Chapitre 12 : Découverte

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Je me réveillais le lendemain de bonne humeur, revigorée et sereine après mon escapade nocturne. Il fallait que je remercie à nouveau Kellan.

Encore à demi avachie dans mon lit je sentis un bon parfum de pâtisserie s'échapper de la cuisine, j'affinai mon odorat et je reconnus la merveilleuse et délicieuse odeur des crêpes.

Je me levai rapidement seulement guidée par ma gourmandise et j'arrivais le pas joyeux devant un Kellan cuisinier. Il n'y a rien de plus beau qu'un homme qui cuisine pour vous le matin.
Il me sourit en voyant le regard rempli d'envie que je posai sur la montagne de crêpes posée sur une assiette. Je lui jetai un regard implorant.

- Tu as mon autorisation pour les goûter, m'annonça-t'il d'une voix cérémonieuse.

Aussitôt je me jetai dessus et avec un bout de crêpes encore entre les lèvres  je lui fit un câlin de remerciement.

- Tu es le meilleur ami du monde.

- Parce que je viens de faire des crêpes ? Sache que c'était aussi égoïste mon ange, je les ai faites par ce que j'en avais envie.

- Non, pas parce que tu les as faites mais parce que tu les partages.

J'étais entrain de m'habiller, le ventre agréablement rempli, quand j'entendis quelqu'un frapper à la porte. Je me dépêchai d'enfiler un jean avant de filer vers elle. J'avais encore mes chaussures à la main.
Kellan venait juste d'ouvrir, Loan se trouvait devant lui.

- Je suis là, criai-je en les apercevant, j'arrive !

Kellan se retourna et se dirigea vers moi, en me passant à côté il me murmura :

- Tâche de ne pas rentrer trop tard, j'ai quelque chose de prévu pour ce soir.

Je le regardais avec incompréhension.

- Il va t'inviter à sortir.

J'acquiesçais, surprise et me dirigeai vers la porte. Loan m'attendait, nonchalant, juste devant.

- Salut Loan.

Il m'adressa un petit sourire et me répondit :

- Salut, je me demandais si tu étais libre aujourd'hui, j'aimerais te montrer quelque chose.

Je réfléchis quelques secondes, c'était une bonne idée, j'en profiterais pour lui dire qu'il ne se passerait rien entre nous, je n'étais pas prête, pas encore. Peut-être même jamais.

- Avec plaisir, je prends une veste et j'arrive.

Il dirigea son regard vers mes mains qui tenaient encore mes chaussures. J'ajoutai précipitamment :

- Et j'enfile mes chaussures évidemment.

Une fois préparée je le rejoignis et nous prîmes le même chemin que le jour précédent. Nous montâmes dans sa voiture et après quelques minutes de route il bifurqua dans un petit chemin qui menait dans la forêt.
Curieuse, je lui demandai :

- Où m'emmènes-tu ? Parce que sache qu'amener une jeune femme dans une forêt sans l'avoir prévenue ça la joue un peu tueur en série. Rassure-moi, tu ne comptes pas me dépecer dans les bois n'est-ce pas ?

Il me regarda abasourdi avant de partir d'un rire sonore.

- Je t'assure que ce ne sont pas mes intentions. Je vais te montrer le repère de la meute des Ombres.

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