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" Vous étiez devenus deux amoureux contre le monde... "




Donc on était mardi, et qui dit mardi dit la sortie de Younes et sûrement les problèmes qui vont suivre de derrière...

Mais c'est pas grave, le plus important c'est qu'il sorte enfin.

8 heure du matin. Je me lève non pas pour aller en cours mais pour aller chez ma mère. Aymen se lève aussi. On se prépare chacun de notre côté. C'était silencieux...

Et juste avant de sortir.

Aymen: Leïla ?

Moi: Aymen ?

Cette fois on rigolait pas. J'avais le cœur serré... J'avais peur. Pas de me faire défoncer par Younes, non...

Mais pour ça :

Aymen: c'est peut être notre dernier réveil ensemble

Moi: mais non, raconte pas n'importe quoi Aymen... s'te plait... dis pas ça...

Aymen: had sah, Leïla... (c'est la vérité)

Il prend ma tête entre ses mains et dit: Quoi qu'il arrive oublie pas que... je t'aime

J'avais les larmes aux yeux...

Moi: je t'aime aussi

Il me prend dans ses bras, je le serre aussi fort que je peux.

Aymen: smeh de ne pas avoir assuré Leïla.. smeh pour les jours où j'ai été absent.. smeh pour les larmes que j'ai fait couler sur ton visage.. et encore smeh de te faire vivre une autre douleur...

C'était silencieux...

Moi: tu savais depuis quand qu'il allait sortir ?

Aymen: le jour où j'ai étais virer du taffe.

Moi: c'est pour ça que t'as repris le chemin sombre ?

Aymen: ouais... Sans toi à quoi sert de me casser le dos pour un smic ? C'était pour toi que je taffais sinon rien à foutre. Dans le haram on a pas la conscience tranquille mais y a le biffe.

Moi: tu vas me lâcher Aymen ?

Il me carresse la joue en disant: non Leïla, jamais. Mohim, prend soins de toi

Je me détache de lui.

Moi: arrête de parler comme si tu me faisais tes adieux...

Aymen: mes adieux je te les ferais quand je serais sur mon lit de mort, beauté. Je te reprendrais Leïla, t'inquiète pas, juste le temps que je te reprenne, prend soins de toi

Il me prend par la tête et me fait d'abord un bisou sur le nez puis il m'embrasse longuement.

[...]

Il me dépose chez ma mère, lui repart avec Brahim et Saphir chercher Younes.

Ma mère était toute contente. Et la voir avec ce beau sourire m'a automatiquement mise de bonne humeur. Cette femme c'est ma vie, qu'est-ce que je l'aime.

Ma famille c'est ma vie.

Yemma: Leïla va réveiller la bagra de Feriel

Je vais dans la chambre de Feriel.

Moi: BAGRA RÉVEILLE TOI

Feriel: putain mais qu'est-ce tu veux Leïla !

Moi: maman veut que tu te lève tu dois nous aider ! Oh Younes sort aujourd'hui !

Chronique de Leïla : Mon amour tourmentéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant