Aime moi.

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Mercredi 6 avril

Près de deux mois se sont écoulés depuis que l'on a découvert ma tumeur au cerveau. Dans pratiquement deux mois c'est le bac. Mes malaises ont quasiment disparu, Louis est au courant et prends ainsi soin de moi avec Laureen et ma famille.

Mademoiselle Hudson : Les oraux approchent a grands pas alors je voudrais que vous me les donniez. Pour ceux qui sont en LVA avec moi je veux vos docs perso et vos textes sur les deux notions que vous avez choisi. Pour les autres les textes pour que je puisse tout corriger le plus rapidement possible. Sinon je voulais aussi dire que je voudrais te voir à la fin du cours Amelia s'il te plaît.

Moi: À la fin du cours. Vous vouliez me parler?, donnant mes docs.
Mademoiselle Hudson : Je viens d'apprendre pour ta tumeur, marquant une courte pause. Enfin ce n'est pas ce que je voulais dire. Ce que je voulais dire c'est que si tu as besoin n'hésite pas, je suis un peu ta confidente si tu vois ce que je veux dire... On peut tout se dire, la coupant.
Moi: Vous êtes mon idole, celle qui me fait rêver chaque jour de la vie, celle pour qui je vis, celle à qui je dois tout et qui m'a même sauvé la vie. Je sais que je peux tout vous dire mais vous resterez toujours pour moi l'artiste et non la confidente même si vous m'avez, comment dire, un peu forcé la main l'autre jour lorsque j'ai eu un besoin et que vous l'avez détecté. Vous vous en souvenez sûrement.
Mademoiselle Hudson : Comment ne pas s'en souvenir... Allez à demain Amelia.
Moi: À demain.

Mademoiselle Smith: Tu n'es pas obligé de faire danse Amelia.
Moi: Comment ça ?
Mademoiselle Smith: Tu devrais t'abstenir un petit moment.
Moi: Je ne vous suis pas là, Où voulez vous en venir?
Mademoiselle Smith : Je sais pour, ne terminant pas sa phrase.
Moi: Bon j'en ai assez qu'on me rappelle tout le temps cette putain de tumeur que j'ai mais ce n'est pas ma faute non plus. En plus je n'ai pas fait de malaises depuis un bon moment maintenant alors foutez moi tous la paix, disais-je énervé et partant dehors voyant que tout le groupe me regardait avec de grands yeux.

Une cigarette à la main, assise dans l'herbe, pieds nus, Laureen arriva, s'assit à côté de moi et m'arracha la cigarette de mes mains pour l'écraser un peu plus loin. J'étais au bord de verser une larme quand elle me regarda avec ses putains de beaux yeux. Je me sentais tellement mal, triste et en colère que je fondis en larmes dans les bras de Laureen.

Laureen: Je serais toujours là pour toi ma chérie.
Moi: Je sais, dis-je en pleurant.
Laureen: Meilleures amies pour toujours...
Moi: Toujours, dis-je en essayant de ne plus pleurer.
Laureen: Tu veux que je te remonte le moral d'une façon que tu aimes?, me regardant droit dans les yeux.
Moi: Absolument.
Laureen: Always in my heart, yours sincerely.

Ah ce moment-là je compris qu'elle tenait sincèrement à moi car elle venait de citer une phrase vraiment importante pour moi provenant de mon groupe préféré qu'elle n'aimait pas vraiment. Alors toujours les yeux dans les yeux, je remonta mes mains que je posa sur ses joues et l'embrassa comme si l'on ne s'était jamais séparé. Nos lèvres ne se decollaient plus et je n'avais pas la moindre envie que ce baiser se termine.

Moi: Je suis désolée, dis-je perdue.
Laureen : Pourquoi tu m'as embrassé?
Moi: Je suis perdue, je ne sais pas mais je suis perdue.
Laureen : Il signifie quoi ? Qu'as tu voulu me dire avec ce baiser?
Moi: Que je tenais à toi, dis-je timidement.
Laureen: Moi aussi je tiens sincèrement à toi, je t'aime.
Moi: Je t'aime aussi Lau'.

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I'm so lost maybe I'm always in love with her...

Vendredi 8 Avril

Mademoiselle Hudson : J'ai tes oraux Amelia. Je dois dire qu'ils sont très intéressants, riches en vocabulaire et avec un excellent niveau.
Moi: Merci, rougissant.
Mademoiselle Hudson : Je suis heureuse d'avoir pu te rectifier certaines choses dans l'oral myths and heroes puisque c'est sur moi donc j'ai rajouté et enlevé quelques petits détails.
Moi: Merci infiniment Katy.
Mademoiselle Hudson : De rien Amelia, maintenant file en cours, tu vas être en retard sinon.

Moi: Je suis vraiment désolée pour ma crise hier et je tenais sincèrement à m'excuser. J'étais au bout à cause de tout ca et le fait que tout le monde me traite comme celle qui n'a plus longtemps à vivre.
Mademoiselle Smith : Ne t'inquiète pas Amelia c'est un passage que tu dois difficilement passer, le fait d'accepter ta maladie.
Moi: Mais je l'ai déjà accepté mais la plupart ne l'ont pas fait.
Mademoiselle Smith : Très bien alors file te changer avant que je ne change d'avis.
Moi: Merci, merci, merci, merci, dis je en courant vers les vestiaires.

Après un cours de danse qui s'était bien passé, j'allais rentrer chez moi tranquillement quand je sentis qu'on m'attrapa la main et me tourna tellement brusquement que j'atteignis des lèvres si douces que j'aimais tant.

Moi: Non je ne devrais pas, dis je en baissant la tête.
Laureen: Alors que signifiait ce baiser?
Moi: Tu m'as attraper la main et pousser vers toi.
Laureen: Vrai. Et celui de mercredi dernier?
Moi: Je me sentais mal et puis tu étais là pour me consoler avec tes putain de beaux yeux et ton sourire. Je ne pouvais pas résister.
Laureen: Ca veut dire que tu m'aimes?
Moi: Bien sûr que je t'aime, posant ma main sur sa joue, mais pas de manière amoureuse, mais amicale, regardant ses yeux.
Laureen: Mais je t'aime bien plus qu'amicalement.
Moi: Je ne veux pas te faire souffrir.
Laureen: Tu ne le fais pas au contraire.
Moi: C'est vrai ?
Laureen: Oui, hésitant. On peut être une sorte de sexfriends, chuchotant près de mon oreille.
Moi: Quoi ? Tu es sérieuse là, Lau'?
Laureen: Oui pourquoi? Tu n'aimes pas cette idée? C'est juste tu vois on est ensemble sans l'être, on se satisfait quand on a envie, on s'embrasse quand bon nous semble et si on trouve quelqu'un qu'on aime et que cette personne nous aime en retour, on pourra tout arrêté. Enfin voilà après si t'es pas d'accord je comprendrais.
Moi: Lau' ne me prend pas pour une blonde, je savais ce que ça voulait dire. C'est juste que tu as lu dans mes pensées ou quoi?
Laureen: Comment ca?
Moi: J'avais cette idée en tête depuis un petit moment déjà mais je n'osais pas te le demander.
Laureen: Sexfriends?
Moi: Sexfriends! L'embrassant. Viens on va chez moi, lui faisant un clin d'oeil.

Samedi 30 Avril

Après deux semaines de vacances, nous allons bientôt reprendre les cours et je dois dire que je suis plutôt pressée car j'ai passé les vacances à préparer mes oraux, faire des fiches de révisions et réviser pour le bac. Je dois dire que j'ai beaucoup travaillé et je n'ai même pas pris une minute pour moi. Je n'ai même pas vu Laureen ou qui que ce soit d'autre depuis deux semaines excepté ma famille, alors quand je reçois un message de Laureen, comment vous dire que je suis ravie.

Laureen à MOI: Chez moi, 19h?
MOI à Laureen: Parfait. Parents?
Laureen à MOI: Non, soirée. Il ne rentreront que demain dans l'après midi.
MOI à Laureen: Je me prépare et j'arrive. A toute Babe.
Laureen à MOI : À toute Honey.

Je file donc à la douche, m'habille, me maquille légèrement et pars après avoir dit à ma mère que j'allais chez Laureen. J'arrive chez elle et me dit le programme de la soirée: Manger, regarder la télévision bref une soirée entre filles. Cela faisait un bon moment que j'étais chez elle et je sentais le besoin de le faire.

Moi: Regarde ce que j'ai en dessous, enlevant mon haut.
Laureen: Ne serait ce pas les dessous Prada que j'aime tant ?
Moi: Peut-être, enlevant mon jean.
Laureen: Ne serait-ce pas un corps de rêve?
Moi: Peut-être, me mettant à califourchon sur elle.
Laureen: Ne serait-ce pas.., l'arrêtant en mettant mon index sur sa bouche.
Moi: Embrasse moi!, m'embrassant puis me prenant dans ses bras en direction de sa chambre.

Le Journal d'Amélia Livingstone.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant