Famille + Amis = Bonheur

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Jeudi 24 novembre 

Aujourd'hui, c'est Thanksgiving aux États-Unis, une fête sacrée ici. Katy a invité tellement de monde, sa famille et quelques amis. En plus, je sens que l'on va bien manger, dinde farcie aux marrons accompagnée de sa purée de pommes de terre avec sa sauce canneberge puis tarte aux potirons, café et thé.

Les invités arrivent petit à petit, rendant ainsi la tâche plus facile pour mémoriser chaque nom, même si je les connais tous un peu du fait d'être fan.

Il est enfin l'heure de se mettre à table. Nous nous installons et commençons à parler de tout et de rien.

Angela : Katheryn ! Où en est rendu ton album ?
Katy : Angie, soufflant. Est-on obligé d'en parler ?
Angela : Ça fait plusieurs mois que tu es dessus, tu dois bien être sur le point de le terminer, non ?
Katy : C'est plus compliquée que ça, sis', baissant les yeux.
Mary : Pourquoi ma chérie ?
Katy : Vous savez bien qu'il me faut du temps pour écrire mes albums, 2008, 2010 et 2013. Il me faut minimum deux ans pour écrire, enregistrer et sortir mon album. Plus les coups de pub, tout cela demande du temps.
Moi : L'année prochaine sera ton année.
Katy : Notre année, me rectifiant.
Moi : Nous verrons, seul le temps nous le dira.

Nous finissons de manger dans la bonne humeur, mais alors que nous débarrassons la table Katy commença a chanter.  

Katy : 
I don't want a lot for Christmas
There is just one thing I need
I don't care about the presents
Underneath the Christmas tree
I just want you for my own
More than you could ever know
Make my wish come true oh
All I want for Christmas is you

Ferras : 
I don't want a lot for Christmas
There is just one thing I need, and I
Don't care about the presents
Underneath the Christmas tree
I don't need to hang my stocking
There upon the fireplace
Santa Claus won't make me happy
With a toy on Christmas day

Puis tout le monde décida de chanter la suite pour finir dans le canapé avec tout le monde, buvant thé, café ou autres boissons. Cette soirée fut en tout point parfaite.

Dimanche 25 décembre

Je suis de retour chez moi, mon chez-moi, là où je suis née, là où je vis. J'y suis depuis déjà quelques jours en raison du manque de ma famille et de mes amis. Je suis de retour pour quelques jours, mais pas de date précise, juste quelques jours avec ma famille et mes amis, sans Katy, car elle est restée en Californie et puis pare qu'elle n'avait pas envie de venir.

Nous sommes en plein repas de famille, enfin pas celui avec les grands-parents, oncles, tantes et cousins, cousines, mais justes ma mère, ma sœur et moi, car nous avons fait ce grand repas la veille. Nous parlions de ma vie aux États-Unis quand soudain, on sonna à la porte.

Moi : Ne bouge pas maman, j'y vais, posant mes couverts et me dirigeant vers la porte.
Floreen : Salut Sweetie, m'embrassant. Puis-je rentrer ?
Moi : Mais tu arrives beaucoup trop tôt là, je ne me suis même pas préparée mentalement.
Floreen : T'inquiète pas, ça va bien se passer.

Elle rentra et je fermai la porte pour me diriger dans la cuisine avec Floreen.

Elizabeth : C'était qui ma chérie?
Floreen : Bonjour madame, je m'appelle Floreen, Floreen Evans.
Elizabeth : Ah oui vous êtes la sœur du meilleur ami de ma fille, celle qui est partie sur un coup de tête pour vous évader du stress quotidien et donc vous trouver du travail. Ravie de faire votre connaissance Floreen.
Floreen : Ravie aussi madame Livingstone.
Elizabeth : Non arrêtez ça, on va se tutoyer et puis appelez moi Elizabeth.
Floreen : Comme vous... Tu voudras, Elizabeth.
Elizabeth : Mais installe toi avec nous, je vais te donner une assiette, ne bouge pas.

Elle commence à se lever, mais fut interrompu par Floreen.

Floreen : Non ce n'est vraiment pas la peine, j'ai déjà mangé avant de venir. Mais merci beaucoup de cette attention, c'est très gentil.
Elizabeth : Oh, d'accord, mais que fais-tu ici à cette heure ? Enfin, je veux dire tu n'es pas avec ta famille pour les fêtes ?
Floreen : Si mais j'avais besoin de voir Amélia, me regardant.
Elizabeth : Oh, je vois.

Elle recommença à manger et Amélie me regarda l'air de se dire "Mais qu'est-ce qu'elle fait ici ?". Après quelques secondes de blanc, je décidai de briser la glace.  

Moi : Maman.
Elizabeth : Oui ma chérie, posant ses couverts et finissant de mâcher.
Moi : Je dois te dire quelque chose ... C'est important ... Je ne sais pas comment te le dire ... Mais ... Je ...
Elizabeth : Vas-y, ma chérie.
Moi : Si Floreen est là, c'est qu'il y a une raison. Elle est là parce que je lui ai demandé de venir pour une bonne raison.

Je ne peux pas, je n'y arrive pas, c'est dur. Je prends quelques secondes pour décider de ce que je vais faire et prends une grande respiration. Je me tourne vers Floreen, pose mes mains sur ses joues et pose mes lèvres sur les siennes. Quand je me décolle de ses lèvres, je me tourne aussitôt vers ma mère, elle est choquée, sa bouche grande ouverte, nous fixant.

Moi : Maman dis quelque chose, s'il te plait.

Elle se lève de table et part. Une larme se met à couler le long de ma joue.

Amélie : J'y vais.

Je me mis à pleurer et Floreen me prit dans ses bras.

Moi : Je ne suis pas un monstre, si ?
Floreen : Non absolument pas, tu es mon ange.
Moi : Ma mère me déteste maintenant.
Floreen : Non, je suis sûre que non.

Soudain, après quelques minutes de stress, ma mère revient et me serre dans ses bras.

Elizabeth : Je suis désolée ma chérie. Es-tu heureuse ?
Moi : Oui maman, je le suis.
Elizabeth : Tant mieux, tout ce que je veux, c'est ton bonheur.

Elle retire ses bras autour de ma taille, me regarde puis regarde Floreen avant de la serrer dans ses bras, elle aussi.

Elizabeth : Soyez heureuse.  

Dimanche 1er janvier

Tout le monde s'active à ranger la maison et les verres en plastiques rouges qui traînent un peu partout dans la maison.

Moi : Il faut vraiment se dépêcher ma mère va bientôt arriver.
Amélie : Mais non, ça va, détends-toi, elle n'arrive que dans deux heures.
Moi : Oui tu as raison, continuons de ranger tout en bougeant au son de la musique, allumant la chaîne hi-fi.

Nous continuons alors de ranger lorsque nous entendons High For This de The Weeknd, je me mets alors à la chanter puisque j'aime bien cette chanson. Mais je fus vite interrompu lorsque quelqu'un arriva par-derrière, m'attrapa et me plaqua contre le mur. Elle plaqua mes mains contre le mur et m'embrassa dans le cou. J'eus des frissons et le manque d'air se fit ressentir à tel point que je sortis un petit gémissement. Elle me lâcha et partit.

Après avoir tout rangé avant que ma mère ne revienne, nous nous sommes installés devant la télévision et nous avons discuté de tout et de rien, jusqu'à l'arrivée de ma mère.

Bonne année Journal.  

Le Journal d'Amélia Livingstone.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant