Note | Jaebum

3.0

« À quoi est ce que tu penses ? Me demanda Jaebum. »

Cela faisait un bon quart d'heure que nous avions commencer notre marche jusqu'à chez lui.
À mainte reprise, j'avais répliqué ne pas vouloir passer mes vacances en sa compagnie mais il avait tout de même su me convaincre.
J'étais si faible.

« Je me disais que j'avais été bête d'accepter de rester avec toi. Répondis je en affichant une mine boudeuse.
- Maintenant c'est fait, alors ne repense plus à tes décisions passées et vis juste comme tu dois vivre. »

Je regardais son sourire, plutôt charmeur, qui s'était dessiné sur ses lèvres après avoir sorti cette phrase.

« Tu te fous de moi ou bien tu te reconvertis en philosophe ?
- Un peu des deux. »

Je lâchai un petit soupire puis levai les yeux au ciel.

Il faisait si froid que je pouvais à peine sentir le bout de mes doigts. J'aurai vraiment aimé avoir, à cet instant ci, quelque chose qui puisse me les réchauffer.
Alors, prise d'un élan surhumain, je glissai ma main droite dans la poche de manteau de Jaebum.

Sur le coup, il ne compris pas vraiment mon geste et puis je sentis ensuite que sa main s'entremêla à la mienne.

A présent, je me sentais mieux. Beaucoup mieux.

« C'est juste parce que j'ai froid ! Sortis-je avant qu'il puisse me dire quoi que ce soit. »

Il me regardait.
Je faisais comme si de rien était tout en fixant mes pieds.
Puis on finit le trajet comme ça.

J'étais bien contente que l'on soit arrivé.

Jaebum semblait vivre dans un belle et chaleureuse petite maison de famille.

« Il n'y a personne chez toi ? Lui demandai-je alors en voyant, par les fenêtres, qu'aucune lumière n'étaient allumées.
- Pourquoi ? Ça t'arrangerais ? Il afficha un sourire narquois. »

Décidément... Il ne changera jamais.

« Non, il n'y a personne. Me répondit il pour de bon. Ma famille n'est pas là durant les vacances. Il semblait me dire cela sur un ton plutôt heureux. »

Jaebum tourna ses clés deux fois dans la serrure avant qu'un déclic se fasse entendre.
Mais au moment ou il voulut m'inviter à rentrer une voix retentit derrière nous.

« À ce que je vois, t'as une nouvelle cible. »