Chapitre 32 - France-Allemagne

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Clairefontaine,Résidence de l'équipe de France

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Clairefontaine,
Résidence de l'équipe de France

Omniscient

Clairefontaine s'éveillait peu à peu dans les lueurs de juillet. Les premiers levés étaient, comme d'habitude les plus vieux majoritairement : Laurent Koscielny, Olivier Giroud, Blaise Matuidi et quelques autres spécimens. Hugo Lloris, lui, dormait encore paisiblement, même si son appartenance au groupe des vieux lui faisait trahir ces coutumes matinales.
Il se tortillait sous son drap, pris dans un rêve lorsque sa tendre et douce ouvrit la porte de sa chambre. Elle se glissa discrètement dans la pièce et fit de même dans les draps du jeune homme. Elle s'installa au plus près de lui, qui fut dès cet instant calmé de tout gémissement. En réponse, il l'attira encore plus proche de lui et il restèrent enlacés ainsi jusqu'à ce que les cris incessants d'Antoine et Paul deviennent si insupportables qu'il en était impossible de les ignorer.

« Pauuuuuuul, Antooooooooo ! cria Marine.

- Ah, quelqu'un nous a remarqué Antoñio !

- Fermez vos gueules vous voulez ?! rétorqua la jeune demoiselle.

- Ah, quelqu'un nous demande de la fermer Pãulo ! remarqua le numéro sept.

- Et est-ce qu'on va faire ce que la journaliste de mes deux couilles nous dit de faire Antoñio ? demanda « la bête ».

- Bien sûr que non, puisque nous sommes les SuperGueulards ! En avant Pãulo ! finit par dire le nain de jardin blond. »

Marine se détacha du torse d'Hugo et s'assit sur le matelas. Elle tourna la tête vers le brun et déclara :

« Je sais pas ce qui me retient d'aller leur en foutre une.

- Sûrement pas moi, en tous cas, marmonna Lloris.

- C'est l'une des raisons pour lesquelles je t'apprécie, dit-elle librement.

- Ah oui ? Tu m'apprécies seulement ? titilla le joueur.

- Hé, elle sourit, fais pas le malin avec ça, c'est tout ce que tu aura pour la peine, s'amusa la femme. »

Hugo l'admira de ses yeux brillants avant qu'elle n'ait quitté définitivement la pièce en fermant la porte. Après, il n'entendit que des cris et des plaintes, encore plus insupportables qu'avant. Mais il n'allait pas intervenir, ce n'était pas un vieux à ce point, les deux jeunes turbulents l'amusaient tout de même à travers leurs enfantillages. Marine engueulait de tout cœur les fiers camarades, qui eux trouvaient un malin plaisir à l'embêter. Il n'y a rien à dire, ils étaient quand même très attachants et elle finit par lâcher l'affaire pour se repositionner auprès du gardien.

Les étoiles dans les yeux - Hugo LlorisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant