Que dois-je faire? Je suis partagée entre l'envie de lui raconter car c'est la première personne en qui j'ai eu "confiance", bien que ce soit un grand mot - on va dire que c'est le premier qui n'a pas voulu me tuer dès qu'il m'a rencontrée - et le premier à ne pas volontairement du mal, et l'envie de tout garder pour moi car ce que me disait Cameron avait l'air assez important. Je ne voulais pas le dire à haute voix car on ne sait jamais qui peut passer derrière la porte, les murs ont peut-être des oreilles ici. Je me mis donc à penser à sept petites lettres très significatives pour moi, mais qui pour lui ne voulait rien dire d'autres que des ennuis: Cameron.
Il haussa un sourcils avant de répéter:
"Qui était là, Cali?"
N'a-t-il pas lu dans mes pensées?
"- Pour que je puisse lire faut-il déjà que tu penses à quelque chose.
- Je...
- Quoi, Cali? Grogna-t-il.
- Personne. Je dois avoir rêvé.
- Bien sûr. Fit-il en roulant des yeux. Harry m'a chargé de te rappeler que dans dix minutes il faut que tu sois prête à le recevoir."
Je crus apercevoir une lueur triste, mais elle partit aussi vite que mon cerveau comprit le sous-entendus. Mon expression se figea et mon corps se tendit. Donc la grande épreuve allait se passer dans à peine dix minutes? Non. Non, je ne suis pas prête. Il faut que je fasse quelque chose! Je m'approchai alors de Louis, dans une démarche qui se voulait confiante mais qui en réalité ne l'était absolument pas, et m'arrêtai lorsque mes pieds touchèrent pratiquement les siens.
"- Louis...
- N'essaie même pas. Me coupa-t-il brusquement."
Mes yeux s'écarquillèrent à son ton pour finir par mon corps qui recula. Je me sentais oppressée, prisonnière d'une destinée qui ne m'était pas vouée. Tout était dirigé vers l'échec. Je ne peux pas devenir Reine de l'Enfer, pour avoir comme mari Harry et comme descendance, ses spermatozoïdes de taille humaine. Non, je ne peux pas.
"- S'il te plait, tu ne peux pas...
- C'est le destin. Et puis, je ne peux rien faire sinon il va assurément me tuer."
Mes yeux s'embuèrent et ma bouche s'ouvrit sous le choc. Alors c'est ça? Harry avait tout prévu?
"- Il t'a attendu des centaines d'années, je pense que tu devrais lui laisser une chance.
- Non Louis, je...
- Qu'est-ce que ce bordel? Cria une voix non loin de la porte.
- Louis, je t'en supplie!"
Il baissa la tête pour finir par me sourire légèrement - un sourire sincère - et de me prendre dans ses bras. Mais soudain, la porte se fracassa contre le mur et le démon que je voulais le moins voir en sortit. Les larmes coulèrent sans s'arrêter à la soudaine réalité qui me frappait. J'allais devoir appartenir à un démon pour le reste de ma vie et lui vouer amour et complet dévouement. Son regard se posa sur nous et au vu de sa couleur, je compris que ma première fois allait être douloureuse. Mon dieu...
Un sanglot m'échappa lorsqu'il repoussa Louis et lui hurla de dégager de la pièce. Il me lança un dernier sourire triste avant d'obéir. Mais je savais que c'était par manque de choix.
"M'expliques-tu pourquoi tu n'es pas dans la situation que je t'ai ordonnée, il y a de cela quelques heures?"
Mon regard, bien que troublé par les larmes, se faisait noir. D'où vient-il pour oser me traiter comme si j'étais sa soumise? Qui était-il pour martyriser les gens autour de lui? Qui était-il...? Je n'eus le temps d'achever ma pensée que quelque chose de dur entra en collision avec ma joue, me faisant trébucher en arrière. Je me rattrapai à la table de chevet et posai ma main droite sur ma joue ensanglantée. Il n'y était pas allé de main morte.
"Je peux faire bien pire si tu ne m'expliques pas pourquoi tu ne m'as pas obéi."
Je relevai la tête et le fixai droit dans ses yeux verts. Qu'ai-je à perdre d'autre que ma virginité qui allait apparemment m'être enlevée durement? Rien, alors pourquoi ne pas lui dire ce que je pense?
"Parce que je ne suis pas ta chienne, Harry. Tu es peut-être un démon, le Roi des démons même, mais cela ne te donne pas le droit de me dicter ce que je dois faire ou non. Et puis c'était quoi cette scène dans la salle de déjeuner? Tu crois vraiment que c'est une attitude normale? Venant de la part d'un Roi, cela dénote juste d'un manque de maîtrise de soi et d'impulsivité. Je ne suis pas là pour seulement être utilisée. Je suis ici parce que j'y suis obligée certes, mais parce que je dois devenir ta femme. Alors si jamais je dois vraiment prendre ce statut, alors traite-moi comme tel."
Ses yeux se noircirent complètement pour finalement ne restait plus rien que de l'encre vide d'émotion. Même la colère était partie, c'est dire.
"Tu vas voir ce que c'est d'être ma Reine."
Et sur ce, il me saisit par les hanches pour me balancer sur le lit et venir se placer au-dessus de moi. Ne me laissant aucun moment pour respirer, il déchira l'énième tenue que je portais et la jeta loin, ne me laissant plus qu'une culotte et un soutien-gorge. Enfin, je crois que j'ai parlé trop vite, car la seule pièce en tissu qui couvrait ma poitrine fut découper en deux, tombant sur le côté de mon corps. Il plongea sa tête dans mon décolleté, suçant durement les mamelons, puis déposa des baiser sur l'ensemble de mes seins. Au moment où je crus qu'il allait s'enlever d'au-dessus de moi, il planta ses crois dans ma glande mammaire, m'arrachant et horrible et effroyable cri. Cette douleur était indescriptible. C'est comme si on m'avait arraché les seins à vif, ou alors planter un couteau à l'intérieur, tout en s'amusant à retourner la lame. Je pleurai, hurlai - je crois même que je me suis faite pipi dessus tellement je ne retenais plus les vagues de douleur endurées par mon corps - et le tapai, du peu de force qu'il me restait. Quand finalement il les retira, je laissai les sanglots m'engloutirent. Mes yeux rencontrèrent la chair à vif de mon sein, et les larmes se firent encore plus dense. On ne voyait pas la glande mammaire ni aucun détail glauque mais on pouvait distinguer du sang en sortir. Je glapis quand il retira ma culotte, me laissant totalement vulnérable et à découvert de son regard. Il passa les quelques secondes d'après à observer mon corps de toutes les manières possibles, se demandant comment il allait pouvoir me faire souffrir le plus. Enfoiré.
"Maintenant, laisse-moi le plaisir de te préparer correctement."
Je n'eus le temps de répondre que sa langue entra en contact avec ma partie inférieure. Mon dieu, mais...? Je n'eus le temps de finir ma pensée qu'une décharge électrique assez puissante passa à travers mes deux seins pour finir par descendre vers ma partie intime. On aurait dit que les deux étaient en connexion électrique. J'avais terriblement mal à la partie droite à cause de sa morsure mais une touche de quelque chose se passa entre mon bas-ventre et mon pubis. Je ne sais pas quoi exactement, mais ça... ça chatouillait. Enfin je crois...
"Maintenant que ton corps sait qu'il va prendre une bite, allons-y."
Et sans une nouvelle inspiration, il s'enfonça entièrement en moi. Je n'inspirai que lorsque je sentis le bout de son sexe touchait mon col.
Mon dieu dites-moi qu'un pénis aussi grand n'est pas réel.
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Hey! 1300 mots, j'espère que ça rattrape mes loupés :/ J'espère aussi qu'il vous plait car j'ai mis une semaine - je crois - pour l'écrire, donc autant dire que j'en ai chié pour trouver les mots corrects. Alors ça y est, elle n'est plus vierge; mais reste à supporter ses 24 tout le long héhé.
Enjoy,
Nina x
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My Dark Mind Inside ~HES
Fanfic"My Dark Mind Inside" écrit par @NinaHallas ["-Tu savais que les yeux traduisent comment est réellement une personne? - Ah bon? Demandais-je, curieuse que cet inconnu m'accoste seulement pour me dire cela. - Parfaitement. Les tiens traduisent de to...