Chapitre 48

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La vidéo d'illustration est a mettre en marche dès le debut du chapitre. 

(Sauf si vous en avez pas envie)

Merci et bonne lecture.


PDV Alaya

_M'accorderiez vous cette danse?

Le Comte me tendit une main et mes joues prirent feu. Il avait changé de costume et portait un smoking couleur bleu marine. Ses iris d'Or me déshabillait méticuleusement alors que je prenais peine à ne pas m'enfuir en courant face à ce regard brûlant. Des notes douce et mélodieuse envahirent l'immense salle et j'acceptais l'invitation de mon hôte.

Il me ramena délicatement contre lui, sa main droite prenant ma main gauche et son autre main sur ma taille il me fit valser lascivement ses yeux arrimés au miens. Il m'emportait dans un autre monde. J'en restais sans voix et sentais mon cœur battre plus fort. 

_Vous êtes splendide. Déclara-t'il d'une voix profonde qui me fit chavirer.

_Merci. Miaulais-je maladroitement étourdis par autant de charisme et de beauté virile.

Il esquissa un rictus et je baissais les yeux. Je sentais des frissons dévastateur me parcourir le corps alors que mon souffle se faisait rare. Je pouvais même entendre mon cœur battre si fort que je déplorais mon self contrôle. Soudain, je sentais ma poitrine frôler le torse de mon cavalier et  entendais au coin de mon oreille une voix puissante me murmurer .

_Ne baissez pas les yeux devant moi.

Je fondais littéralement devant autant d'assurance. Sa main gauche délaissa ma main droite et il cala son pouce et son index sous mon menton. Relevant mon visage vers le sien, je resserrais l'étreinte de ma main gauche sur son épaule. Ses lèvres manquaient de frôler les miennes. J'en restais pantoise, les lèvres entre-ouvertes. Pourquoi n'avais-je aucune envie de me battre contre son emprise? Même  d'un bras sur ma taille il continuait de nous faire valser. Tel une proie je faiblissais devant mon prédateur. Nous restâmes ainsi à nous admirer l'un l'autre sans aucun mot. Sa main relâcha mon menton et dériva sur mes  boucles brunes. Il les écarta lentement de mes épaules et me susurra.

_Mon cadeau vous plaît? 

J'hochais de la tête incapable d'émettre un seul son. Il eut un rire qui me chamboula scandaleusement. J'avais la dangereuse impression de tomber amoureuse de cet homme. 

_Pourquoi riez vous? Osais-je demander pour me donner contenance.

Il stoppa son rire et se pencha un peu plus alors que nous tournions jusqu'à l'ivresse sur les notes du piano.

_Parce que vous ressemblez à un petit agneau. Apeurée.  Et que cela vous rend  encore plus désirable. Affirma-t'il d'un ton confiant et presque prédateur.

Que devais-je répondre à cela? Les mots me manquaient. Moi qui d'ordinaire me vantait d'être impitoyable envers les hommes, je ne trouvais rien à redire.

_Est-ce que je vous intimide? Demanda-t'il d'un air clairement amusé.

Inutile de dire le contraire cela le ferait rire de plus belle. Je me contentais de suivre les pas sans ajouter de réponse avant que je ne le voie rire de nouveau. Cet homme  aimait rire à mes dépends!

Lucifer 🔱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant