J'étais journaliste, il était footballeur.
J'avais des questions, il avait des réponses.
J'étais venue pour une interview, et je suis repartie avec bien plus que ça.
Il a répondu à mes questions et s'en est posé des milliers.
Depuis, tout est incont...
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Clairefontaine, Résidence de l'équipe de France
Omniscient
Le matin venu, les tensions de la veille descendues, le château était plus vivant. Une bonne nuit de sommeil et de réflexion avait vidé leur esprit des regrets et les avait remplacé par de la bonne humeur, fort heureusement.
Entre Hugo et Marine, il y avait encore un froid, suite au rejet du premier, le soir précédent. La jeune femme attendait le premier pas de sa part, qui prouverait sa mauvaise attitude et ses excuses. Mais pour le moment, même l'ombre de cette approche n'apparaissait pas. À la table du petit-déjeuner, ils n'étaient pas loin, et malgré les regards insistants du gardien, Marine l'ignorait totalement. Apparemment, elle était bien décidé à lui faire culpabiliser mais après tout, cela faisait et ferait une bonne leçon.
Et finalement, il prit son courage à deux mains et se rendit devant sa chambre, dans la matinée. Il frappa à la porte, tandis qu'elle se demanda qui ce pouvait être, et elle lui dit d'entrer.
"C'est moi, lâcha Hugo.
- C'est toi, affirma-t-elle. Tu veux ?
- Bon, écoute, j'ai été stupide hier, j'aurais pas dû t'envoyer bouler comme je l'ai fait. J'étais déçu, et quand c'est comme ça sportivement, j'ai du mal à contrôler mes émotions... alors, voilà, excu-
- Ouf ! le coupa Marine. J'ai cru que tu ne viendrais jamais !"
Elle le prit tendrement dans ses bras, câlin auquel il renforça le lien, avec un air d'incompréhension.
"Ça veut dire ? demanda-t-il.
- J'vais pas t'bouder pour ça... je sais que t'étais pas bien et je te comprends. Je t'ai juste fait comprendre que ta réaction par rapport à moi ne m'avait pas plu mais bon, je ne t'en veux pas ! expliqua la journaliste. Attends, si on commence déjà à se déchirer, ça va mal aller entre nous mon coco !
- Du tout, tout va très bien se passer, je ne m'en fais pas pour ça, assure Lloris."
Il lui offrit un doux baiser, débordant de passion et de manque. Ils s'étaient éloignés à peine une demie journée et étaient dans cet état alors s'ils se quitteraient des semaines, dans quel état seraient-ils ? L'amour est capable de bien de grandes choses.
"Tu sais, les proches arrivent demain à Clairefontaine, commença Hugo en caressant l'avant-bras de sa dulcinée.
- Honnêtement, si tu me demande de rencontrer tes parents ou ton frère, je ne me sens pas prête. J'ai confiance et je crois en toi comme en nous mais après tout, ça fait que quelques jours et-
