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(Désolée de tout ce retour et cette absence mais j'étudie beaucoup et donc n'ai pas beaucoup pour l'écriture... Je vais peut-être poster un nouvel imagine sur MDBI, si ça intéresse vous et ceux qui suivent cette histoire.
A partir de maintenant, les chapitres seront sous le point de vue de Cali (: )


Cali

Mon copain fut retiré de moi d'un seul coup, me permettant de remplir mes poumons d'air, mais quelque chose de bizarre se produit; ma vue devint blanche. Je ne voyais plus rien, même pas mes mains que je venais de placer devant mes yeux - enfin je pense... Je commençai à paniquer, ne voyant plus rien puis tout d'un coup, plus rien. Tout redevint normal, me faisant haleter rapidement.
Qu'est-ce qu'il vient de se passer là, exactement?

"- Maintenant, tu ranges ta bite et sors de la maison avant que je ne te la fasse avaler et t'encastrer dans le mur.

- Harry... Réussis-je à murmurer, me recevant un regard pire que noir."

Bryan hocha la tête, ses yeux passèrent entre mon sauveur et moi, puis sortit en courant presque. Je frissonnai au regard que m'avait lancé et me lançait Harry avant qu'il ne quitte la pièce sans aucune explication.

"- Quoi? M'exclamais-je. Sérieusement?

- Qu'est-ce que tu veux entendre, Cali?

- Qu'est-ce qu'il vient de se passer là, tout de suite?

- Tu allais te faire enculer donc je suis intervenu, étant dans la pièce d'à côté.

- "Violer" aurait été plus correct, mais passons. Grognais-je en passant mes mains sur mes bras. Pourquoi es-tu venu m'aider?

- Tu voulais sérieusement que je te laisse te faire sauter? Cria-t-il, me faisant sursauter. Bien que j'aurai aimé regarder, ça ne me plaisait pas tant que ça d'entendre des gémissements de pucelle."

J'étais choquée par l'emploi de ses mots et sentis les larmes monter sans aucune raison apparente. Pourquoi cela me touchait-il? Il n'était rien d'autre qu'un crétin, de toutes façons.

"- T'es qu'un connard, enfaite. Soufflais-je.

- Tu as vraiment pensé que j'étais un gars bien?

- Non, déjà avec ta tenue de SDF mais en plus avec ton comportement de...

- Je-me-sens-supérieur?

- Hautain quoi."

Il se tourna, roula des yeux puis souffla.

"- T'es vraiment qu'un connard... Répétais-je, ma voix se cassant à la fin.

- Ferme-la avant que ce soit moi qui fasse ce que le gamin a voulu commencer."

Et ce fut la dernière chose avant que je me mette à pleurer. Je n'arrivais plus à contrôler mes larmes, qui coulèrent sur mes joues avant que je ne laisse un sanglot s'échapper bruyamment d'entre mes lèvres. Harry se retourna, surpris par ma réaction, avant qu'un sourire moqueur - que je qualifierai personnellement de malsain - ne s'installe sur ses lèvres. Je le fusillai du regard avant de me retourner et d'entreprendre mon chemin jusqu'à ma chambre. Il devait me rester deux bonnes heures avant que Cameron arrive et je ne savais toujours pas comment m'occuper. J'allais pour poser ma main sur la rampe de l'escalier quand une autre se posa sur mon bras, me faisant pivoter.

"- Qu'est-ce que tu me veux, encore? Crachais-je.

- Me vois-tu vraiment comme ça?

- Comme un salaud? Bien sûr."

Et en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, je me retrouvais contre le mur, ma tête cognant en premier, et son corps, me bloquant la vue. Je fronçai les sourcils, mon mal de tête revenant à grande vitesse, et gémis de douleur. Était-il obligé de raviver cette putain de douleur? Je grinçai des dents avant qu'il ne capture mes poignets et les épingler à côté de mes épaules. Mais qu'est-ce qu'il fait? Je posai ma tête contre le mur, un soudain bourdonnement se faisant entendre et me rendant nauséeuse, et gémis quand le bruit devint plus fort. Bordel, mais qu'est-ce qu'il est en train de se passer là?

"- Répète un peu pour voir. Cracha-t-il.

- Je...

- Tu? Sourit-il, amusé par ma réaction apparemment.

- Il, nous, vous, ils. Rétorquais-je froidement, lui faisant perdre son sourire.

- Tu veux vraiment jouer avec moi, Cali? En es-tu sûre? Roucoula-t-il près de mon oreille.

- Et certaine. Je veux te voir dégager de cette maison, et je ferai tout pour cela.

- Tu es consciente que c'est grâce à moi que tu ne t'es pas faite violer, hein? Hein que tu en es consciente?

- Oui mais tu étais près à continuer son acte, non? Murmurais-je à mon tour. Tu étais prêt à me "baiser" comme tu dis, pour quelle raison hmm? Celle où je t'ai mal parlé ou celle où je t'ai insulté? J'avoue c'est dur de contrôler cela quand nous sommes en ta présence.

- Et pourquoi ça? Demanda-t-il, un sourire narquois sur le visage."

Vivement que je te le décroche que ce soit avec mes paroles ou alors avec une gifle.

"- Parce que tu es détestable. Je ne juge pas les gens aux premiers abords d'ordinaire mais toi, toi tu ne m'as inspiré en aucun cas confiance dès que je t'ai vu, ensuite tu es arrogant, intéressé, pervers et violent. Je ne saurai dire si tu es comme cela tout le temps, puisque je ne suis pas avec toi, mais le peu que j'ai vu me résume cela de toi. Dès qu'on te parle mal ou qu'on t'insulte, tu pars au quart de tour. Je veux bien que tu veuilles qu'on te respecte, mais fait pareil aux autres dans ce cas-là.

- Je ne t'ai jamais frappé.

- Tu plaisantes, j'espère? Ça fait quoi... trois jours que nous nous "connaissons"? Et tu as trouvé le moyen de monter ma maman contre moi, de faire casser mon couple, de me frapper et de me faire pleurer, tu ne trouves pas que cela fait beaucoup déjà?

- Quand l'ai-je fait?

- Tu tapes tellement les gens que tu ne t'en souviens même pas. Crachais-je, dégoûtée.

- Tu ferai mieux de ne pas me juger sans me connaître. C'est un jeu dangereux auquel tu joues, Cali.

- Donc la scène de la voiture et celle du couloir ne te rappellent rien?

- Oh, mais Cali... Ça, c'était rien. Ria-t-il. Je pourrai te dévisager si l'envie m'en prenait ou alors mieux, te baiser contre ce mur jusqu'à ce que l'air ne puisse plus passer à travers tes poumons à cause de tes cris et que tu en perdes connaissance..."

Mon cœur eut un raté à l'entente de ses paroles sadiques. Comment pouvait-il parler comme cela?
Je le repoussai autant que je le pouvais, mes larmes toujours présentes sur mes joues, me les brûlant au passage, mais il bloquait mes mouvements par l'appui forcé de mes poignets contre son torse et de son corps contre le mien. Je lâchai un sanglot bruyant, le faisant rire dans mon cou.

"Je te fais peur peut-être."

Je secouai la tête, ne voulant absolument pas lui montrer, et essayai vainement de me détacher de son emprise mais je n'y arrivais pas.

"- Je te fais peur et je le sens. Mais j'attends impatiemment le jour où tu seras à moi.

- Q-Quoi? Croassais-je, la voix cassée.

- Tu seras mienne plus vite que tu ne le penses et je peux jurer être impatiemment de voir ta réaction ce jour-là.

- Pourquoi?

- Parce que, oh mon dieu, comment tu vas être surprise et... effrayée. Ria-t-il."

Un sanglot s'échappa de nouveau avant qu'il ne lèche mes larmes du bout de sa langue et se recule pour me laisser partir. Je n'attendis pas une seconde de plus et détalai dans ma chambre. Avant que je ne ferme ma porte, je pus entendre sa voix mélangée à son rire diabolique prononcer cette phrase, me procurant des frissons:

"Tu seras à moi et je jure devant Dieu que je te ruinerai."



My Dark Mind Inside ~HESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant