Le Journal d'Amélia Livingstone.

Une vie de malade

Mardi 26 Janvier

Je ne me sens pas très bien aujourd'hui, j'ai envie de vomir et j'ai mal partout. Je ne sens plus mon visage tellement j'ai l'impression d'avoir des fourmis et mon ventre je ne vous raconte même pas comment j'ai mal, en effet j'ai l'impression de recevoir des coups de poignards dans mon cœur et mes reins.

Moi: Maman! Tu peux venir dans là s'il te plait?
Elizabeth: Oui chérie?, arrivant à ma porte.
Moi: Je me sens pas très bien, j'ai mal partout et j'ai envie de vomir.
Elizabeth: Tu ne vas pas encore me faire ce coup quand même...
Moi: Mais maman je ne t'ai jamais fait ce coup, enfin peut-être deux ou trois fois au collège mais c'est tout.
Elizabeth: Me mettant la main au front. Tu n'as pas de fièvre alors habille toi et va au lycée!
Moi: Mais..
Elizabeth : Il n'y a pas de mais qui tienne. Tu y vas un point c'est tout.

Je m'habille donc et file en cours. Je n'ai même pas le temps de me maquiller ne serait-ce que du fond de teint parce que franchement je suis blanche. J'arrive en littérature et je ne vais pas m'en cachermais j'ai dormi dans son cours en même temps il faut avouer que j'étais très mal malgré les efforts de ma prof pour le garder accrochée à son cours. Puis j'ai été en philosophie et j'essayais vraiment de suivre ce cours malgré mon mal de crâne et le fait que je perdais la vie progressivement jusqu'au moment où je suis tombée de ma chaise.

Madame Spence: Amelia! Amelia! Tu m'entends?
Laureen: Babe, honey?

Je me réveille sur ces phrases et essaie de parler mais n'y arrive pas. Alors mon réflexe est de me lever malgré tous les regards autour de moi me disant de ne pas le faire. En effet il avait raison.

Je me réveille, entends des bips et voit des murs blancs puis entends ma mère.

Elizabeth : Amelia, ma chérie, tu vas bien?
Moi: Maman?
Elizabeth : Oui ma chérie?
Moi: Ou sommes-nous?
Elizabeth : À l'hôpital, mon coeur.
Moi: Pourquoi?
Elizabeth : Tu as fait plusieurs malaises aujourd'hui. Oh je suis désolée de ne pas t'avoir cru ce matin, mettant sa main sur la mienne.
Moi: Ce n'est pas grave maman, en voyant le médecin arriver.
Médecin: Je vais devoir l'emmener faire un scanner, elle montre des signes de tumeurs. Mais ce n'est pas sur. Alors on va attendre les scans.
Elizabeth : ok docteur merci.
Medecin: Allez Amelia on y va...

J'ai peur, très peur mais ce n'est qu'un scan je n'ai pas besoin de paniquer. Il faut juste que je reste là bas quelques minutes. Tout va bien se passer.
Évidement tout c'est bien passé j'ai pu regagner ma chambre avec ma mère toujours là.

Elizabeth : Le médecin t'a dit quelque chose?
Moi: Les résultats devront arriver en fin de journée.
Elizabeth : ok Beh passons le temps avec ce livre.
Moi: Non pas la peine maman je vais plutôt regarder la télévision.
Elizabeth : Comme tu voudras.

La fin de journée s'annonçait et je n'avais toujours pas les résultats. Plus les minutes passaient plus j'avais peur. Quand soudain le médecin arriva suivi d'une jeune fille.

Elizabeth : Alors docteur?
Medecin: Je suis désolée mais votre fille a bien une tumeur au cerveau.
Elizabeth : Comment est ce possible?
Interne: À cet âge c'est très rare, mais je pense que nous pouvons réparer tout ça.
Elizabeth : Vous pensez?
Medecin: Oui si on opère le plus tôt possible, il y a moins de risque que plus tard. Cependant il y a toujours des risques en chirurgie.
Elizabeth : Quelles sont les options?
Medecin: On l'opère et suivi médical : 75% de chance de survie. On ne l'opère pas : 20%.
Elizabeth : Donc c'est mieux de l'opérer ?
Interne: Oui.
Moi: Ok faisons le.
Elizabeth : Amelia qu'es tu en train de dire?
Moi: Maman si je ne me fais pas opérer je risque de mourir je ne sais pas moi dans deux trois moi peut-être. J'ai besoin de vivre moi.
Elizabeth : Ne te rends tu pas compte des risques?
Moi: Si mais en chirurgie il y a toujours des risques et puis ce sont leur boulot d'opérer des gens, ils savent ce qu'ils font.
Elizabeth : Ok chérie. Quand est elle prévue?
Médecin: Demain à 11h.
Elizabeth : Très bien. Au revoir docteur.
Médecin : Au revoir.