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J'essuie mes larmes discrètement et fini de ranger mes vêtements dans un sac. Bien-sûr que j'ai pas tout pris, je voulais partir d'ici le plus vite possible et sans faire remarquer le moindre problème à ma famille. Je voulais pas que ça fasse le tour et que ça blesse ma famille ni celle d'Aymen. Je prend ma valise et descend les escaliers. Je met ma veste et mes chaussures, prête à sortir, mais Aymen n'était pas du même avis.

Il entoure ma taille avec ses bras sans me retourner.

Aymen: donc pour toi c'est facile de me laisser. Il suffit d'une petite complication et tu me lâche.

Moi: lâche moi ! Je suis pas ton jouet et encore moins ta boufonne. Tu m'as dis de partir, je pars, j'ai une fierté Aymen. Je reste pas là où je suis pas voulu.

Il colle sa joue contre la mienne pendant que mon dos est toujours coller à son torse.

Aymen: putain Leïla...

Oh non mais mon Dieu ! Pourquoi il me fait ça. Il le fait exprès ! Sa petite barbe qui me piquait.

Moi: Aymen... S'il te plaît... Tu complique mon départ là... purée

Il me relâche en disant: je vais te déposer

Moi: non, j'ai une voiture, j'ai mon permis, j'y vais seule !

Son regard noir parle avant lui.

Aymen: ta vue l'heure ? Jamais de la vie !

Moi: Pourquoi tu te souci de moi ? Tu me veux pas, donc t'as pas à t'inquiéter.

Aymen: m'énerve pas ! C'est blindé de rats dehors ! Vazi avance !

Moi: Crois moi tu me fais plus de mal que ces "rats" comme tu le dit pourront me faire ! Il m'arrive un truc ou pas, c'est pas ton souci.

Il me prend par la mâchoire violemment.

Aymen: tu me tape sur les nerfs. Tu crois je suis refait de te laisser partir zebi ! M'oblige pas à faire un truc que je vais regretter.

Il me faisait mal mais j'essayais de pas le montrer.

Moi: tu va faire quoi ? Me frapper ?

Aymen: ME PROVOQUE PAS PUTAIN !

Et il me relâche la mâchoire. J'allais en direction de ma voiture quand d'un coup, je me fait prendre violemment par le bras.

Cette personne n'était autre que Aymen comme vous l'avez deviné. Il me fait diriger vers sa voiture et me fait monter de force.

Aymen: tu commence trop à me prendre pour ton zemel toi !

Et il monte à son tour dans la voiture.

Moi: laisse moi putain. Tu me soule Aymen ! J'ai cours demain, comment je vais y aller sans ma voiture ?! J'ai pas besoin de toi pour rentrer chez moi.

Aymen: ferme ta gueule. Quand je te dis un truc tu le fait. T'aime trop me tenir tête mais ça marche pas comme ça. Surtout pas avec moi ! Tu le sais pourtant non ?

Je ne lui ait même pas repondu. Pourquoi faire ?

Du coup c'est reparti pour le silence. J'étais pire que énerver contre lui. 15 minutes après on arrive devant mon bâtiment. C'est redevenu chez moi...

J'allais descendre quand il me prend par la main.

Aymen: Leïla, me reviens plus. Divorce et fait ta vie. T'es jeune, pieuse, tous les mecs te veulent, j'ai même entendu des frères muz dégoûtés que tu sois avec moi. Donc soit avec un mec qui saura ta vrai valeur. Reste comme ça, deviens pas comme les autres filles faciles...

Chronique de Leïla : Mon amour tourmentéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant