Contes de fées

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Quand ils se levèrent de table, Severus décida d'aller, avec Lily, chercher son smoking.
- On y va en magicobus ? demanda Lily en fermant la porte d'entrée.
- Non! s'écria Severus, spontanément. Je ne préfère pas; je n'y suis pas très...à l'aise.
Elle rigola faiblement et ils finirent par y aller en métro.
- Sev? demanda Lily quand il furent entré dans le métro.
- Oui, Lily?
- Tu veux toujours rencontrer ton frère ?
- Bah bien sur ! Mais je ne suis pas encore prêt pour le faire maintenant... Je crois que je vais attendre que le mariage de Lucius et Narcissa et Noël soit finit pour envisager une éventuelle rencontre.
Ils durent arrêter leur conversation car le métro s'arrêta à leur arrêt et ses portes s'ouvrirent à la volée.
Ils sortirent, bousculés par la foule de moldus, et se rendirent dans le centre-ville de Londres.
Lily, émerveillé par tous les magasins de mode, s'arrêta à toutes les vitrines de luxe.
- Regarde Sev! s'écria-t-elle devant la vitrine de Louis Vuitton. Il est juste MA-GNI-FIQUE !
Severus arriva devant le magasin en soupirant.
Lily montrait avec enthousiasme un sac à main avec le célèbre logo de la marque.
- Ce n'est qu'un sac à main, Lily... soupira-t-il. Tu t'es déjà arrêtée devant une dizaine de boutique. On y va maintenant ?
Lily hocha la tête en signe de désapprobation et elle le suivit à contrecœur.
Ils entrèrent dans le magasin de costume de mariage.
Le magasin était remplis de costumes magnifiques, de cravates et noeuds papillons en tout genre, de chaussures bien vernies et de toute sortes de chemises colorées.
Severus voyagea dans tout le magasin en observant chaque article avec attention quand le vendeur arriva de l'arrière boutique.
- Je peux vous aider, monsieur ? demanda-t-il.
- Ah vrai dire, commença Severus, oui. Je cherche un smoking pour un mariage; je suis le témoin.
Le vendeur réfléchis un instant puis, d'un pas décidé, s'avança vers l'un des présentoirs. Il tira trois pantalons de costumes, deux vestes et deux chemises.
- Je pense que ces articles vous iront à ravir, monsieur! Les cabines sont juste là - il montra une petite pièce cachée par un rideau bleu.
Il essaya silencieusement les vêtements que lui avait donné le vendeur moldu lui avait donné, puis sortit de la cabine, habillé avec la première tenue.
Elle était affreuse avec sa veste couleur vert pâle et son pantalon brun-beige.
Il essaya ensuite les autres, toutes plus horribles les unes que les autres, et finit par craquer pour la seule qui était à son goût.
Quand il sortit avec la tenue en question, le visage de Lily s'illumina.
- Celle la te va à ravir, Sev! Tu la prends ?
Il acquiesça et ils sortirent du magasin après avoir esquisser le tout.
Ils ne traînèrent pas longtemps en ville - bien qu'il fut difficile à Severus d'éloigner Lily des vitrines - et ils rentrent à temps pour le souper.
L'ambiance avait l'air de s'être détendue et Pétunia s'était enfermée dans sa chambre.
Son père bricolait dans son atelier dans le jardin et sa mère préparait le repas.
Ils montèrent en silence et allèrent dans la chambre de Lily.
Severus n'y allait que très rarement. C'était une belle chambre aux couleurs pastels et remplie de babioles ayant une forte valeur sentimentale pour la jeune fille.
Elle s'assit sur son lit tandis que Severus contemplait une photo.
Elle y souriait en lançant de grands signes à l'appareil photo. À côté d'elle se trouvait Mary et Alice; ses meilleures amies qui, elles aussi, souriaient joyeusement.
- C'était l'année passée, déclara Lily. On avait passé la journée dans le grand jardin d'Alice. C'était de loin la meilleure journée de l'été !
Il lui sourit et va s'assoir sur un fauteuil en face du lit.
Il y avait un livre sur ce fauteuil. Une espèce de grimoire gros et vieux.
- Les meilleurs contes pour enfant, lit-il à voix haute. Qu'est ce que c'est ? C'est Moldu? Je n'en ai jamais entendu parler...
- Oui ce sont les contes qu'on raconte aux enfants moldus pour les endormir. Je le garde toujours avec moi car je suis très nostalgique de l'époque ou ma mère me les lisait avant de dormir.
Il ouvrit alors le livre et découvrit de belles images illustrant les pages. Des images de princesses, de sorcières, de fées,...
Il regarda encore une fois Lily. Demain, les 48h auront été écoulée et il ne sais ce dont quoi Pétunia est capable. C'était sans doute ses dernières heures de répit passé avec Lily...
- Tu peux m'en lire un, Sev? S'il te plaît ?
- D'accord, dit-il en tournant les pages pour arriver au début d'une histoire. Il était une fois...
Lily coucha sa tête sur son oreiller et l'écouta attentivement.
Tout au long de l'histoire, elle ferma à demi les yeux mais les rouvrit aussi vite pour ne pas s'endormir.
- Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants, termina Severus en fermant d'un coup sec le livre.
Elle lui sourit en guise de remerciement et se leva pour l'enlacer.
Son odeur de rose fit battre le cœur de Severus plus qu'il n'avait jamais battu autrefois en dépit de savoir qu'il ne l'enlacerait sans doute plus jamais.
À cet instant, sa mère rentra dans la chambre.
- Le repas est servi! dit-elle avant de refermer la porte rapidement pour ne pas les déranger encore plus.
Le lendemain, Severus se leva avec un mal de tête horrible. Il ne se souvenait de rien appart d'être descendu souper.
Il se leva de son lit sans même savoir comment il y était arrivé et se regarda dans le miroir.
Il avait le teint encore plus pâle que d'habitude et des cernes bleu-mauve entourait ses yeux.
Il avait l'air de s'être saouler la veille mais il n'en avait aucun souvenir.
Il avança alors vers son armoire pour prendre ses habits. Il avait du mal à tenir debout et encore plus de mettre un pas devant l'autre. Il finit par tomber en trébuchant sur des pieds et s'étala face à son armoire.
Le contact froid du parquet sur sa joue le réveilla un peu plus et il se remit debout tant bien que mal.
Il se tint au meuble pour prendre de quoi s'habiller puis s'empressa de rejoindre son lit pour s'y assoir.
Comment se faisait-il qu'il ne puisse plus tenir sur ses jambes? Avait-il bu hier?
Il s'habilla et, quand il descendit, la maison était vide. Il s'inquiéta légèrement car, à cette heure, tout le monde devrait être en train de prendre le déjeuner.
Il s'assit sur le fauteuil, déjà essoufflé d'être descendu, et remarqua que plusieurs livres était entassé sur la table. Il tendit la main pour en prendre un.
- Ce n'est pas à toi!
La voix le fit sursauter et il se rassit rapidement dans le fauteuil. Il tourna la tête d'où provenait la voix et il découvrit Pétunia, le sourire au lèvres.
Il grogna et se leva d'un coup pour s'avancer vers elle mais ses jambes flanchèrent et il tomba à ses pieds.
- Alors? On est étourdi? demanda-t-elle,une pointe d'amertume dans la voix. Tu ne sais plus tenir sur tes jambes ? C'est bizarre; hier aussi...
- Qu'est ce que tu m'as fait ?!
Il savait qu'elle était responsable de son état. Ca s'entendait dans sa voix narquoise.
- Moi? Oh mais rien, Severus...
Elle sourit encore plus si bien que sa bouche arriva presque à la hauteur de ses oreilles.
Puis, le plus tranquillement possible, elle sortit de son sac une petite boîte en carton.
Severus essaya de se lever mais il finit par rester assis par terre.
Il se releva un peu pour lui arracher la boite des mains puis retomba assis.
- Somnifères? C'est quoi ça ? demanda-t-il en lisant les petites écritures sur la boite.
Pas de réponse de la part de Pétunia.
- Attention, continua-t-il de lire en tournant la boite, une consommation en grand nombre peut provoquer des effets secondaires comme des étourdissements, des évanouissements, des pertes de mémoire ou même des maladie cardio-vasculaires... Je le savais! C'était de ta faute!
- Tu comprends vite... Je ne te pensais pas si intelligent, se contenta-t-elle de dire.
- Où est Lily? Tu lui as donné ça a elle aussi?
Il montra la boite.
- Oh non, dit-elle en paraissant choquée, jamais je ne ferais ça à ma sœur! Elle est juste partie avec mes parents pour trouver un psychologue pour toi. La pauvre a cru que tu étais drogué, hier soir. Ca a tiré la sonnette d'alarme chez elle... Quand elle t'a vu divaguer vers la fin de la soirée, je n'ai eu qu'à lui dire que j'avais trouvé un sachet de drogue dans ta chambre. Quel choc ça lui a fait! Ensuite, pour preuve, je lui ai donné un petit sac que j'avais rempli de farine et le tour était joué. Malin, non ?

Une nouvelle amitié (Snily ❤️) {TERMINÉE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant