Nom de code V {BTS}

Chapitre 13

Attention chapitre violent
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Mes jambes me faisaient atrocement mal. Ma bouche était pâteuse et je ne pouvais bouger mes mains qui visiblement étaient attachées derrière mon dos. Je sentais un liquide chaud s'écouler de mon bras.

Je méritais amplement de souffrir pour avoir fiat une chose aussi stupide: donner ma confiance.

La porte se rouvrit et comme j'avais toujours les yeux bandés, je ne pouvais pas voir mes agresseurs entrer dans la pièce. La notion de temps m'échappait. Je devais faire attention pour ne pas perdre le peu de santé mentale qu'il me restait. Il me fallait pour cela me rattacher à des moments agréables de ma vie. Mais c'est difficile lorsque vous êtes attaché et prêts à vous faire butter.

Cela devait bien faire la cinquième fois que cette porte s'ouvrait. Je savais maintenant que ce bruit de grincement signifiait : que j'allais encore devoir subir l'interrogatoire brutal de cet enflure...

Les deux hommes, me tirèrent par les bras en me soulevant cette fois. Je n'avais plus la force de marcher. Je ne voyais pas le chemin pour arriver jusqu'à la salle de torture. La seule chose que je sentais était mes muscles qui commençaient à se disloquer tant les deux gros lards me tenaient mal.

Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais là. Mais cela semblait faire une éternité. Je le savais maintenant, j'étais seule avec moi-même. Personne ne viendrait me sauver.

On me posa brusquement sur la chaise. Puis on m'enleva le bandeau que j'avais sur les yeux. Je me retrouvais en face de cette tête de sadique.

Jungkook.

Ce dernier pris la parole :

"Tu vas te décider à parler oui ou merde ? Dit il d'un ton dur que je n'aurais pu lui deviner avant. Je n'ai plus le temps de jouer avec toi! Le boss attend des réponses et vous êtes deux putain de têtes de mule qui veulent pas ouvrir leur putain de gueule ! Alors je te demanderais de me dire où vous vous planquez !"

Je restais muette. Jamais je n'ouvrirais la bouche. Au lieu de ça je lui fis le regard le plus noir que j'avais en réserve. Et, mesurant bien la conséquence de mon acte, je lançais un cracha qui lui atterrit en pleine face.

Ses yeux déjà noirs de colère s'emplirent d'une lueur que je connaissais maintenant.
Le sadisme.
Jungkook était véritablement un pervers, sadique avec des tendances masochistes et j'en faisais les frais depuis mon arrivée ici.

Alors qu'il s'approchait dangereusement de moi, je soutenais mon regard. Je préfère mourir que de lui céder la moindre information. Même au bout de la troisième fois je sentais bien ses coups sur mon visage ainsi que les autres sévices qu'il m'infligeait.

Comme je savais qu'il ne comptait pas me tuer, j'espérais jute m'habituer enfin un peu à la douleur pour souffrir un peu moins.

Mais je sentais tous les coups qu'il me portait.

J'étais tombée de ma chaise et il en profitât pour me piétiner me balançant des coups dans le ventre qui me bloquaient la respiration. Il me tira par le bras en le tournant au passage réitérant sa question. Mais seuls mes cris de douleurs passaient le seuil de ma bouche.

Je sentais mes os craquer sous ses coups qui n'en finissaient pas. Dans ce genre de situation, on ne ressent rien. Si ce n'est l'envie que la mort vienne nous emporter au plus vite.

Je me réveillai dans la pièce où j'étais enfermée. Bizarrement, ma douleur s'était un peu estompée. Et quand j'essayais de bouger, je sentis une main m'en empêcher.