Chapitre 14 - Arrivée

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Paris,Appartement de Marine

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Paris,
Appartement de Marine

Omniscient

Les habitantes étaient toutes deux levées et le française s'est sérieusement remise à sa place lorsque Sanaa s'est aperçue de ses yeux gonflés à cause des larmes écoulées la veille.

Alors que celle-ci allait sortir pour aller travailler, elle découvrit un homme reconnu assis le dos au mur du couloir commun de l'immeuble. Il avait sa tête creusée dans ses bras mais en entendant le bruit de la porte qui s'ouvrait, il se leva.

D'abord prise de panique de voir de si près une de ses idoles du football, elle resta plantée au seuil de la porte puis finit par appeler son amie.

"-Heu, Marine ? Viens ! souffla Sanaa.

- Qu'est-ce qu'il y a ?"

Ils se firent face et personne ne savait quoi dire. La tunisienne s'éclipsa.

"- Bon, je vais vous laisser... A ce soir !

- A ce soir..., lâcha-t-elle, surprise."

Un petit blanc s'immisça avant de disparaître rapidement sous les voix de nos personnages.

"- Je voulais m'excuser pour hier, j'aur...

- Entre, coupa-t-elle."

Elle lui indiqua la direction de la cuisine puis il s'assoit tandis qu'elle commence à préparer deux cafés. La jeune femme pose les tasses sur la table et s'installe également.

"- Ne dis rien, c'est moi. Je n'aurais pas dû réagir comme ça et mes émotions ont pris le dessus. Je me suis laissée aller, c'est tout. N'y voit pas d'autres explications, dit-elle.

- Si je n'en avais pas parlé tu ne te serais pas laissée emporter... Je suis venu m'excuser aujourd'hui pour cela.

- Et je te dis que ce n'était pas la peine Hugo. Je n'ai absolument rien à te reprocher, nous sommes grands et je sais faire la part des choses. Hier c'était hier, et demain nous allons être ensemble pour plusieurs semaines consécutives alors les petites histoires stupides comme celle-ci n'ont aucune importance, ajoute-t-elle."

Il émet un faible sourire, se tortillant les doigts depuis le début de la discussion.

"- Écoute, il est inutile de continuer à en discuter. Si ça peut te faire plaisir, considère que c'est pardonné, même si toi et moi savons très bien qu'il n'y a aucune faute dans l'histoire, répliqua-t-elle.

- J'ai l'impression d'avoir six ans et de me faire réprimander par ma mère, il laissa échapper un petit rire, ça me rappelle de bons souvenirs tout ça, dit-il.

Les étoiles dans les yeux - Hugo LlorisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant