Chapitre 11

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PDV Comte Black 

J'étreignais cette enfant au creux de mes bras, la déposant sur mes genoux sans en comprendre le moindre sens.Je la sentais se loger au creux de mes bras sentant ce parfum au goût de pêche et de miel , m'emplir  les poumons.Si je poursuivais sur ce chemin cette enfant ne pourra jamais repartir d'ici.Face à autant de douceur , je restais impuissant. Ne pouvant plus m'en départir, je la prenais avec précaution au creux de mes bras et m'allongeais  dans ce lit qui était le mien, mais dans lequel je ne m'étais jamais assoupis.Je laissais s'écouler les minutes et ne remarquais  pas que le sommeil venait pour la première fois m'envahir.

Le jour suivant.

Quelle heure pouvait-il être avec un tel soleil? J'ouvrais petit a petit mes yeux et remarquai que  cette enfant n'avait pas changé de place, la tête reposé sur mon torse recroquevillé au creux de mon torse, je détaillait sa respiration régulière, sa poitrine  se soulevant, s'abaissant régulièrement ,un sourire  indescriptible sur ses lèvres bien trop innocente pour un être comme moi.Qu'avais-je donc dans la tête lorsque j'ai demandé à son Père de me la donner pour femme? Je me redressai délicatement veillant à ne pas  la réveiller et  fut interrompu par  Esteban. Celui-ci s'était introduit dans la chambre et ne m'avait à priori pas remarquer.J'observais ses moindres faits et gestes  à l'affût d'un moindre faut mouvement  mais il se redressa et me salua avant de se retirer. Il m'avait donc remarquer. Je sentais  la petite masse qui reposait sur mon torse  se tortiller avant que celle ci n'ouvre les yeux.Ses jolies petites lèvres à quelques centimètres des miennes. Ses lèvres s'entre-ouvrirent et je pouvais lire de la gêne au travers de ses yeux  aussi  profond et abyssale qu'un Lac sans fond.Le rouge  s'éparpillait au fur et  à mesure sur son visage et je ne pouvais me retenir de rire ouvertement.Cette petite humaine avait beau être tenace, elle était aussi transparente qu'une coupe de Crystal.

_Que faites vous ici!? S'efforça-t-elle de prononcer tandis que je perdais le contrôle avec mon fou rire, qui me surprenait moi-même.

_Il me semble que ces appartements sont autant les miens que les vôtres Lass. Fis-je en cessant de rire.

Elle s'empourpra de plus belle ce qui provoquait enm moi une envie incessante de la taquiner un peu plus.Après tout, cela était de bonne guerre, elle ne m'avait pas écouté et s'était promener seule  dans les plaines à des heures déconseiller pour une jeune Demoiselle.A mon grand étonnement ,elle ne répondit rien.Elle se mettait debout et s'éloignait, tentant tant bien que mal de cacher son malaise devant moi.Je me levais à mon tour et lui disais d'un ton sévère...

_Vous n'avez plus le droit de sortir de ce Manoir, Haïssez moi autant que vous le voulez Lass, mais je ne permettrai pas que quelque chose vous arrive...cela nuirait à mon image. Ajoutais-je sans en penser un mot.

Et comme attendu, son expression gêner et timide de jeune vierge effarouché se mua en une colère noir.Depuis peu c'était devenu mon passe-temps favoris.La voir s'énerver. Elle  se mit face à moi, dans sa robe de chambre blanche et me pestiféra...

_Je ne suis pas une poupée de porcelaine , que vous pouvez gardez dans une armoire et la sortir quand bon v-...Mmmh!

Je venais de l'embrasser sans  aucune délicatesse faisant en sorte qu'elle ne puisse plus tenir sur ses jambes et la relâchais en lui souriant de ma plus belle humeur.Me dirigeant vers la porte je lui jetais un regard sadique en m'exprimant clairement dans une langue étrangère.

_You are mine, Young Lady, You should remember that.

Et je m'en allais à mes affaires d'homme de la haute société .Sans comprendre pourquoi, je me sentais merveilleusement bien et reposez.

A suivre ...

Lucifer 🔱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant