chapitre 6

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Le lendemain, je me lève assez tôt et pars me doucher. L'eau est tiède : maintenant, sois on se douche à l'eau tiède, sois à l'eau froide. Bref, après ma douche, je vais voir Johanna.
Elle sourit en me voyant. Elle est très calme et a les yeux grands ouverts.

- Coucou ma puce !C'est le grand jour !Tu as un an aujourd'hui. Aller vient.

Je la prends dans mes bras, lui donne un bain et lui donne à manger.

Je passe la matinée avec elle. Mon père ne se lève que vers 14 heures, un peu avant l'arrivée de Nicolas.

- Salut papa !

- Bonjour mes princesses. Bon anniversaire Johanna. Anika, j'ai acheté ce qu'il faut pour faire un gâteau grâce à l'argent que j'ai gagné. Tu n'as qu'à aller en faire un pendant que je passe un peu de temps avec Johanna. Et la voisine sera absente demain matin. Tu pourras rester pour garder ta petite sœur ?

- Mais je vais encore louper les cours !

- S'il te plaît. Au moins jusqu'à 11 heures. Ensuite, tu me réveillera et je prendrais le relais. OK ?

- OK...

La voisine n'arrivais pas à trouver de travail. Alors mon père lui a demandé de venir garder Johanna la matinée. Il la paie peu, mais c'est toujours mieux que rien.
10 minutes plus tard environ, Nicolas arrive.

- Salut !

- Coucou. Vient, entre. Je suis en train de faire un gâteau pour l'anniversaire de Johanna. Vient m'aider !

Je lui prends la main et nous nous dirigeons vers la cuisine.

- Tiens, met de la farine dans le plat. Je m'occupe du sucre.

- Ok. Anika, j'ai un truc à te dire... Dans la classe, une autre personne à disparu...

- Quoi ? Ce n'est pas Marie ou...

- Non, ce n'est pas un enfant. C'est le professeur. Il a été remplacé.

- Par qui ?

- Une femme assez âgée. Elle est horrible.

- Je l'aimais beaucoup... Le pauvre... Il a été... Emmené ?

- Je n'en sais rien. Ce matin, en arrivant, Madame Becher nous a dit qu'elle le remplacerais jusqu'à la fin de l'année. Peu être même l'année prochaine.

- Désolée.

- Pourquoi tu t'excuses ? Ce n'est pas ta faute.

- Je sais. Pardon. C'est juste que... Ça faisais presque 3 ans qu'on l'avait comme professeur. C'est dur. C'est tout.

Il me prend dans ses bras.

- Ça va aller...

Il m'embrasse et me rassure. Je me reprend rapidement avant de me mettre à pleurer.

- Alors, on le finis ce gâteau ?

Vers 16h15, on pose le gâteau sur la table tout en chantant joyeux anniversaire.
Puis, mon père coupe le gâteau et nous donne chacun une part. Il a coupé un peu plus du quart du gâteau à quatre.

- Anika, avant de commencer à manger le gâteau, tu n'as qu'à inviter Marie. Elle ne va pas tarder à arriver. Va y, on t'attend.

- Merci papa !Elle va être ravie !

Je me précipite en bas de l'appartement. En effet, j'aperçois Marie qui n'est pas loin, son sac sur une épaule et ses cheveux en bataille.

- Marie, tu veux venir goûter avec nous ? Je demande.

- J'arrive !

Elle cours vers moi. Elle est toute essoufflée quand elle arrive.

En montant les escaliers, je lui parle des cours et lui pose des questions sur la nouvelle professeure.

- Alors, c'était comment aujourd'hui ? Nicolas m'a dit que M. Fritz n'était plus là.

- Il a disparu mais personne ne sais où. Madame Becher est horrible. Elle est vieille. Et pas très agréable. Et très froide.

- Je verrais demain !Aller, dépêchons nous, tous le monde nous attends.

- Salut Marie. Vient t'asseoir, dit mon père en lui souriant. Je t'ai coupé une part de gâteau.

- Merci Monsieur Schneider.

- Avec plaisir. Comment va ta mère ?

- Bien, merci. Elle est très fatigué par son travail.

- J'espère que ça va.

Marie sourit discrètement. Mon père change de sujet en voyant son air gênée.

Après le gâteau, Marie m'aide à faire la vaisselle pendant que Nicolas surveille Johanna.

- Je vais me reposer un peu avant d'aller travailler, nous dit mon père. Au revoir !À demain ma puce.

- À demain. Au faite Marie, je ne viendrait qu'à 12 heures demain. La voisine ne pourra pas venir garder Johanna. Je resterais un peu pour que mon père se repose.

- Très bien, je te prendrais ce qu'il faut.

- T'es la meilleure !

Je la serre dans mes bras.

- Héééé !Dit elle en rigolant. Tu me mouille !

- À oui ?Bah tient ! Dis je en l'arrosant encore plus.

- Arrête ! Hurle-t-elle en rigolant et en m'arrosant à son tour.

Puis, bien que trempé, nous continuons à faire la vaisselle, puis je rejoins Nicolas.

- Je vais y aller. Je vous laisse tout les deux. Salut Nicolas, dit elle à l'attention de mon petit ami.

- Salut !

Je m'installe à ses côtés, et pose ma tête sur son épaule. Johanna est sur ses genoux.

- Tu veux que je la reprenne ?

- Non, ça va. Elle ne me gène pas.

Je le regarde, en me disant que j'ai de la chance de l'avoir.

- Pourquoi tu me fixe comme ça ?

- Parce que je t'aime. Et je me dis que j'ai beaucoup de chance de t'avoir. Et j'espère qu'on ne sera jamais séparés.

Des larmes coulent de mes joues sans que je ne puisse les retenir. Depuis la mort de ma mère, je suis devenue beaucoup plus sensible. Et je déteste ça. Je déteste cette partie de moi fragile et sensible.

- Chuuut.

Il s'approche de moi et m'embrasse. J'aurais aimée que ce baiser ne se termine jamais.
Je m'arrête 3 secondes pour respirer et l'embrassa à nouveau. Nos bouches sont légèrement ouverte. Une de ses mains est posée sur ma taille, et la seconde tient Johanna.
Je l'aime.

Je l'aime je l'aime je l'aime.

Je m'appelle Anika [Fini]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant