Chapitre 9

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Chapitre 9

Je me retrouvais complètement bouleversée, en train de chercher un endroit où être seule. Je voyais les autres élèves commencer leur croquis mais je n'en avais rien à faire de ce foutu devoir, je voulais juste que tout redevienne comme avant.

Je me dirigeais vers la vallée mais une petite voix m'interpella.

«Mme. Collins a interdit de franchir la vallée...»

C'était Lili qui me regardait timidement. J'étais malheureusement énervée alors je la regardais à mon tour en fronçant des sourcils, et en croisant les bras.

«Tu penses que j'en ai quelque chose a foutre? Non je m'en tape totalement de Mme. Collins et ses consignes de merde. Laissez moi tous tranquille bordel! Vous en avez pas marre de m'emmerder tout le temps? lui criais-je en pleine figure.»

Elle me regarda, les yeux remplis d'une lueur triste, elle s'apprêtait à pleurer. Je montais les yeux au ciel, j'étais vraiment une peste aujourd'hui.

«Lili arrête de chialer pour un rien! Décoince toi un peu. À 17 ans, tu n'as jamais touché à un cheveux d'un mec! Bouge ton cul ma pauvre fille ou t'auras jamais de vie sexuelle de ta vie! m'écriais je en râlant.»

Je sentis quelqu'un me prendre par le bras.

«Excuse la, Lili. Chacun prend son temps, c'est une bonne chose de ne pas être facile. Tu es parfaite comme tu es, sourit le garçon.»

Lili rougissait, et moi je trouvais ça pathétique. Qu'est-ce que j'avais aujourd'hui? La jeune timide répartit et je me tournais vers le garçon.

«Zayn tu es serieux? Selon toi je suis donc une fille facile? Juste parce que j'ai eu des copains? haussais-je le ton méchamment.»

«Tu as vu comment tu l'as agressé? Lili est fragile.»

«Et d'où tu le sais? Tu l'as mise dans ton lit finalement?»

«Nina ferme la. Pourquoi tu es comme ça?»

«Peut-être parce que mon soi-disant meilleur ami me rend folle car je ne sais pas s'il cherche à ne plus me parler ou à me faire tomber dans ses bras? Et que je me sens terriblement seule et perdue et que je me réveille tous les jours en espérant que notre éloignement soit un cauchemar mais non, notre stupidité est bien réelle.»

«Les gens changent et moi-même je ne sais pas où j'en suis.»

«Les gens changent, imitais-je le métisse en grimaçant. Tu parles sérieusement ou tu vas me faire une morale sur pourquoi la vie, pourquoi la mort? Zayn soit mature deux minutes et dit moi la vérité. J'en ai marre des mensonges.»

«Tu te crois mature toi peut-être? A crier sur une fille qui ne t'as rien fait? On dirait que tu te sens supérieure, je ne te connais pas comme ça, je ne t'aime pas comme ca.»

«Et bien, ne m'aime plus du tout, tu me faciliteras la vie, concluais-je sèchement.»

Pourquoi ai-je dis ça? Je ne le pense même pas mais j'avais besoin de le sortir. Je me remis à marcher en direction de la vallée, j'étais persuadée que là, Zayn ne voudrait me retenir en aucun cas. Je continuais à frapper mes semelles contre la terre. J'étais remplie de haine.

«Mademoiselle Stewart!! Revenez immédiatement! Je ne veux pas que vous vous éloignez autant! cria Mme, Collins.»

Je continuais de marcher, faisait semblant de ne pas entendre.

«Mademoiselle Stewart bon sang! Que quelqu'un l'arrête! Monsieur Malik! Je vous en conjure! C'est mon métier qui est en péril! Et la vallée grouille de bêtes!»

Zayn ria de la remarque de notre professeur mais je continuais d'ignorer, traçant mon chemin entre les herbes hautes.

«Ha! Monsieur Tomlinson vous tombait bien! Allez vite me chercher votre amie! entendis-je.»

Louis! Par réflexe, je m'arrêtais, et me retournais. Je le vis courir vers moi, l'air inquiet. Je me retenais de m'effondrer, quand il courrait, on aurait dit qu'un maître nageur de séries américaines venait vous sauver, imaginez le rêve. Je le laissais me rattraper, et il vint me serrer dans ses bras musclés.

«Encore dans sa crise d'adolescence à ce que je vois, plaisanta le brun.»

Je montais la tête pour le regarder le temps d'une seconde puis fondis en larmes dans ses bras.

«Nina... Ma belle, ne pleure pas. Je n'aime pas quand tu pleures.»

«Mais...-je...-...Louis...- bégayais-je en sanglotant.»

«Respire, et explique moi tout, beauté.»

Il me regardait fixement et attentivement.

«Ne me regarde pas comme ça, je dois avoir une tête de zombie avec mon mascara qui coule...»

«J'en ai rien à faire.»

«Tu es plus qu'un ami, Louis, je n'aime vraiment pas que tu me vois avec cette tête.»

«Bon alors je vais regarder le ciel et tu vas m'expliquer tout ça, annonça-t-il en levant la tête et en riant.»

«Tu as l'air débile... chuchotais-je en reniflant.»

Louis sortit un mouchoir de sa poche et leva mon menton avec ses doigts. Il essuya mes joues et embrassa la commissure de mes lèvres.

«Dis-moi tout.»

«J'ai l'impression de vivre sans aucun but. Je perds Zayn, je perds ma dignité, je me perds...»

«On a tous un but, il faut juste le trouver. Et on réussit toujours à récupérer ce que l'on a perdu, il faut être patient et déterminé.»

«Je ne le suis pas... Je suis faible... Et il n'y a qu'une chose qui me fait vivre en ce moment.»

«Quoi donc? demanda Louis en remettant une de mes mèches blondes derrière mon oreille.»

«Toi, de savoir que je compte à tes yeux, et que tu m'aimes.»

Il me sourit.

«Please don't stop to loving me... chantonnais-je pour détendre l'atmosphère.»

Le brun caressa ma joue et s'approcha pour déposer un langoureux baiser sur mes lèvres sèches. Il entoura ma taille de ses mains tandis que je plaquais mes mains sur son torse en grattant son T-Shirt avec mes ongles quand il donnait un peu de piquant à notre baiser.

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Good Liar (2014)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant