Chronique de Leïla : Mon amour tourmenté

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Khalti était entrain de pleurer dans mes bras.

Khalti: j'en ai marre benthi j'en peux plus..

Je lui fait un bisou sur le front.

Moi: ne t'inquiète pas Khalti, s'il est en chambre c'est que tout va bien.

Khalti: je lui dis toujours de pas trainer dehors. Qu'est-ce qu'il lui apporte le dehors hein ? Regarde Aymen, lui aussi faisait des bêtises avant mais après il s'est rendu compte que tout ça ne servait à rien, Abdel lui a trouvé du travail et maintenant il est marié, il a son propre chez lui, sa femme et son travail, hamdoulillah.

Si tu savais Khalti..

Moi: mais non Khalti, Yanis c'est un garçon droit, ne t'inquiète pas pour lui. Il a juste pas réfléchi cette fois ci. Il a suivit ses copains. Sinon Yanis il est pas dans ces délires là. S'il te plaît essuie moi ces larmes.

Khalti: j'ai peur qu'il dérape wAllah el lahdim..

Moi: il est intelligent Yanis, il le restera in sha Allah..

Les infirmières sortent de la chambre de Yanis.

Infirmière: bonjour, alors vous êtes les proches de Monsieur Yanis ********* c'est ça ?

Inès: oui dites nous s'il vous plaît

L'infirmière nous explique qu'il n'a rien de grave, qu'il a eut 3 points de suture à l'arcade et qu'il peut rentrer chez lui aujourd'hui..

Khalti: merci Madame, on peut le voir ?

Infirmière: oui bien sûr, allez y, le docteur a prescrit quelques médicaments, l'ordonnance se trouve sur la table de chevet, bonne journée.

On entre et quand on le voit.. Mon Dieu.. ils l'ont pas loupé..

Khalti le prend dans ses bras tout en le menaçant.

Khalti: ya hmar ! Tu sais comment tu m'as fait peur !

Yanis: -rire- je me suis déjà assez fait frapper maman, hefek ne t'y met pas aussi.

Khalti: non mais attend qu'on rentre ! Là je peux pas à l'hôpital.

Inès: t'es vraiment bête à suivre tes potes..

Yanis: c'est bon y a rien wesh, vous abusez

Yousfi: Yanis ! WAllah Aymen était super énervé en plus

Yanis: putain qui lui a dit ?

Yousfi: tu te fout de moi ou quoi ? Tout le quartier est au courant ! Oh vous faite une descente dans une cité de chacal frère. Tu t'attendais à quoi ?

On entend la porte claquer contre le mur. C'est Aymen, énervé, sourcils froncés.

Aymen: t'es réveiller petit merdeux de mes deux ? Fallait même pas te réveiller parce que là je vais t'envoyer dans le coma quitte à partir en zonz !

Yousfi: calme toi Aymen, hcheum devant les femmes mais surtout ta mère !

Aymen: comment ça hcheum Yousfi ? Je vais le démonter ce trou du cul sans cervelle ! -à Yanis- tu réfléchis toi des fois ? Tu veux quoi ? La mort ? Dis le moi, je te la donne enfoiré !

Amir retenait Aymen par le bras.

Amir: c'est bon kho, il doit être fatigué là meskine. Il s'est mangé vla les coups.

Aymen: tu me fout la haine Yanis ! WAllah même si je te bute là, ma haine restera toujours ! TU SUIS HUGO ET JESSIM PUTAIN ! OH CES GROSSES PÉDALES C'EST PAS DES RAJELS ET ILS RAMÈNENT DES CONNARDS COMME VOUS POUR FAIRE UNE DESCENTE AU ********* ! -il fait un rire nerveux- VOUS VOUS ÊTES BIEN FAIT DÉFONCER ? ÇA VA C'ÉTAIT COMMENT LES COUPS ? ET S'ILS AVAIENT SORTIS LES GUNS ? VOUS ALLIEZ FAIRE QUOI ? Bande de cons ! -à sa mère- Maman regarde ton fils. Surveille le bien, il a pas de cerveau.