Note | Jaebum

2.4

« Je ne rentrerai pas chez mes parents pour les vacances. Sortis je calmement.
- Pourquoi ? Me demanda alors Inès.
- J'ai besoin de m'écarter un peu de certains souvenirs pour le moment. Aller chez eux ne ferait qu'empirer les choses. »

Jaebum nous attendait patiemment devant la porte des escaliers.
Inès et moi venions tout juste de sortir de notre chambre, valises à la main.

« Où est ce que tu comptes aller alors ? Reprit elle.
- Je connais quelqu'un qui m'acceptera sans aucun doute.
- Qui donc ?
- Dis ! Je commençais à rire. C'est que tu refais ta curieuse.
- Non... De quoi parles tu ?! Inès se racla la gorge si fort que notre voisine de chambre aurait certainement pu l'entendre. Je veux juste être sûre que tu ais un endroit où dormir. »

Je la regardais, le sourire aux lèvres, qui commençais à accélérer le pas. Elle avait le don pour me redonner un semblant de joie dans les moments les plus compliqués. Il y avait une chose que j'aimais particulièrement chez elle, en plus de sa grande faculté à comprendre si l'on se porte bien ou non ou encore son habituel sourire qu'elle gardait toujours soigneusement au coin de ses lèvres rosées, Inès savait toujours remonter le moral des autres. Être toujours apte à rendre n'importe qui heureux à n'importe quel moment était inné chez elle.
Cependant,  celle ci pouvait très bien être optimiste pour ses proches en revanche elle ne l'était pas du tout pour elle et sa vie qu'elle traitait de "misérable". De quoi grogner encore plus si je me remémorais une nouvelle fois toutes les choses merveilleuses qu'elle avait pu faire durant ces années.

« Hé ! Cria t-elle tout d'un coup. Ça traine là ! »

Je me rendis compte qu'Inès était déjà devant la porte alors que je me trouvais encore à l'autre bout du couloir.

Arrivée, alors que je voulus saisir la poignée, mon amie m'en empêcha en mettant d'un geste vif ses mains sur ma bouche.
Elle me fit alors un petit mouvement de la tête.
Des voix retentissaient derrière.

« Jaebum... Mon ange. Tu viendras chez moi durant ces vacances-ci n'est ce pas ? Venait de sortir une voix féminine et arrogante.
- Plus maintenant. Ce temps là est révolu depuis bien longtemps Sarah.»