Média: Constance
Encore un chapitre long *ouai!ouai!ouaiiiii!*
Le rouge me montait aux joues, je me sentais tressaillir. Je voyais des centaines de visages me fixer avec des milliers de mains qui se tapaient et faisaient de plus en plus de bruit. Sur la scène des confettis explosèrent de part et d'autres.
On était presque à une élection de reine de beauté, les uns à côté des autres à paraître les plus présentables possibles. L'estrade était en marbre et les confettis emplis de magies tournoyaient autours de nous comme des papillons. La reine s'avança devant nous et s'adressa à l'assemblée
- Je déclare la cérémonie ouverte, Jean s'il te plait
Un jeune homme plus âgé que nous avec des cheveux gris argenté monta sur la scène, il n'était pas spécialement bien habillé pourtant on arrivait à percevoir son importance. Ses yeux étaient violet et vide pourtant un tatouage partait de se yeux pour se rejoindre en une sorte de lotus au milieu de son front.
Il devait être aveugle, il n'avait pas de pupille et pas d'iris. Le jeune homme se plaça sans problème à côté de la reine. La largeur de son tatouage montrait qu'il avait fini sa formation mais il n'avait rien d'un professeur.
- Jean ici présent va vous toucher et lire en vous puis il prélèvera une goutte de votre sang pour l'analyser, ensuite les différents régiments activeront les boutons devant eux et tous les régiments s'afficheront sur la case en verre devant vos pieds.
Le dernier choix vous reviens, vous avez néanmoins trente secondes pour choisir nous estimons que le choix doit vous sauter aux yeux. Vous passerez par ordres alphabétique et rejoindrais vos régiments dès que vous aurez choisis.
A peine la reine que de petits écrans sortirent du marbre en affichant nos noms et une petite photo de nous. On restait là tous impassible en attendant que le premier passe, j'arrivais à apercevoir Maëlys qui tremblait de peur. Je tournais la tête pour regarder la grande table où chaque régiment possédait un représentant, le sang tapait dans ma tête je devais penser à moi et rien qu'à moi.
Je voyais chaque régiment et aucun ne m'attirait plus qu'un autre, chacun était en tenu officielle et pourtant je ne ressentais aucune attirance. Mes petits regards de droites à gauches étaient timides et le fait de regarder devant moi dans l'immensité de visage me rendait encore plu fébrile. Je fermais mon visage et serrais les dents.
Je devais maintenant faire bonne impression, montré que je pouvais faire un bon soldat ou même une bonne princesse. L'idée que personne ne veuille de moi me troublais et m'empêchais pendant quelques instants de correctement respirer mais j'essayais de me mordre afin que la douleur me ramène à la réalité. Un jeune homme apporta une chaise en or qu'il posa face à Jean, ce dernier ferma les yeux et déplaça avec son esprit une chaise de l'assemble pour s'asseoir dessus.
Mon souffle était court et face aux dons de jean je compris que le fait d'être aveugle était le prix qu'il avait payé pour la grandeur de son âme. On restait quelques instant tous ébahis devant cet élitiste qui était l'incarnation de tous ce que l'on désirait tous au fond.
- Audrey Apf ! Appela Constance
Elle portait une longue robe noir et ses cheveux blonds étaient tressés, elle restait près de la reine qui vivait les évènements comme une sorte de spectacle qui ne la lassait jamais.
Une jeune fille s'avança doucement vers Jean, ses cheveux bruns avaient des reflets verts et sa robe bordeaux comprimait ses seins et sa taille. La jeune fille manqua de s'évanouir, ses yeux tournaient dans tous les sens et on arrivait à percevoir le mouvement irrégulier de sa cage thoracique. Elle avait l'âge prévu treize ans maximum, elle s'assise face à Jean. Il posa sa main sur la sienne qui se trouvait sur sa cuisse
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L'Académie - La Malédiction des Dieux
ParanormalVivre, est celui qui le veut Mourir, appartient à celui qui le peut Prend garde à toi Car le fou est roi Et la monarchie s'enivre Avant tout, respire Car tu perdras la vie Avant même d'avoir dit oui Le soleil frappant ton visage Tu perdras cette ma...