J'étais journaliste, il était footballeur.
J'avais des questions, il avait des réponses.
J'étais venue pour une interview, et je suis repartie avec bien plus que ça.
Il a répondu à mes questions et s'en est posé des milliers.
Depuis, tout est incont...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Deux jours plus tard,
Lille, Stade Pierre Mauroy
Omniscient
La foule commençait à pénétrer dans le stade, alors que les joueurs des équipes françaises et suisses se trouvaient dans ce dernier depuis un bon bout de temps. Pour le moment, l'équipe de France pouvait compter sur leurs fidèles supporters, autrement surnommés "la bande des trois" puisqu'ils restaient souvent ensemble, en tant que collègues. Bientôt, ils devraient quitter la pièce de transition d'avant le vestiaire pour laisser place à la concentration, la motivation et l'envie. Mais à l'instant, c'était leur rôle d'entrainer la troupe vers le sommet, où la victoire les attends.
"Et bien sûr, n'oublies pas de penser à moi, conseilla Marine.
- J'aimerais tellement ne pas le faire, mais je crois que ça va être impossible, dit-il d'une mine désespérée.
- Je suis vraiment si désagréable que ça ?
- Tu ne peux pas savoir à quel point ! répondît Hugo.
- Oh, dit-elle en entrouvrant la bouche."
Il lui déposa un baiser sur la joue, auquel elle répondît par un léger contre ses lèvres. Lorsque la journaliste remis sa tête droite devant elle, elle éclata de rire en voyant la tête extrêmement surprise de Patrice. Celui-ci laissa exploser sa joie. Il devait probablement faire partie du clan "Mettons les deux cocos ensemble, qu'ils nous fichent la paix". Le très câlin tonton Pat' leur donna des petits bisous sur les joues avant de s'éclipser en chantonnant, tout joyeux de sa découverte.
Le couple pouvait se douter que le soir même, tout le monde serait au courant, mais cela leur importait peu. Leur amour naissant se développait dans le meilleur des cas, et continuerait sa route dans la même situation.
Céline, Jonathan et Marine avaient quittés les joueurs depuis une bonne demie-heure et avaient trouvé leur place dans les gradins. Cette fois-ci, le kinésithérapeute n'a pas eu à rechigner de l'emplacement puisque, comme promis, ils s'étaient rendus à leurs places réservées par la fédération, pour le plus grand bonheur de ce dernier. Il s'était d'ailleurs engagé à aider Marine dans sa prise de notes du match, en cas de pépin. Pour le moment, les deux équipes s'entraînaient paisiblement sur la pelouse.
Après plus de deux semaines à vivre sans arrêt avec des footballeurs, elle se débrouillait plus que bien, puisqu'elle assistait à beaucoup de revues de match et les discussions à Clairefontaine portaient majoritairement sur ce sujet. C'est pour cette raison qu'elle avait prit la décision de s'écarter des commentateurs, pour voir comment elle pouvait s'en sortir.
