Helloo à tous, avant de vous laisser ce chapitre (oui, je me sers de mon profil Wattpad pour faire avancer ma carrière professionnelle, c'est immoral) j'aurais un petit service à vous demander. J'écris des articles pour la presse écrite (je ne sais pas si j'ai le droit de vous donner le nom de mon média ici) et je recherche des personnes ayant 20 ans (ou 19 et demi, ou 21 depuis très peu de temps) dont je puisse faire le portrait. L'idéal serait une personne qui se serait inscrite sur Wattpad pendant le confinement / qui se serait découvert une passion pour la lecture pendant le confinement / une passion pour l'écriture, etc. Bref, n'hésitez pas à faire tourner et à me contacter en Mp si vous vous reconnaissez dans ce profil ! Sur ce, bonne lecture ;)
C'est à l'instant où un ballon de basket heurte mon crâne que je comprends qu'il faut courir.
Un grand coup de sifflet me détruit les tympans, et une voix masculine s'égosille :
« On se bouge, Potin ! »
Réprimant mon envie de quitter le terrain – et au passage, de faire bouffer le ballon à mon professeur –, je trottine maladroitement en direction du panier.
Je hais le sport.
Une blonde de Terminale ES dribble dans ma direction. Prise d'un élan de courage, je dresse mon mètre soixante-dix-huit de maladresse devant elle. La blonde se hisse sur la pointe des pieds et lance le ballon à sa copine.
D'accord.
« Une défense efficace, Potin ! On n'est pas là pour faire de la figuration ! »
Je me détourne pour pousser un soupir agacé. Cette précaution n'est pas nécessaire, puisque Monsieur Viannet est captivé par la compétition.
C'est ça, le problème de notre prof. Il est trop passionné. Il a la trentaine, une dégaine d'habitué du marathon imbu de lui-même et une psychologie à la je-suis-cool-avec-mes-semblables.
Donc, notre prof ne m'aime pas.
Puisque notre prof aime les élèves performants.
Les élèves comme Florian, par exemple.
Une semaine s'est écoulée depuis notre sortie au fast-food.
Une semaine de questions, de grands yeux hébétés, de compliments sur mon pseudo couple avec mon pseudo petit copain.
Plusieurs fois, j'ai cru que Florian me ferait des reproches, qu'il me demanderait de cesser ce jeu stupide et de reprendre sa vie de plante verte. Mais rien.
Presque aussi à l'aise que sur son skate, il subtilise le ballon, traverse le terrain, contournant les autres avec tant de facilité que s'en est presque beau.
Parfois, il fait une passe, plus pour que les autres participent que parce qu'il est bloqué.
Mais le ballon finit toujours par revenir entre ses mains.
En une fraction de seconde, il saute, allonge le bras, et marque.
Ce doit être son sixième panier depuis le début du match.
Viannet hurle, survolté :
« Stop ! Temps mort ! On arrête tout ! »
Armé de son sifflet, il s'approche de nous.
« Alors. Il y en a certains pour qui c'est très bien... »
Il se tait.
Suspens suspens.
« ...Et certains pour qui c'est très nul. »
Pourquoi est-ce que je me sens visée.
« Prenez exemple sur Dewattres ! Lui, c'est parfait ! Agilité, réflexe, concentration ! »
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La Théorie de l'Ennui (REPUBLICATION)
Teen FictionSe faire rejeter juste avant un cours sur les économies monde est assez loin de ma définition du bonheur. Voire très loin. Je n'aurais donc jamais pu imaginer que ça me permette d'imaginer la théorie la plus brève, la plus évidente, et la plus far...