Un destin imprévu ( Avengers )

La fin des Avengers

Le soleil pointe le bout de son nez à travers les rideaux en soie de la chambre. À peine éveillée, Hélèna regarde par la fenêtre les premiers nuages au fond de son lit. D'une main délicate, elle caresse le cuir chevelu de Steve, sa tête posée contre son ventre, encore endormi. Un bon matin, sans souci, où tout les tracas sont partis, il n'y a pas mieux d'être dans un grand lit confortable, enlacer dans les bras de l'autre. Plus de prises de tête, plus d'engueulades, la belle vie quoi. Mais ce genre d'instant ne dure jamais très longtemps, alors autant en profiter.
Le mouvement de tête fait revenir Hélèna sur terre.

-"Bonjour mon chéri.", dit-elle en croisant ses yeux bleus. Le beau blond se redresse pour l'embrasser dès son réveil.

-"J'aime quand tu m'appelles comme ça.", affirme t-il entre deux baisers. Il la renverse sur le lit. La jeune femme lui caresse la joue en l'observant comme concentrée.

-"Steven. J'ai besoin de te demander quelque chose.", annonce t-elle sérieusement. Steve reprend Hélèna par la taille pour qu'ils s'assoient côte à côte, elle reste collée à lui.

-"Après ce que tu m'as dit hier soir... Sois franc surtout, qu'est ce qui te plaît le plus chez moi?", demande t-elle.

-"Je vais éviter de dire tout mais, je crois que c'est ton courage, le fait que tu sois une femme moderne, indépendante. Et tes yeux aussi. Ce vert émeraude, j'en ai jamais vu ailleurs.", répond t-il sûr de lui en lui caressant à son tour la joue.

-"J'ai l'impression que tu m'aimes uniquement pour mon physique. Comme toute la Terre entière.", déclare t-elle.

-"Hélèna. Oui, tu es la plus belle. Tu incarnes la beauté parfaite, une déesse. Tu as tout là où il faut. Aucune imperfection sur le visage, tu rayonnes même sans maquillage. Tes cheveux brillent tout comme ton sourire. Tes mains sont délicates et tu dégages une bonne odeur sur ton passage.", énumère t-il aussitôt.

-"Arrêtes s'il te plaît.", insiste t-elle en perdant son sourire.

-"Tu complexes sur ton corps?", demande t-il étonné.

-"Non! J'en ai juste marre d'être un modèle de beauté! J'en ai marre d'être "parfaite"! Ça peut paraître égocentrique mais j'aimerais un jour qu'on me dise "dis donc, tu as pris du poids Hélèna!", "c'est quoi cette ride Hélèna?"! On ne s'intéresse qu'à mon extérieur et ce que je représente et non ce que je suis!", explique t-elle en faisant de grands gestes.

-"Alors je vais te poser une question moi aussi. Imagines, tu es dans les années 40 et tu rencontres un jeune homme maigrichon, sans charisme. Est ce que tu aurais eu le coup de foudre? Est ce que tu serais tombée amoureuse?", demande t-il à son tour, un peu plus émotif. Elle ne sait pas quoi répondre et reste muette en le regardant. Son regard est vide.

-"Tu ne m'aurais jamais adressé la parole. Même pas un regard. Moi au contraire, j'aurais été fasciné, le cœur battant à toute allure. Je serais venu te voir pour t'aborder, connaissant ma détermination. J'aurais bégayé dès ma
première phrase, tu aurais rigolé face à ma maladresse et comme un coup de malchance, un gars serait passer avec une boisson bien collante et elle se serait renversée sur ta robe.", raconte t-il en s'imaginant la scène. À deux, ils se projettent dans le temps et se retrouvent dans la narration.

< C'est le soir, lors d'une fête foraine. Tout les jeunes gens américains font la fête le sourire aux lèvres. Steve est avec son meilleur ami Bucky et profitent des festivités.

-"On est pas bien là? Cette soirée est géniale!", s'esclaffe Bucky heureux. Mais son ami ne sourit pas vraiment.

-"Il est peut être tant que tu te trouves quelqu'un! Ici, je pense que ça peut être un endroit idéal!", remarque t-il en encourageant son ami.