l'étreinte du Comte en lissant les plis de ma robe et remarquais avec stupeur qu'un des lacets de mon bustier était défait. Juste ciel! Cela ne suffisait pas d'être surpris par le secrétaire du Comte, il fallait donc, en plus de cela, que mon dos soit à demi découvert! Que me faudrait-il encore subir?

_Nous irons prendre le dîner plus tard Henri. Et préviens tous les domestiques que personne ne vienne dans le salon , Me suis-je bien fait comprendre Henri? Trancha la voix du Comte en faisant raisonner sa voix dans toute la pièce.

Je suppliais du regard Henri qui par véhémence tenta d'émettre une objection mais Le Comte rétorqua dans une fureur qui me paressait terriblement troublante.

_Par tous les diables Hors de ma vue! Jura-t-il, lorsque la porte se referma d'elle même en un claquement sourd.

Cette vision m'horrifia en me rappelant les paroles du Comte "J'aurais laissé ces trois hommes vous violer et n'en aurai eu aucune entaches"...Comment savait-il qu'il y en avait trois? Et par dessus tout pourquoi insinuait-il qu'il m'avait sauvé? Il n'y avait personne d'autre à part...

Je me figeais en ressentant un frisson violent me parcourir le corps... je divaguais, ce n'était tout bonnement pas plausible. Et pourtant le fait d'admettre qu'une créature aux allures de dragon m'avait sauvé était aussi peu plausible que le fait...

_Lass... Me murmurait un souffle chaud me caressant la nuque.

Je sautais de peur en trébuchant maladroitement sur ma robe. Les bras du Comte m'étreignirent, m'obligeant à lui faire face. Je restais muette mêlée entre la peur et la sensation troublante d'une fascination sans borne. Son bras se fit plus dur et je gardais la bouche entre-ouverte.

_Avez vous peur de moi, Lass? Me questionna cet homme si mystérieux.

Ses yeux pénétrants me laissaient sans voix. J'observais son souffle si vif et presque instable. Sa mâchoire esquissait une légère pointe d'agacement mais ses iris me démontraient avec mon plus grand étonnement, du désir, un désir qui me rendait honteusement toute chose. Une question me vint à l'esprit, qui était cet homme?

_Lass, répondez moi... est-ce que je vous effraye? Poursuivit-il.

J'essayais à grand peine de ne pas lui jeter toutes mes questions au visage. Craignant qu'il ne poursuive ce qu'il avait entamé. Et cela surtout, parce que je savais pertinemment que je ne pouvais lui résister. Dans un effort surhumain je lui répondis avec nervosité...

Lucifer 🔱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant