C'est Amir qui m'appel.Je regarde l'heure il est bientôt 3h du sbah. Et il est chelou a m'appeler a cette heure ci lui..
Moi: - avec une voix endormi- Allo ?
Amir: Leïla descend en bas de ton bloc hefek (stp) c'est urgent !
Moi: Amir t'es sah (sérieux) ? Il est 3 heure du sbah tu me dis de descendre devant , tu m'as réveiller là je sais pas si tu te rend comptes ? J'ai cours demain. A quoi tu joues ?
Lui: hefek Leïla tu sais très bien ça serait pas urgent de fou jamais je t'aurais déranger s'te plait descend en speed
Moi: pourquoi faire ? Tu sais très bien que si Brahim ou Saphir entendent ça va être la guerre et moi comme toi on est mort
Lui: t'inquiète pas pour ça juste dépêche toi de venir hefek
Et il raccroche, d'un côté j'ai vraiment pas envie d'y aller. Parce qu'une fille qui sort à cette heure là c'est bizarre dans mon quartier. Mais de l'autre côté c'est Amir le sah to sah de Brahim si il me demande ça c'est que c'est vraiment urgent. Je réfléchi pas plus et m'habille en speed d'une abaya, met un hijab et sort de chez moi, je descend en bas de mon bâtiment, il était la entrain d'attendre assis sur le capo de sa voiture je regarde bien si y a quelqu'un ou pas et bizarrement je vois personne c'est bizarre qu'il y ait pas une mouche mais tant mieux, hassoul (bref) je calcule pas et je le rejoind en speed.
Moi: Amir tu me met dans la khra (merde)
Lui: merci wAllah, et t'inquiète pas pour le reste azi monte dans la voiture
J'exécute
C'était le silence au début mais je décide de lui demander le pourquoi du comment il est venu me chercher a cette heure ci.
Franchement pour vous dire Amir je lui fais confiance les yeux fermés. C'est trop un bon avec nous et c'est d'ailleurs pour ça que j'ai accepté.
Moi: t'es toujours pas décidé à me dire pourquoi t'es venu me chercher?
Lui: Leïla, je sais pas comment te le dire.. Mais t'as vu j'étais obliger wAllah.. J'aurais pas été obliger tu sais très bien jamais de la vie je t'aurais déranger pour ça..
Moi: Amir dis s'te plait
Lui: tu sais dans les affaires...
Moi: affaire ?
Lui: tu sais.. -ça commençait déjà a m'énerver, je sais qu'il est dans des affaires mais je déteste en parler- hassoul Aymen ils l'ont schlasser au niveau de l'épaule et il perd beaucoup de sang, je peux pas le ramener a l'hôpital là c'est suspect y'aura tout ce qui est keufs et tout le bordel et en plus le mec qui l'a planter s'est enfuit, on sait pas de quoi il est capable, donc j'étais obliger de venir te chercher pour que tu l'aide..
Moi : Aymen ?! Est ce qu'il va bien ?!
Lui: oui t'inquiète pas ! Juste il a besoin de soins !
Moi: attend attend, c'est une blague ?
Lui: smeh (désolé) wAllah
Moi: Amir t'entend ce que tu me demande là ? Tu me ramènes dans une khra à cette heure là tranquille sans aucun soucis. Donc pour toi c'est normal ? Tu t'en fou !
Lui: -pensif et concentré sur la route- bien sûr que non .
Moi: tu as que ça à me dire ? Tu me ramène voir ton pote le connard ! Il te ramène au haram Amir , me demande pas de venir le soigner comme si de rien etait ! J'en reviens vraiment pas là et en plus je suis pas chirurgienne Amir
Lui: - en serrant le volant- putain désolé Leïla ! Mais t'inquiète pas je te fait et te ferai jamais rentrer dans cette khra, je te demande juste quelque chose d'humain hefek fait ça au moins pour moi ! On parle d'Aymen là oh !
Moi:...
Lui: et t'inquiète pas j'ai virer tout les mecs , il y a que lui
J'ai pas répondu et de là c'est reparti pour le silence, personne de nous 2 parler. 15 min après on arrive devant un appartement.
Amir: c'est là
Je descends.
Amir entre dans le hall et me demande de le suivre on monte dans l'ascenseur. On arrive devant une porte ensuite il l'ouvre et entre. Il rentre dans une chambre, j'attend devant la porte.
Amir: viens Leïla
Je rentre dans la chambre cherche des yeux le blessé et je le trouve allonger sur le lit le bras plein de sang avec un bout de tissus qu'ils ont enrouler sur son épaule pour surement faire arrêter le sang, il est torse nue du coup je suis gênée, j'arrête de le regarder
Amir: viens regarder sa blessure Leïla hefek
Je m'approche de lui.
Aymen : qu'est ce qu'elle fout ici ?
Amir: elle va juste regarder ta blessure !
Aymen: je t'ai dis y a pas besoin , y a rien
Moi pendant ce temps la je savais pas quoi faire j'etais la debout a les ecouter parler tel une hmara !
Amir: comment ça y a pas besoin ? Tu pisse le sang kho
Aymen: Amir ! Azi bouge la -en parlant de moi- de là, je vais bien
Ça se voyais qu'il était pas bien il transpirait mais il faisait juste le fière !
Ce gros con
Amir: Aymen t'es sah la ? Ça se voit t'es pas bien fait pas le fière
Aymen: gros bouge la -en parlant de moi-
Amir: fait le têtu fait si tu crois que je vais ramener Leïla sans qu'elle te soigne tu peux toujours rêver tu sais qu'on rigole pas avec la mort ça c'est toi qui l'a dis gros. Leïla vazi hefek regarde sa blessure et dis moi
Moi: Amir je suis pas chirurgienne
Lui: j'sais et tu me l'as déjà dis je te demande pas de lui faire une opération Leïla ! Comme tu vois j'ai pas aménagé une salle d'opération non plus ! Juste regarde hefek
De la j'y vais, question d'humanité ! Je vous jure que j'aime trop aider les gens c'est fou , je fais du bénévolat de temps en temps pour les sdf que ça soit les soins, la nourriture, aider c'est ma vie subhanAllah mais la ça m'énervait limite de soigner un mec qui empoisonne mes frères, les frères du quartier, Amir, et surtout lui même, c'est fou !
Et puis j'arrête d'hésiter car c'est tout simplement Aymen... Et je ne peux pas ne pas secourir Aymen alors qu'il est dans un sale état. Parce que malgré tout il a compter pour moi et il comptera toujours pour moi. Parce que Aymen c'est Aymen...
J'oublie donc notre passé et son présent. Je m'assois sur le bord du lit vraiment limite j'étais entrain de tomber. J'enlève le tissus avec lequel il s'était enrouler l'épaule
Moi: ça n'a pas l'air profond
Amir: t'es sure ?
Je regarde bien et effectivement la blessure n'est pas profonde hamdoulillah. Je souffle moi aussi de soulagement sans trop leur montrer.
Moi: oui, elle n'est pas profonde pour tuer mais assez pour une hémorragie donc faut arrêter le sang
Amir: t'as besoin de quoi pour les soins?
Moi: ramène moi tout ce que vous avez et si vous avez de l'alcool ramène aussi s'te plait
Amir: reste là j'arrive
Et il s'en va , alors là je voulais me tailler, rentrez chez moi. J'avais envie de dormir bien au chaud, de plus j'avais pas envie de rester seule avec ce connard, je voulais me cacher.
Aymen : -rire ironique- la soit disant sœur muz !
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Chronique de Leïla : Mon amour tourmenté
RomanceLa devise : toujours dire al hamdulillah.