Chapitre 23

398 18 0
                                    

Nous y voila. J moins un avant le premier match de la saison. Demain nous allions nous rendre au stade Bixente Lizarazu pour disputer le premier amical de cette pré saison. Ce matin je me levai et je descendis pour aller manger.

Bizarrement il n'y avais personne. Je regardai l'heure sur mon téléphone, il était neuf heures. Ils devaient sûrement être à l'entraînement qui était étrangement matinal. D'habitude les entraînements n'avais pas lieux avant dix heures.

Je m'habillai rapidement et je me rendis vers la salle du staff pour voir si mes collègues étaient la. Personne. Je ne comprenais pas. Je décidai de descendre au terrain pour voir si ils étaient là bas.

Encore une fois il n'y avais personne.

Sur la ligne de la surface de réparation, il y avait six ballon d'aligner. Je m'approcha de ses ballons. Je tirai dans le premier. Il entra dans la lucarne droite. Je tirai dans tout les ballons suivant, manquant parfois le cadre. Je tirai dans le dernier ballon qui quand à lui se heurta sur la barre transversale. Il revint vers moi je tentai un contrôle qui rata. Le ballon continua sa course jusqu'à l'autre bout du terrain. Je partis en trottinant pour le récupérer et je me retrouvai soudainement face à Antoine, il avait le ballon sous le pied.

Je tirai dedans pour lui subtilisé, mais ni Antoine ni le ballon ne bougea. Il commença à faire quelque jongles puis me fis une passe. Je réussi à enchaîner trois jongles avant que le ballon ne tombe.

"Je te pensait capable de mieux Chope.
-Tu n'as pas tout vue, Griezmann. Je repris la balle en main avant de la lâcher au niveau de mon ventre. J'enchaînai une vingtaine de jongles.
-C'est déjà mieux. Je lavai les yeux au ciel et je fis demi tour afin de rebrousser chemin. Mais Antoine me rattrapa.
-Erika tu ne peux pas fuir éternellement, il fait qu'on parle tout les deux. On est en train de tout caché, et je ne peux plus te voir comme ça. JE veux qu'on mette tout au clair.
-Tu as raison.
-Pourquoi tu me fuis ?
-Je suis cassement sure que Sergio t'en à déjà parler mais bon, je vais me répéter. Déjà il y a eu se soir, à la soirée. Je sais que je me suis fait des films, on me l'a bien assez répétée, mais malgré tout je ne pouvais pas m'empêcher de penser qu'il y avais une part de vérité là dedans.
-Erika, je t'ai...
-Je sais Antoine, je n'aurais pas dû réagir comme ça mais ce n'est pas tout. Quand abuela est morte, à l'hôpital je t'ai vue avec cette femme, je pensais que c'était ta copine, et j'ai appris plus tard que tu avais seulement aidée Claudio en allant chercher sa femme a l'hôpital. Je me suis senti bête de t'avoir fait une scène à propos de ça. Si tu savais à quelle point je m'en voulais. Je me sentais tellement honteuse que j'ai chercher par tout les moyens de t'éviter. Et au final, bah nous voila, là.
-Effectivement, tu as jugé trop vite et je sais que c'est ton caractère. Mais ce n'étais pas une raison pour m'éviter. J'ai beaucoup souffert de cette séparation.
-J'en ai souffert aussi, si tu savais à quelle point. Je m'approcha de lui et j'entoura mes bras autour de son torse. Il me pris à son tour dans ses bras.
-Tu me manque. Je plongea mon regard dans le sien. Il approchait son visage, qui était de plus en plus près du miens. Il était sur le point de sceller nos lèvres lorsque Carlos et le reste de l'équipe arriva.
-Oups les gars, je crois qu'on dérange.
-Vous étiez où ? Je vous cherche depuis tout à l'heure, j'ai fait tout le tour du bâtiment.
-On était dans le bain chaud, avec le staff, me répondis Imanol.
-Venez on vas manger.
-Je vous suis."
On partit donc tous en direction de la cantine.

"Moi j'ai une question, concrètement vous êtes ensemble ou pas ?
Je regardais Antoine. Étions nous en couple ? Au final c'est lui qui pris la parole.
-Je crois que même nous ne le savons pas. Je vis que Sergio était dessus de cette réponse, mais je n'aurais pas répondu mieux. Après tout nous nous étions simplement pris dans les bras, ça ne voulais absolument rien dire.
-Sergio, je pense qu'il faut leur laisser un peu de temps. A priori, ils ont l'air encore un peu frustré.
-Oui, Claudio à raison.
-Bon on stoppe la déprime la venez on va faire un petit match.
-Ok mais sans tacle, se serait bête que vous soyez blessés des la pré saison, dis je.
-Évidement madame là kinésithérapeute."

On allais dans le jardin et on fit des petits défi. On à commencer par des jongles après des tours du monde, des défis freestyle, des un contre un et on a fini par un petit match en collectif. Cette soirée m'avais vraiment fait oublié tout les problèmes du paravant. Après cette petite session sportive chacun remonta dans sa chambre.

J'étais avec Antoine. Au moment où j'arrivai devant la porte de ma chambre, il attrapa ma main. Je me retournai et je me retrouvais soudain très proche de lui. Je le regardais dans les yeux. Il plaqua finalement ses lèvres sur les miennes. C'était un baiser plein de fougue et d'amour.

"Tu me manque trop Erika, je veux que tu reprennes ta place dans ma vie."

Je ne répondis pas.

Je l'embrassa à mon tour.

Il me fit rentrer dans sa chambre doucement en fermant soigneusement la porte derrière lui. Nous tombions à la renverse sur le lit. Cette chute était accompagné de quelques petits éclats de rire. Il retira son tee shirt et passa ses mains dans le creux de mon dos. En l'espace de quelques minutes, nos vêtement s'étaient retrouvés éparpillés au quatre coins de la chambre. Il ne restait plus que nos deux corps sous une fine couette. Nos deux corps n'allaient faire plus qu'un, le temps d'une nuit.

una evidencia//A.G♡E.COù les histoires vivent. Découvrez maintenant