J'étais journaliste, il était footballeur.
J'avais des questions, il avait des réponses.
J'étais venue pour une interview, et je suis repartie avec bien plus que ça.
Il a répondu à mes questions et s'en est posé des milliers.
Depuis, tout est incont...
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Clairefontaine, Résidence de l'équipe de France
Omniscient
"Paul, tu me fais chier là.
- Je sais, répondit-il.
- Et ça te dirait pas de te décaler ? Vois-tu, j'essaye de manger sans que tu me dérange, proposa la brune.
- Tu sais Marine, ma passion dans la vie, c'est de te casser les couilles.
- Je l'avais remarqué, en effet. Par contre, ton père il est aviateur non ?"
Pogba avait déployé ses ailes qui lui servaient de bras, gênant personnes autour de lui, en l'occurrence Marine et André-Pierre. Ces derniers ne cessaient de lui faire des remarques, en vain : l'âne était plus têtu que jamais et il avait soudainement décidé de se balader dans Paris la nuit même. Comme si sa notoriété ne lui suffisait pas. Comme si ses entraînements n'étaient pas assez épuisants... Marine pensa qu'elle irait prochainement conseiller Didier de faire un programme spécial "Tue-Pogba" (et peut-être d'inclure Giroud avec).
Il embarqua avec lui une joyeuse troupe, le groupe habituel composé d'Anthony, Kingsley, Olivier, Antoine, Patrice, Laurent, Blaise en plus de Céline, qui avait accepté de ne pas laisser Marine seule entourée de ces monstres.
Les deux amis avaient entrepris de faire visiter la capitale au reste du groupe, en particulier leur quartier de prédilection : Montmartre. Paul, avec l'aide de Blaise, s'était improvisé guide touristique tandis que Marine se montrait plus discrète et précise avec Hugo. C'est sans nul doute que les autres écoutaient ce que la jeune femme racontait, puisqu'il faut avouer que Pogba n'est pas si bon que ça, enfin sauf si vous êtes à la recherche de restaurants dans Montmartre.
Ils étaient allés jusqu'au Sacré-Cœur, lieu roi de Paris. Les joueurs français avaient aperçu le footballeur de rue et se firent un plaisir d'aller lui rendre visite. Les deux femmes étaient restées au loin, et regardaient ce jeune footballeur émerveillé devant ces bêtes.
Céline et Marine se délectaient de la sublime vue dont dispose le devant de la basilique. Toutes deux pensèrent que Paris est un lieu fantastique, une ville lumière comme on l'appelle. La kinésithérapeute, qui avait toujours vécu dans la capitale, expliqua ses aventures et la brune ajouta les siennes. Tout le monde passait un très bon moment dans les bras de Paris.
Après avoir rendu le street-footballeur heureux, la troupe rejoignit Céline et Marine, appuyées contre une rambarde devant le monument. Hugo se plaça aux côtés de sa belle, un bras autour de sa nuque. Celle-ci nicha sa tête contre lui, puis tous deux restèrent dans cette position jusqu'au départ.
