Chapitre 22: part 2

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Disclaimer: Cette partie de chapitre contient des scènes de relations sexuelles plus au moins insinuées

Les larmes se mélangeaient à ma joie, j'avais tout de même six mois pour réfléchir à la vie que je voulais mener sans lui. J'avais le temps de me réveiller dans ses bras, de contempler son sourire et de l'aimer, c'était le CDD de l'amour et au stade où j'en étais j'étais preneuse.

- Embrasse-moi, dis-je en pleurant

Il ne se fit pas prier, ses lèvres rencontrèrent les miennes et se scellèrent. Nous ne prenions aucune précaution, seule Camélia pouvait nous causer des problèmes au niveau de la justice, et elle nous avait donné sa bénédiction. Ses lèvres étaient les meilleures choses au monde, ses bras m'entouraient de tout leur long, il ne savait pas que Camélia m'avait accordé tout ça, mais il ne pouvait pas me repousser, pas après ce que j'avais appris. Je devais savourer chaque moment comme le dernier, trop de variables voulaient l'emmener loin de moi.

On ressemblait à deux adolescents amourachés l'un de l'autre, deux enfants qui n'avaient pas à réfléchir ou à penser au futur. Nous aurions deux être ses deux âmes, mais la vie en avait décidé autrement, mais je devais arrêter de me plaindre, de tout ce qui m'était arrivé de mal, Camélia avait été la chose la plus gentille. Elle m'accordait du temps avec lui, pas toute une vie, mais suffisamment de temps pour que mon premier amour soit encré en moi.

Mes lèvres ne voulaient plus se séparer de lui, je respirais l'odeur de sa peau, je ne vivais que pour le contact de ses mains sur moi

- Roxane, qu'est-ce que tu fais ? Me demanda-t-il sans atténuer mes ardeurs

Je n'avais pas l'esprit à ça, je ne voulais pas lui espérer tout ce que je cachais en moi, je voulais juste qu'il ressente ce que je ressentais pour lui. Je voulais voir son regard parcourir mon corps, sentir son souffle dans mon cou et ne voir aucune barrière entre nous.

Je ne pouvais pas faire ça dans les couloirs, je voulais sentir Lukas mais je n'étais pas prête à me dénuder au milieu de tous. Je me levais et l'attrapai pour le coller à moi, je sentais son entre-jambe contre mes cuisses et je savais que je n'étais pas la seule à le désirer. Je le trainais dans les couloirs, je rigolais, je n'avais jamais été aussi insouciante, d'un coup j'oubliais tout. Je ne voyais que Lukas et tout ce que je voulais lui faire.

- Mais... Camélia... dit le pauvre garçon

- Ne t'en fait pas, soufflais-je contre son cou

Tous les regards se tournaient vers nous, je devais peut-être un peu plus de respect à Camélia, faire semblant de ne pas être la maîtresse de son mari, mais à ce moment, je ne voulais être que l'amante de ce jeune homme pour qui je ressentais tant de choses. J'avais rêvé tant de fois de ce corps, que je n'étais plus capable d'attendre, je voulais goûter à sa peau.

Je traînais Lukas jusqu'à la chambre que je partageais avec Maëlys, les cours n'avaient pas encore repris, elle devait être au chevet de Bastien, vu que, ni Thibault ni moi n'y étions. La chambre était bien vide, heureusement d'ailleurs, je n'avais aucune envie d'expliquer mes plans à Maëlys à ce moment-là.

Je poussais Lukas sur le lit et fermai la porte à doubles tours, je ne voulais que personne ne puisse nous déranger. Je n'avais pas tout le temps que j'aurais voulu, je devais donc profiter de chaque moment où Lukas était mien. J'étais encore toute chose depuis mon réveil dans la chambre d'Aliénor, mais même les Dieux ne pouvaient pas gâcher mon temps.

Si je devais mourir ou si Lukas devait mourir, j'aurai au moins le souvenir de nos peaux l'une contre l'autre. Je ne pouvais pas laisser les autres constamment choisir pour moi, j'étais une jeune fille intelligente et assez grande pour prendre mes décisions. Je voulais faire l'amour avec Lukas et personne ne pouvait m'en empêcher. En une microseconde je fis voler mon haut, j'étais là en soutien-gorge devant lui et aucune action ne m'avait semblé aussi naturelle que celle –ci.

L'Académie - La Malédiction des Dieux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant