Chapitre 21

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Pdv Erika

Après le départ d'Antoine, j'entendis Sergio monter en direction de ma chambre. Il toqua à la porte et je lui indiqua qu'il pouvais rentré.

"Ça va ?
-Comme on peux, je viens de perdre une des personnes les plus importantes pour moi et j'ai vue mon ex avec sa nouvelle copine juste après, quoi de mieux comme journée ?
-Antoine ma parler de ça, c'est quoi cette histoire ?
-Ce matin quand je suis arriver à l'hôpital, j'ai vue sa voiture. Quand je suis sorti de l'hôpital je me suis rester un peu dehors et je l'ai vue sortir du bâtiment avec une femme et un bébé.
-Ce n'étais pas sa copine, j'en suis quasiment sur, c'est impossible. A quoi elle ressemblais ?
-Elle était brune avec quelques reflet roux, assez grande un mètre soixante-dix je dirais, et elle avait la peau légèrement bronzée.
-Mais oui ! Je suis bête !
-Quoi ?
-C'est Carla.
-Carla ?
-Oui Carla, la femme de Claudio (Bravo). Elle a accouché il y a quelques jours d'un petit garçon, Mateo. Claudio avait préparé une surprise à sa femme et il a alors demander à Antoine d'aller les chercher, elle et Mateo, à l'hôpital. Il avais prévu d'emmener sa femme et ses enfant voir la maman de Carla qui habite un peu plus bas en Espagne.
-Vraiment ?
-Oui.
-Je me sens bête d'avoir dit ça à Antoine.
-Mais ne t'inquiète pas sœurette, tout va s'arranger entre vous j'en suis sur.
-Mais, tu ne peux pas en être sur.
-Erika, vous êtes fait pour être ensemble, je pense que vous devriez vous expliqué tous les deux vous êtes en train de tout gâché et en plus j'en ai marre de faire l'entremetteur entre vous.
-Oui, tu as peut-être raison, nous nous expliquerons à la reprise, après tout nous n'allons pas avoir le choix d'ici quelques jours nous allons passer toutes nos journées ensemble alors bon.
-Je vais te laisser. Bonne nuit.
-Yep."

****

Il étais 8 heures. Je me réveillais et je partis me préparer directement. L'enterrement était à dix heures trente, mais je devais retrouvé mes parent à dix heures pour aller chercher les fleurs.

Une fois préparer je me posa devant une série avant de prendre la voiture pour me diriger chez le fleuriste. On pris les fleures que nous avions commandés et on se dirigea vers l'église. Sergio, mes parents et moi étions au premier rang. Avant que la cérémonie ne commence je jette un rapide coup d'œil derrière moi et je vis Antoine. Il fallait que je l'évite. Je me sens ridicule après la scène d'hier, après tout il n'avais rien fait, mais je ne voulais pas le voir aujourd'hui. La cérémonie commença.

On enchaîna les discours et chant lyrique avant de se rendre au cimetières. Voir ma grand mère sans vie dans une vulgaire boite m'avais totalement chamboulée.

Je n'arrivais toujours pas à croire qu'elle était morte, je voulais continuer de croire que tout ça n'était qu'un mauvais rêve et que j'allais de réveiller dans ma chambre. Mais je devais arrêter de me voiler la face.

Je déposai une dernière fleure sur son cercueil, et une larme coula le long de ma joue. Mon père remerciait les gens présents et je n'attendis même pas la fin de son discours et je monta dans ma voiture me dirigeant vers notre appartement. J'étais assise sur le bars, une photo d'Abuela et moi dans les mains, de grosse larme dévalaient le long de mes joues. Sergio arriva.

"Erika.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Tu dois arrêter de te morfondre comme ça, Abuela Marta n'aurais jamais voulu que tu sois comme ça, et j'en peux plus de te voir comme ça. Si ça continue je vais entrer en dépression.
-Mais comment veux tu que je pense à autre chose, tout ici me fait penser à elle.
-Et si on sortais ce soir ?
-Où ça ?
-Et bien, on va aller manger un paella, ensuite on ira au cinéma, y'a Rebelle le nouveau Disney qui est sorti, et en rentrant on fera une partie de Mario kart.
-Et on mangera de la glace ?
-Yep, j'en ai acheté hier.
-Ok je vais aller m'habiller.
-Dans une heure tu est en bas.
-Sí.

Je partis dans ma chambre pour me préparer. Une heure plus tard j'étais dans la cuisine et Sergio était en retard comme d'habitude. Une dizaine de minutes plus tard, il apparut dans l'encadrement de la porte.

-C'est bon on peut y aller. On monta dans la voiture et on se dirigea vers le restaurant ou Sergio avait réservé. C'était un endroit familier très agréable. On s'installa à une table et on commanda chacun une paella.
-Ça te plais ?
-J'adore, mais pourquoi tu fais tout ça Sergio ?
-On en avais besoin tout les deux, et je suis ton frère c'est normal de te protéger.
-Merci.
-En une semaine tu ne m'aura jamais dit autant de fois merci, dit il sur une touche humoristique.
-Je sais pas si je dois en rire ou en pleurer. On termina notre repas et on se dirigea vers le cinéma. Avec Sergio nous sommes d'énormes fan de Disney et à chaque fois qu'un film sortait à coup sur nous allions le voir.
-Wow c'était tellement bien.
-Oh lala, j'ai tellement aimé, c'était génial.
-Bon on va se faire une partie de Mario ?
-Aller, oublie pas la glace un.
-T'inquiète pas va."

"Sergio ! Arrête de tricher je vois plus rien !
-C'est le jeux un !
-Ça me soule, t'arrête pas de tricher.

Je pris mon pot de glace et je me mis sous un plaid dans le canapé. Sergio lui jouait toujours.

-Erika je peux te poser une question ?
-Tu viens de le faire [entre nous les gars j'étais obligé de sortir cette vanne pourri, sorry]
-Pourquoi tu as éviter Antoine ce matin ?
-Bah... pfiou. Je soupirais. Avant que tu arrive l'autre jour, disons que Antoine voulais que l'on s'explique, et moi je l'ai envoyer balader en lui disant de retourner s'occuper de sa nouvelle famille. Et une fois que j'ai sue que c'était en faite la femme de Claudio, et qu'il a dis simplement rendu service, je me suis senti tellement bête. Je ne voulais pas passé pour une idiote en allant le voir, donc j'ai préféré l'éviter.
-Donc c'est que quelques pars tu étais jalouse ?
-Bien sur. Bien sur que je suis jalouse. Je l'aime. Et l'autre soir quand on s'est disputé et que je suis parti j'étais vraiment mal. J'assume totalement ce que je lui ai dit. Mais une partie de moi me dit que j'ai raison, et l'autre me dit que non . Je suis perdue. Je suis à bout, j'en peux plus. C'est trop pour moi.
-Tu devrais aller dormir et te reposer. On reprend le travail dans 4 jours.
-Oui... bonne nuit Sergio et encore merci.
-Va falloir arrêter les merci un ce coup là.
-Ferme la, et encore j'suis polie. Ta de la chance que pour une fois que j'suis sympa un."

una evidencia//A.G♡E.COù les histoires vivent. Découvrez maintenant