Chapitre 34 - France-Portugal

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Clairefontaine,Résidence de l'équipe de France

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Clairefontaine,
Résidence de l'équipe de France

Omniscient

C'était un soleil doux et apaisant qui a réveillé les troupes ce matin-là. La veille de la finale se faisait ressentir. Stress, pression, tout était présent pour être déconcentré et perturbé mais ceci était la routine pour ces footballeurs. Cependant, si la défaite était leur futur, ce serait terrible pour eux mais aussi pour toute la France. Ce tournoi a tellement rapproché le peuple et le football ! C'était d'ailleurs sur ce sujet que Marine, la jeune journaliste, était en train de rédiger un article.
Son travail sorti de ses pensées pendant un bref instant. Elle s'arrêta de taper sur les touches du clavier et regarda l'heure affichée sur l'écran.
Il était bientôt le temps de déjeuner.

Elle se leva et rejoignit la salle commune afin d'attendre les garçons qui devraient revenir d'une minute à l'autre de la salle de musculation. C'était le programme de la matinée : un rafraîchissement musculaire, juste ce qu'il faut pour préparer au mieux la finale.
Ce soir, tout le groupe partirait pour l'hôtel dans lequel il séjournerait avant de défier le Portugal pour cette grande finale européenne.

La journée se déroula à la fois délicatement et impatiemment , et alors le temps du dîner arriva. Ce temps était impartial. Finalement, le groupe avait hâte d'être demain, même si l'échéance fait toujours peur.

Marine allait rejoindre son bien aimé lorsqu'elle l'homme de cette finale, Didier Deschamps, l'interpella.

"Marine, s'il te plait, je peux te déranger deux minutes ?

- Oui pas de soucis, j'allais partir déjeuner, répondit la jeune femme.

- Écoute, je suis vraiment navré de devoir te demander de faire ça. C'était prévu que Greg' le fasse mais bon la maladie le coince au repos. Alors, tu es mon seul espoir, insista le sélectionneur.

- Tant que ça ? Haha allez de toute façon j'accepte ! Je te dois bien ça.

- Attends attends, laisse moi terminer tout de même ! Donc Greg' devait s'occuper de toute la soirée qui suivra si on remporte la coupe.

- Quand on remportera la coupe, corrigea-t-elle.

- Pas trop vite j'ai dit ! Il devait donc s'occuper de tout ça mais il est malade comme un chien. Je te laisse t'en charger ? demanda-t-il.

- Avec plaisir ! Tout sera parfait, je l'espère ! Merci de ta confiance, en tous cas, insista la brune.

- Je t'en prie, c'est naturel. À tout de suite."

Les étoiles dans les yeux - Hugo LlorisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant