una evidencia//A.G♡E.C

Chapitre 29

La chaleur et le soleil brésilien me réveillaient. Je jetais un coup d'œil à mon réveil. 7h04. L'entraînement est à 8h00 et le déjeuner à 7h30. Je saisi mon cellulaire.

Neuf messages, six appels, 3 messages vocaux. Tous venaient d'Erika. Pourquoi étais je jaloux de la sorte ? À vrai dire je n'en savais meme rien... mais de voir Erika avec Jorge, je n'avais pu m'empêcher de me faire des films, c'était plus fort que moi...

Je fis un rapide tours sur les réseaux sociaux, histoire de sortir toutes ses histoires de mon esprit.

Je partis prendre une douche avant de descendre rejoindre mes coéquipiers.

"Ça fait un FIFA avant l'entraînement et même pas ça m'appelle ? C'est des amis ça vous aller me dire ?
-Oh, tu dormais mon Grizou, on voulait pas te déranger...
-T'es tellement pas crédible La Pioche !
-Capitaine, avec tout le respect que je te dois, ta gueule...
-Hé les frères on se calme. T'inquiète pas mon Grizi, Paulo ta pas appelé parce ce qu'il avait peur de se prendre un trois zéro comme la dernière fois.
-Le capitaine est d'accord avec tonton Pat'.
-J'me disais bien aussi...
-Bande de gamin, à table.
-L'appelle de la nourriture, comment résister, tu me connais bien trop Olive..."

Je suivis Olivier jusqu'à la cafétéria pour prendre un petit déjeuné.

L'entraînement terminé, nous partions vers la piscine avec Paul, Hugo, Pat, Olivier, Rapha, Laurent, Blaise et Rémy. Les autres étaient avec les kinés.

Une fois dans la piscine, Laurent lança la conversation.

"Bon et toi Grizi, comment ça va avec ta petite espagnole ?
-La vie n'est pas rose a priori, ta vue sa tête de dépressif ? Lança Blaise.
-On est en froid en ce moment.
-Qu'est-ce qu'il c'est passé ?
-Je crois que notre Grizi national est jaloux du petit Koke...
-Ta peu être raison La Pioche... c'est plus fort que moi, pourtant je sais que Jorge et marié...
-C'est beau l'amour... dit Rémy en riant.
-Ta gueule le célibataire !
-Eh, c'est pas gentil ça, c'est de la discrimination !
-Oh lala...
-En tout cas Grizi, ne t'inquiète pas, elle t'aime ta Valentine, ça se voit dans ses yeux. Tu devrais l'appeler.
-C'est même plus elle te regarde, c'est limite elle te bouffe du regard, on dirais que tu est la huitième merveille du monde...
-Ta gueule le Corse, en même temps je suis la huitième merveille du monde.
-Hummm hummm, excuser moi, j'ai failli m'étouffer.
-Ça va les chevilles ?
-Au top ! Je sais pas comment je pourrais vous remercié les gars.
-En donnant le max sur le terrain...
-Compte sur moi capitaine.
-En arrêtant de me mettre des branlés à FIFA.
-Çe c'est pas prêt d'arriver mon Paulo.
-Et fermant ta grande gueule."

Tout le monde riait et nous sortions de la piscine pour allé prendre notre repas.

Cet après-midi nous faisions une randonnée à vélo de treize heures à quinze heures. Ensuite nous avions un peu de temps libre.

Pdv Erika

"Ma chérie, calme toi....
-Comment veux tu que je me calme, Marine ? Je l'ai appelé un millier de fois, laissé je ne sais combien de message, il ne me répond pas. Je ne sais même pas pourquoi il est partie, je... qu'est-ce que j'ai fait, à la fin !

Une larme dévala le long de ma joue.

-Si tu veux mon avis, il prend mal le faire que tu passe du temps avec Jorge.
-Mais c'est mon meilleur ami...
-Je sais Erika, mais met toi à ça place, si tu le voyais tout le temps avec une fille, sa meilleure amie, comment réagirais tu ?
-Tu as raison....
-Tu sais quoi ? Hugo ma dit qu'ils étaient libre à partir de trois heures jusqu'à sept heures ce soir, on va leur donner rendez vous dans la ville, on ira se balader tout les quartes et vous vous expliquerez.
-Oui... Marine t'es vraiment la meilleure de toute les amies, comment je réussirais à vivre sans toi ?
-Tu ne pourrais pas, comme moi je ne pourrais pas sans toi..."

Elle me pris dans ses bras et je séchais les quelques larmes qui bordaient mes yeux.

Pdv Marine

Je sortis de la pièce, laissant Erika se changer tranquillement. J'entrais dans ma chambre et saisi mon portable sur lesquels je tapis le numéro d'Hugo.

"Bonjour ma chérie...
-Salut mon cœur, tu te réveil seulement ?
-Eh oui, on a rendez-vous dans une demi heure, j'ai voulu en profité pour dormir un peu.
-Ce que tu ma dis hier, ça tiens toujours ? Vous êtes bien libre à partir de quinze heure ?
-Oui pourquoi ? Une petite sortie avec mes deux princesses de prévu ?
-Sorry babe, Anna Rose (fille des Lloris) va à un cour de Samba avec Maïna (fille des Koscielny) et Claire.
-Oh, so proud of my lil' girl...
-Oh yeah, me too. Tu sais, Erika et Antoine sont en froid en ce moment, alors j'aimerais qu'on fasse une sortie tout les quatre, et nous pourrions nous éclipsé pour les laisser discuter qu'en dit tu ?
-Très très bonne idée...
-On dit quinze heure quinze devant l'hôtel ?
-Quinze heures quinze devant l'hôtel, c'est noté ! Je préviens Anto.
-Thank you, my love.
-Your welcome, babe."

Je raccrochais, et envoyais un message à Erika pour lui indiqué l'heure, avant de rejoindre ma fille.

Pdv Hugo

Je posais mon téléphone. Jean-Yves, l'ostéopathe, venait de terminer mon massage. Je me rhabillais et le remerciais avant de me diriger vers le salon, où tout le monde était déjà.

"Haaa le retour du capitaine...
-Paul, encore en train de te prendre un trois zéro par Antoine ?
-Nan, on est à quatre zéro pour l'instant, oh, six maintenant, rectifia ce dernier.
-Impayable ces gamins...
-Bref, Anto, tiens toi prêt à quinze heures. On a rendez vous devant l'hôtel à quinze heures quinze.
-Ok mais pourquoi ?
-Ohhh quinze heures quinze on touche du rouge !
-Qu'est-ce que tu dis Raphaël ?
-Bah si il est quinze heure quinze il faut toucher du rouge, comme à douze heures douze ou vingt heures vingt...
-Mais pourquoi ?
-Sinon t'es enfants seront aussi intelligents que des huîtres.
-Bah t'es parents à toi ils ont pas du toucher beaucoup de rouge à quinze heures quinze ou douze heure douze hein !
-Mais...
-Bon, ta retenu Antoine ? Quinze heures quinze on va devant l'hôtel, et sape toi bien.
-C'est noté capitaine.
-Aller bande de bouffon, Didier nous attend.
-Hop, sept zéro, no rage Paul, please.
-La Pioche, Grizi, bougez vous !
-On arrive..."