Papillons et larmes.

187 8 0
                                    

Vendredi 23 septembre

POINT DE VUE DE KATY.

Ça fait exactement deux jours que je rumine dans ma tête à savoir comment je pourrai sauver Amélia d'une maladie qui ne peut être sauvée. J'ai fait des tonnes de recherches, même si je ne suis pas médecin, mais rien à y faire, je n'ai en aucun cas la solution. C'est pourquoi j'ai décidé d'aller à l'hôpital Johns Hopkins, un des meilleurs hôpitaux du monde. Certes, il est à l'autre bout du pays, mais je suis sûre que ça en vaut la peine. Je prépare donc ma valise et pars dans le salon.

Amélia : Que fais-tu comme ça, avec ta valise ?
Moi : Je suis désolée, mais je dois partir, je dois aller voir des amis, je ne sais pas quand je reviendrai, mentant. Mais ne t'inquiète pas, Tamra reste ainsi que Floreen.
Amélia : D'accord. Dis leur bonjour de ma part et amuse toi bien.
Moi : Merci, toi aussi. Mais surtout n'hésite pas à m'appeler en cas de besoin.
Amélia : D'accord, bye.

Je ferme la porte et me dirige vers ma voiture, envoie un message à Tamra pour lui dire de venir récupérer ma voiture à l'aéroport dans quelques heures et pour lui dire aussi la vérité, car j'ai une grande confiance en elle.

Arrivée enfin à Baltimore, je décidai de prendre un hôtel pas très loin de l'hôpital. Le souci, c'est que tout le monde connaît Katy Perry et que je suis devenue en quelques minutes, la cible des paparazzis.

Moi : S'il vous plait, rentrez chez vous, vous avez probablement une famille alors allez-vous en occuper. Il n'y a rien ici, je suis juste là pour voir des amis alors je vous en supplie, partez. Puis-je avoir une chambre s'il vous plaît ? M'adressant à l'hôtesse d'accueil.
Hôtesse d'accueil : Je peux vous faire un prix si vous le souhaitez, mademoiselle Perry.
Moi : Absolument pas, je suis une cliente comme les autres.
Hôtesse d'accueil : Comme vous voudrez, vos clés, chambre 28.

Dimanche 25 septembre  

Je me réveille et regarde l'heure sur mon portable. Il est 9h44. Je me lève donc et me prépare pour partir puis range ma valise pour pouvoir aller à l'hôpital. Je prends toute mes affaires et regarde de nouveau si je n'ai pas oublié quelque chose. Je me dirige vers l'accueil après avoir fermé la porte.

Moi : Merci, rendant les clés.
Hôtesse d'accueil : C'est avec plaisir, a bientôt.

Dehors, j'essaie d'avoir un taxi, mais aucun ne s'arrête. Ils ont quoi aujourd'hui ? D'habitude, ils s'empressent de prendre le client de l'autre et là rien. C'est au bout d'une demi-heure que j'arrive enfin à avoir un taxi. Enfin, c'est ce que je pensais. Je pose ma valise dans le coffre et m'installe à l'arrière.

Chauffeur : Où allez-vous mademoiselle Hudson ?
Moi : D'où me connaissez-vous?
Chauffeur : Je vous connais, c'est tout ce que vous avez besoin de savoir.

Je regarde dans le rétroviseur intérieur et remarque que je connais cette personne.

Chauffeur : Où allez-vous?
Moi : Through The Dark.
Chauffeur : You're Lost?
Moi : Why Don't We Go There?
Chauffeur : California or Vegas ?
Moi : Another World.
Chauffeur : It's Not Like The Movies.
Moi : You and I ?
Chauffeur : This is a Teenage Dream.
Moi : But Perfect.
Chauffeur : I'm Thinking Of You.
Moi : I Loved You First.
Chauffeur : Love Me.
Moi : I want to Kiss You.
Chauffeur : Unconditionally ?
Moi : I wanna be your Last First Kiss, Horan.
Niall : Comment m'as-tu reconnu ?
Moi : Parce que je te connais bien et le rétroviseur intérieur est utile dans ces moments-là. Mais que fais-tu à Baltimore ?
Niall : Je t'emmène où ?
Moi : Hôpital Johns Hopkins. Réponds Niall !
Niall : On y va, mais avant viens là, montrant le siège à côté de lui.
Moi : J'arrive... On peut y aller ?
Niall : Si tu es attachée oui.
Moi : Niall, c'est bon, j'y suis, je suis une grande fille. Pourquoi Baltimore ?
Niall : À cause de mon poignet. Les médecins m'ont juste demandé de mettre une attelle pendant quelques jours, mais j'ai toujours mal alors je viens dans l'un des meilleurs hôpitaux du monde pour voir ce que j'ai. Et toi ?
Moi : Je suis là pour Amélia. Elle est vraiment mal par rapport à sa tumeur, elle ne cesse de faire des malaises, et tu vois ça me fait mal de la voir souffrir.
Niall : Je comprends, dans un sens.
Moi : Si tu as envie de parler de quoi que ce soit n'hésite pas, je suis là, Ni'.
Niall : Je sais Katy.

Le Journal d'Amélia Livingstone.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant